Planitia : Différence entre versions
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[[image:mablane.jpg|right|frame|[[Mablane]], démocrate auto-proclamé.]]Les résistants affichés échouèrent donc à poursuivre le combat des Famigliens, qui de leur côté n'avaient d'ailleurs rien laissé. L'[[Empire des Sens]] regagna donc du terrain et reprit les recrutements, suivant la dynamique, s'adaptant au contexte, ce que leurs opposants ne surent pas faire. Il fallait récupérer les groupements restés neutres jusque-là, et la bande d'arrivistes qui formait Planitia ne demandait pas mieux que de participer, même de loin, à l'exercice du pouvoir. | [[image:mablane.jpg|right|frame|[[Mablane]], démocrate auto-proclamé.]]Les résistants affichés échouèrent donc à poursuivre le combat des Famigliens, qui de leur côté n'avaient d'ailleurs rien laissé. L'[[Empire des Sens]] regagna donc du terrain et reprit les recrutements, suivant la dynamique, s'adaptant au contexte, ce que leurs opposants ne surent pas faire. Il fallait récupérer les groupements restés neutres jusque-là, et la bande d'arrivistes qui formait Planitia ne demandait pas mieux que de participer, même de loin, à l'exercice du pouvoir. | ||
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Version du 7 septembre 2006 à 13:24
Ami commandant, bienvenue sur le lien wiki de la coalition Planitia! Il est né de la demande sans cesse croissante d'informations sur notre magnifique groupement. Pour la première fois dans l'histoire de la galaxie, Planitia ouvre donc ses archives au grand public! Tu trouveras principalement ici des informations historiques, concernant aussi bien les commandants de Planitia que la galaxie Origine dans son ensemble, régulièrement complétées et mises à jour. N'hésite donc pas à venir et revenir et re-re-revenir, car on ne sait jamais: peut-être notre orthographe défaillante ou notre syntaxe de kevin sera-t-elle corrigée par quelque généreux bienfaiteur! Ou pas.
Ah! Et un petit conseil: cet article est bien plus joli en 1280 x 1024...
Leaders : Oui il y en a!
Idéaux : Bof si c'est bien payé peut être
Signes particuliers : Les Planitiens n'obéissent pas à une hiérarchie clairement définie ni à un système de prise de décision gravé dans la pierre, la parole des anciens a un poids moral qui fait basculer la décision si nécessaire, concertation obligatoire! Les membres savent pouvoir compter sur la coalition tant qu'ils agissent dans le respect de ses décisions
Recrutement : ça dépend de l'humeur du moment et de la formulation de la proposition!
On a dit qu'on ouvrait les archives, très bien: on va les ouvrir. Faites gaffe, parfois ça tache!
283 mon amour, ou l'épopée fondatrice.
Ah on fait moins le mariole, hein? T'as cliqué sur ce lien et tu vas te fader quatre-vingt pages d'historique chiant tapées par un kevin boutonneux à l'orthographe embryonnaire, mmmh? Non, rassure-toi, ce sera pas long.
Le fait est qu'il n'y a pas grand-chose à dire sur les débuts de cette coalition. Fondée à la base par un ex-membre de l'UG, financée durant toute son existence par l'argent sale de trafics douteux, elle ne possède ni hiérarchie précise, ni constitution, ni objectif transcendant.
Là, je te vois venir. Tu te dis: "'Tain, Planitia, c'est complètement la zone". Et tu as bien tort, vil malandrin! Car cette coalition, après des débuts forts discrets, c'est illustrée, après la chute du Sénat, par une des premières arnaques coloniales rendues publiques! Magouille consistant à profiter du premier litige venu pour prendre des systèmes de boulets (qui sont pratiquement toujours en guerre les uns contre les autres), à les garder et à défendre ses positions non-seulement dans les faits mais aussi à l'Assemblée. Le tout en se cachant, bien évidemment, derrière une façade de fond d'aide aux nouveaux commandants...
"Pas glorieux", me diras-tu. "Bah non", te répondrai-je.
1- Tout commence par une campagne (presque) réussie...
La guerre du 283, donc... C'est le véritable évènement fondateur de la coalition. Avant cela, on se contentait d'aider financièrement les nouveaux arrivants à s'imposer dans leur système natal. Pas de quoi vermifuger un abris-bus, donc. On avait fondé la coa à deux, puis deux autres étaient arrivés, et c'est ce fond-là qui avait perduré, la coa ne dépassant jamais huit ou neuf membres. Les quatre principaux piliers de Planitia sont toujours Macastril, Sayan69, Ridenow et Tito. L'avantage d'une petite coa sans histoire, c'est que ses membres s'enrichissent traquillement, sans dépense inconsidérée, relativement à l'abris des luttes déchirant les hautes sphères du pouvoir galactique.
Et on avait accumulé une jolie somme. Il fallait bien trouver quoi en faire! Donc, quand un boulet a tenté d'arnaquer le fondateur sur une vente de planète, on a tout-de-suite vu l'occasion. La planète se trouvait dans le 283, un système empli de petits conquérants à peine sortis de leur natal, se faisant la guerre entre eux. Le vendeur de la planète, en la personne du commandant le Ranger, avait donc tenté de mêler la coa à un conflit local en cédant au fondateur un monde convoité par plusieurs nains, notamment Luke Skywalker18.
Bref, il ne fut pas difficile pour Planitia de faire passer la colonisation du système pour une opération de police devant l'Assemblée Galactique. Le fondateur fit venir ses trois principaux coalisés. A quatre, ils prirent la totalité du système et le protégèrent contre ses propres habitants(le Ranger, Luke Skywalker18 et Damarod), puis contre une première vague d'envahisseurs extérieurs (Damarod, Zephyr et Litos Zamura), et enfin contre une seconde vague venue venger la première (Makki Catta).
Au final, les vingt planètes revinrent au fondateur. La surprise du départ, notre organisation et la richesse des commandants permirent de sortir victorieux d'une guerre d'usure qui dura plusieurs semaines. On construisait des bunkers dernière génération sur la plupart des planètes, et on profitait des tout nouveaux croiseurs lourds ioniques pour bloquer l'accès au système. Notons au passage que l'apparition des ioniques donna lieu à de très nombreux accrochages et erreurs de jugement, qui coûtèrent presque autant aux Planitiens que les dommages infligés par l'ennemi tout au long du conflit...
La guerre avait duré un mois, mais ses répercussions se font toujours sentir. Elle aura fait naître des rancoeurs inexpuniables, plongeant les commandants dans des luttes à mort dont Planitia sortit, jusqu'à présent, toujours vainqueur. Le Ranger, Luke Skywalker18 et Zephyr disparurent des suites directes de la guerre. Rappelons que Planitia n'est pour rien dans la mort de ces pauvres boul... commandants mal-comprenants, tout étant évidemment de la faute de Damarod, qui tenta à maintes reprises de reprendre ses positions dans le 283, et ce sans aucun succès. Comprenez que, dans ces conditions, on est bien OBLIGE de faire le ménage comme des bourrins, ma bonne dame. Nous déplorons ces pertes collatérales et nous nous associons aux familles pour les pleurer, etc etc.
Dans l'ensemble, le conflit avait tout-de-même été particulièrement mal géré, de par l'inexpérience des belligérants, d'un côté comme de l'autre. En conséquence, ce conflit local s'avéra plus coûteux en ressources et en vies humaines qu'il n'aurait dû l'être...
2- Coups d'boule et conséquences.
Les commandants Litos et Damarod restaient en lice et comptaient bien reprendre leur part du magot. Nous fûment donc contraints et forcés de BHA leurs systèmes nataux, et c'est la mort dans l'âme que nous annexâmes la majorité de leurs empires. Mais il apparut rapidement que ces deux larons allaient donner plus de fil à retordre que prévu.
Damarod, de notoriété publique, était une petite frappe agressive souffrant de graves troubles relationnels. Il tenta trois ou quatre campagnes d'affilée dans le 283 sans succès, foirant lamentablement ses invasions au premier bunker venu. On put donc aller tranquillement s'occuper de lui jusque dans son propre système natal, qu'on mit du temps à trouver. Mais Damarod avait l'avantage d'être mobile, et prenait des systèmes pairs au même rythme qu'il perdait ses impairs. Il résista comme ça un bon mois, choisissant la fuite stratégique, jusqu'à ce qu'une majorité de commandants vienne se plaindre de son comportement (Planitia n'étant évidemment pour rien dans cette chute de popularité du commandant Damarod).
On appliqua sensiblement la même méthode au commandant Litos, mais ce dernier eut l'idée d'appeler à l'aide quand il vit les troupes planitiennes aux portes de son système natal. Il fut entendu par Makki Catta, qui envahit le PC1 du 283 et força Macastril à négocier. On négocia une trève, Planitia s'engageant à cesser l'épuration du boulet, tandis que Litos promettait de ne plus tenter d'invasion du 283. Mais Litos ne tint pas sa parole et attaqua les flottes planitiennes. On l'éradiqua donc en conséquence, ce qui ne plut pas à Makki Catta, qui décidément se complaisait dans un rôle d'arbitre qu'il n'avait pas nécessairement les moyens d'assumer. Il lança donc des attaques sur le 283, ignorant volontairement les justifications de Planitia.
La montée en puissance et les Red Tantra.
1- Le prix de la guerre, le butin de la conquête.
Alors que se terminait la guerre du 283, le contexte géopolitique d'Origine se dérégla brusquement, touchant indirectement Planitia. Rappelons-en un bref instant le contexte.
La seconde Apocalypse avait laissé une communauté de commandants exangue, cherchant plus ou moins vainement à recréer une entité étatique centrale. Le Sénat en fut la première expression, mais périclita et succomba à un coup d'Etat. Ce putch était perpétré par Angelus L Oméga, un des cinq Sénateurs, qui instaura l'Empire Arcien en compagnie de Perlelune. Il se lia ensuite à la coalition des Red Tantra pour former l'Empire des Sens.
Ce tour d'horizon très synthétique rend compte de l'instabilité notoire qui régnait, et règne toujours en Origine. C'est dans ces conditions que des guerres comme celles du 283 sont possibles et peuvent se généraliser rapidement. Planitia profita donc largement du vide politique laissé par l'Apocalypse, même si elle ne prit jamais à ce jour une puissance réellement décisive. Le jeu des alliances, qui était extrêmement fluide et changeant, rendait très relative la notion de trahison. Des intérêts se rejoignaient, puis divergeaient l'instant suivant. On se faisait la guerre. Les boulets morflaient. Planitia s'y retrouvait.
Deux Planitiens, en particulier, profitèrent de cette période de troubles: Tito, devenu Llocas, et Sayan69. Ils acquirent une puissance et une expérience respectables qui les placèrent en peu de temps et durablement dans le top 20. De plus, Llocas amenait avec lui un lien avec la Famiglia Ex Morte, tandis que Sayan69 nouait des relations fructueuses avec certains membres des Red Tantra. Ils garantirent donc tacitement la neutralité et l'intouchabilité relative de Planitia, non pas par sa puissance mais par le jeu des alliances. Ridenow, de son côté, croissait moins rapidement. Macastril se pétait complètement la gueule, victime de sa propre conception bien personnelle du métier de commerçant.
Ce fut donc principalement Sayan69 qui régla les comptes de l'après-283.
2- La mise en sommeil.
Mais cette neutralité ne dura pas bien longtemps. Macastril, rongé par sa décrépitude et l'apât du gain, conclut un pact avec la puissance du moment, les Red Tantra. Il dissout la coalition planitienne et draîna ses meilleurs éléments vers Dead Pression, la coalition de L'Archange Nathaniel. Mais l'esprit de Planitia continua de perdurer, et les troubles politiques étaient loin d'être réglés...
L'Empire des Sens, régime politique instauré par les Red Tantra dès leur arrivée au pouvoir, se fondait sur une philosophie de la jouissance totale et absolue. Pas un épicurisme traditionnel, mais bien un édonisme décomplexé, élevé au rang de valeur utopique. Contrairement au système sénatorial qui les avait précédés, les Red T prophessaient un universalisme sans concession, assumant la vocation d'éduquer la communauté des commandants par la recherche du plaisir à tout prix, recherche qu'on leur ferait entreprendre par la force si nécessaire. Les commandants Al-Kashi et Mata Hari formèrent le couple impérial à la tête de l'Etat.
Cet Empire, comme de coutume, s'attira de nombreux ennemis, dont la Famiglia Ex Morte qui se suicida après avoir infligé de lourdes pertes à l'Empire. Un mouvement de résistance plutôt désuni, mené entre autres par Mac Polar III, entama une guérilla sanglante qui plongea de nouveau la Galaxie dans une période de violence. De nombreux commandants, sans nécessairement prendre parti pour l'un ou l'autre camp, subirent d'importants dommages collatéraux, leurs territoires ravagés par les passages des armées de tous bords. Macastril, qui descendait de plus en plus dans le groupe des puissances moyennes, n'échappa pas à la guerre qui fit rage dans nombre de ses systèmes.
Par son entrée à la Dead Pression, Macastril comptait se refaire une santé économique. Il fit donc un maximum de lobbying pour trouver des mondes à se faire céder. La Red Tantra était idéale pour ce genre d'activité, vu qu'elle n'était quasiment formée que de commandants plus puissants les uns que les autres. Ce groupement exigeait beaucoup de ses vassaux, mais donnait beaucoup en échange. De fil en aiguille, Macastril, Ridenow et Sayan69 furent admis au saint des saints: la coalition de l'Empire des Sens, dirigée par l'emperoratrice androgine Janus-Jana.
Alors, évidemment, quand on dispose de l'appui technique et diplomatique d'une coa de cette taille, les avantages sont nombreux. Macastril bénéficia ainsi de nombreuses facilités commerciales, acquit des planètes et des marchés, renforçant son dispositif de trafic de kamis. Il fit également venir Eowei, achevant de fondre Planitia dans l'Empire des Sens. Il cessa de se préoccuper de Damarod et, quand Makki Catta supplia Sayan69 d'accepter de négocier, il était trop tard. C'était une période de prospérité qui s'ouvrait aux anciens Planitiens, prospérité qui durerait tant que la position centrale de l'Empire des Sens serait assurée. Ils avaient donc ici un réel intérêt à colaborer avec le pouvoir en place.
3- La collaboration.
Entrer chez les Red T peut avoir quelque chose de déroutant pour les non-avertis. Tout ce rouge est... comment dire? Ben déroutant, tiens. Mais bon, on s'y fait, et l'ambiance est plutôt sympathique, loin des groupuscules militaristes qui peuplent la galaxie et se croient obligés de créer un cadre ultra-rigide pour s'affirmer. Macastril ne fut donc pas si dérouté. A l'instar de Planitia, l'Empire des Sens offrait essentiellement une plate-forme d'échange et d'entraide, des cibles communes et finalement très peu de discipline. Il n'y avait qu'à jeter un oeil sur les queqlues topics pour s'apercevoir du peu d'organisation ambiante... même s'il y en avait suffisamment pour coordonner les attaques et répartir le matériel disponible.
Et l'époque ne manquait pas de conflits à mener. En effet, l'initiative résistante des parains de la Famiglia Ex Morte avait laissé un empire ébranlé mais encore solide. Il ne manquait plus qu'un mouvement structuré pour continuer la lutte, mais ce mouvement ne vit jamais le jour. Les commandants se reconnaissant dans l'action famiglienne semblaient manquer de la volonté politique nécessaire à l'établissement d'une véritable action militaire. Tout juste si, à l'exemple de Mablane, ils mirent en place un rp cohérent.
Les résistants affichés échouèrent donc à poursuivre le combat des Famigliens, qui de leur côté n'avaient d'ailleurs rien laissé. L'Empire des Sens regagna donc du terrain et reprit les recrutements, suivant la dynamique, s'adaptant au contexte, ce que leurs opposants ne surent pas faire. Il fallait récupérer les groupements restés neutres jusque-là, et la bande d'arrivistes qui formait Planitia ne demandait pas mieux que de participer, même de loin, à l'exercice du pouvoir.
Makki Catta ne tint pas longtemps. En moins d'une journée, Eiganjo, mercenaire Red T, avait repris et rendu à Macastril les planètes du 283, tandis que Sayan69 tenait toujours le natal de Catta.