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De Apocalypsis
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Car Grabeuh avait décidé de ne pas partir.
 
Car Grabeuh avait décidé de ne pas partir.
 
Il restait tant d'amour à donner en Origine...
 
Il restait tant d'amour à donner en Origine...
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'''[[Macastril]]''' + 52
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Fusion des corps et des esprits. L’instant T, l’instant Red T était arrivé.
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[[Macastril]] se tenait là, allongé dans une fosse de coussins, à demi nu, un verre à la main. Plusieurs lanternes murales posaient sur son torse velu une lumière rouge tamisée. Il sortit une clope de la poche de son jean, l’alluma, la porta à sa bouche. Il en aspirait la première bouffée quand il vit les trois femmes descendre vers lui.
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Il les connaissait chacune par leur nom : la rousse Katarina, la brune Rachel et la blonde Céline, toutes trois en tenue d’Eve. Katarina, tout particulièrement, ne portait pour tout vêtement qu’un bracelet de cheville doré, qui épousait la délicatesse de sa divine cheville. Les apparitions se posèrent dans la fosse, entourant Macastril. Chacune s’était parfumée d’une essence rare et subtile… et s’était ointe d’huiles. Leur peau luisait sous la chaude semi-obscurité, soulignant les rondeurs avantageuses.
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Céline la première toucha Macastril. Elle posa sur les yeux de l’homme un bandeau de tissu noir, qu’elle noua délicatement derrière sa tête. Elle se mit ensuite à lui caresser doucement la poitrine, tandis que les deux autres faisaient habilement glisser son futal, suivi fort peu de temps après du malheureux slibard. L’homme était entièrement nu quand Rachel prit sa main dans la sienne et la guida, la faisant toucher son ventre, effleurer sa poitrine, redescendre sur ses hanches… Tandis que Katarina faisait de même avec l’autre main de Macastril. Le commandant était de plus en plus décontenancé, partagé entre ces deux abîmes de sensualité opposés, privé de la vue, s’abandonnant aux délices du toucher.
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Les trois femmes se mirent alors à le caresser de concert, faisant jouer leurs mains expertes sur la totalité de son corps. L’une d’elle, il n’aurait su dire laquelle, embrassa son entrejambe, fit jouer sa langue sur ses cuisses, son ventre… et saisit son sexe entre ses mains. Elle fit courir ses lèvres sur lui, le lapant sans pour autant aller plus loin, rendant Macastril fou d’impatience, puis l’engloutit finalement et lui administra une magistrale fellation, tandis que les deux autres créatures se faisaient de plus en plus insistantes.
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La fellation s’arrêta au moment où il allait atteindre le paroxysme de l’excitation, et il sentit que l’une des femmes le chevauchait. Elle se collait à lui, forçant la pénétration, son corps huilé glissant sur celui du commandant en une étreinte douce tout d’abord, puis de plus en plus effrénée, haletante, hurlante. Macastril se retourna, la faisant passer sous lui, mais la femme se retira, lui échappant, et une autre vint le plaquer sur les coussins. Le premier coït fit place à un second, plus torride encore, et l’homme changea à nouveau de partenaire, encore et encore, allant et venant en elles, en une infinité de positions et de postures. Il jouit autant de fois qu’il le put, en une symphonie de souffles rauques et de hurlements stridents.
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Quand tout fut terminé, et que les trois sœurs satisfaites se furent endormies, Macastril, chancelant, trempé de sueur et vidé de ses dernières énergies, trouva tout de même la force de se traîner jusqu’au bord de la fosse, agrippant ses quelques vêtements qu’il avait pu rassembler.
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Il parvint finalement, au prix de coûteux efforts, à sortir et à tituber jusqu’à la sortie de l’orgie tantrique. Il passa presque inaperçu, se faufilant gauchement entre les divers oasis de plaisir où s’ébattaient ses compagnons tantriques…
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Macastril parvint à la sortie presque habillé. Il franchit le pas de la porte.
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Désolé les mecs… Le plaisir du Nirvana, pas de problème… Mais votre Nirvana n’est pas le mien. Et le suicide tantrique, très peu pour moi !
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Il s’éloigna, passant une veste par-dessus sa nudité. Il espéra vaguement, mais sans trop y croire, ne pas s’être fait repérer.
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La nuit était claire. Les lunes de Newdeun brillaient… Mais un autre astre, légèrement plus petit brillait également dans le ciel. Une petite bulle rouge, dans laquelle deux formes semblaient étrangement s’enlacer…
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Une nouvelle étoile prenait place dans le panthéon d’Origine.
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Macastril la salua en pensée, puis il passa son chemin.
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Un chapitre se ferme…
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Un autre s’ouvre.
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Puissions-nous, Originaires, en être dignes.
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'''Néo Dracula''' + 50
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Gagné par le huitième ciel tantrique, [[Néo Dracula]] jouissait de cet immense moment orgiaque avec ses camarades.
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La chaleur exquise de la salle ne faisait qu'amplifier la jouissance générale, faisant rougir les visages suaves des Reds.
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Mais soudain, alors que les cris d’extrêmes sensations se faisaient entendre, le temps s'était figé aux yeux du vampire.
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Le Tantrique Buveur de sang voyait en effet ses compagnons figés en pleines prouesses sexuelles, lui même immobilisé et seulement doté de la vue. Dans cet instant à la nature plutôt surnaturelle, le plaisir du vampire grimpait en flèche, à son agréable surprise.
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À présent, le plaisir submergeait tellement Néo Dracula qu'il s'attendait même à une implosion de son corps, les flux de plaisir étant tellement intenses. Doté de l'usage de sa voix, le vampire aurait certainement laisser échapper un cri, un de ces cris qui vous pourfendent les tympans comme si de rien n'était.
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Et alors soudain du blanc. Blanc progressant en rose. Rose dérivant au rouge. Le vampire constatait une sorte de colonne dans laquelle il semblait s'élever à grande une vitesse, colonne décorée de motifs Tantriques et de paysages de grands monuments de Plaisirs. Il avait retrouvé ses sens. La crypte du Palais des Plaisirs devait être lointaine.
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Néo Dracula s'élevait vers le Nirvana. Le même plaisir ultime qui l'avait arraché d' Origine l'accompagnait toujours, étouffant sa surprise.
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Puis son ascension s'arrêta. La simple vue du décor qui l'avait attendu repoussait encore davantage le plaisir qu'il éprouvait.
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Il n'était pas encore au bout de ses émotions : Devant lui se tenait Al-Kashi et Mata Hari ! Ils souriaient d'avoir ouvert les portes du Nirvana à leur serviteur Vampire préféré...
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En s'inclinant devant eux, le vampire ne put retenir un flot de larmes : des larmes de pur bonheur Tantrique...
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Alors, un gloussement de bonheur venait de se produire dans son dos.
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Avec de l'amour qu'il n'avait encore jamais vécu aussi intensément, Néo Dracula vit s'avancer sa resplendissante femme pirate, portant encore sa tenue de mariée...
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Leurs compagnons arrivaient tour à tour. Néo Dracula se plaça au coté de sa Belle Chiana, observant avec elle l’arrivée de leurs compagnons Tantriques.
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La famille allait enfin se compléter pour rester unie jusqu'à la fin des temps.
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'''Médée''' + 50
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Un soleil rouge se couchait sur la plaine de Colchide. Des milliers de feu s’allumèrent en quelques minutes pour permettre aux milliers d’hommes et de femmes présentent de pouvoir fêter la Grande Messe du Plaisir. La grande Déesse [[Médée]] était revenu sur la planète originaire de la Red T pour présider la cérémonie juste après la disparition de [[Janus-Jana]].
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Après quelques heures, le rassemblement c’était transformé en orgie à des dimensions encore jamais atteinte dans la galaxie. L’alcool coulait à flot et des milliers de litres d’haoma avait été bu.
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Médée présidait la cérémonie impie. Des mages plongés dans leur état second, formait un cercle, écoutant Médée tout en profitant de divers plaisir
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Certains vases d’Hamoa, suite à un mauvais mouvement d’un mage, volèrent en éclat et l’haoma doré se mêla à l’or de sécrétions corporelles présentent dans la plaine.
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Médée ne quittais pas sa position qu’elle s’était ordonnée pour présider ce rituel.
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Quand à Médée, elle ne prêta aucune attention jars brisé. Elle poursuivit le rituel, les yeux rivés à la flamme de l’autel.
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Les flammes jaunes rugissant des feux voisins illuminait toujours autant le ciel. Entre-temps, Médée continuait d’alimenter le feu sacré de l’autel. Et, ces lèvres posèrent les célèbrent questions :
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Je te demande ceci, ô Globalité Constante, réponds moi sincèrement :
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Lequel de ceux qui m’écoutent est vertueux et lequel est malfaisant ?
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Prononce-toi. Et moi-même, suis-je mauvais, ou est-il mauvais, celui qui perversement me tiendra à l’écart de ton salut ?
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Comment ferai-je pour ne pas le juger malfaisant ?
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Je ne sacrifie qu’à la Globalité Constante, à son éclat et à ses plaisirs fougueux. Car, quand le soleil se lève, alors la terre, créée par la Globalité Constante, devient propre. Les eaux courantes deviennent propres. Les eaux des puits deviennent propres. Les eaux de la mer deviennent propres. Les eaux verticales deviennent propres. Toutes les saintes créatures deviennent propres.
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Que la Globalité Constante ne se lève pas et les devas détruiront tous les objets du monde matériel. Mais celui qui offrira un sacrifice à la Globalité Constante, à son éclat et à ses plaisirs fougueux, résistera aux ténèbres et aux devas et à cette mort qui rampe dans l’invisible…
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Médée se retourna vers l’assemblé laissant le feu se consummer :
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« Je suis revenu vers vous pour amener vers le Nirvana, et maintenant que toutes les conditions sont prêtes je vais vous montrer le chemin à suivre. »
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Médée sorti une lame de sa jupe rouge et se trancha la trachée. Le sang commença à couler le long de son coup puis de son torse et immaculât le sol.
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Médée tombât à genoux.
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Tandis que son sang doré écume et bouillonne, les lèvres de l’impératrice se mirent à psalmodier une prière. Puis la voix de Médée s’éleva, ses yeux s’élluminaire d’une couleur rubis. Une Aura l’engloba toute entière. La voix muât et ce n’était plus la sienne mais d’une personne extérieur à son corps. C’est maintenant la Globalité Constante, en « personne » qui parle par la bouche de son prophète agonisant : « Parce que Médée a renoncé au stoïcisme et embrassé le Plaisir, la Globalité Constante lui accorde maintenant la gloire de la vie éternelle jusqu’à la fin du temps infini, comme je récompenserai tous ceux qui suivront ma Vérité »
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Médée leva une deuxième foi sa dague et planta la lame aiguisé au milieu de ses si jolie seins. Tombant en avant sur l’autel, Médée sortit son fouet et serra volontairement contre sa poitrine seul vestige de sa gloire passé...
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'''Espiritu del Caimano''' + 45
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El Caïmano portait une longue tunique de soie rouge, au dessous de laquelle on distinguait les ficelles ô combien affriolantes d'un string noir.
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Perdu dans ses pensées, il avançait dans la salle où s'entremêlaient corps et âmes, dans une chaleur suffocante. La moiteur des corps chauds faisait perler des gouttes de sueur sur son torse viril et velu. Sa tunique lui collait à la peau et l'on pouvait voir ses muscles saillir.
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Dans cette salle se déroulait un spectacle hors du commun, qui transcendait la compréhension humaine. La lumière d'une Lune coruscante pénétrait dans la salle et illuminait tous les corps qui, dans des mouvements lents, s'unifiaient.
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Voir ces êtres ardre de plaisir les uns pour les autres procurait à l'adamantin Caïmano un plaisir indescriptible... Durant cette bacchanale, il éprouva le plus profond regret pour ceux qui n'avaient accès, ou se refusaient l'accès au plaisir ultime.
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Il parcourait la salle où, entre maintes statues callipyges, se mêlaient gémissements extatiques et halètements, et se dit que le Nirvana ouvrait ses portes à tous ces fidèles qui, dans un Requiem à l'amour, offraient le corps à l'Eternité. L'immarcescible amour dont témoignaient les fidèles à leur Déesse avait quelque chose de surréaliste, d'ineffable.
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Dans la pénombre, il distinguait des dos humides portant la traces d'ongles dans la chair, des poitrines piriformes, des amas de corps...
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Le Nirvana les attendait...
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[[Galactor]] + 43
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Alors que l'ambiance était a son summum et que les échanges corporels se rapprochaient de la fusion, de l'union parfaite, Galactor ressentit un frisson traverser son corps de haut en bas, et de l'avant a l'arrière. Il se sentait partir, attiré par une Aura sensuelle qui le guidait vers le plaisir éternel, le tantrisme dans toute sa splendeur, l'accès au Nirvana lui était donc ouvert.
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Dans la sueur des corps et de la chaleur des souffles, le guerrier voyait sa Déesse, dont la bulle avait disparue, s'élever et, plus resplendissante et rougeoyante que jamais, disparaître dans un nuage calorifique et transcendant, elle était partie !
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S'en suivi plusieurs personnes, grand nombre de Reds suivaient la Tantrique Divinité a travers ce nuage, tous accédaient enfin au but recherché, l' aboutissement d'une oeuvre, d'une ère !
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Puis vint le tour de Galactor, son corps s'allégea, ses sens semblait se déconnecter de la réalité, il sentait son Esprit partir, ailleurs, dans un autre monde ! C'est alors qu'une main, qui n'était autre que celle de la Déesse Janus-Jana saisit la sienne, l'attirant délicatement vers le nuage grandissant, son coeur battait a tout rompre, mais il restait calme. Mais a l'instant ou son corps allait s'évaporer, Galactor s'arreta, son regard se figea, et observa la scène.
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Son heure n'était pas encore arrivée !
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Certes son Esprit était prêt a rejoindre le 7ème ciel, mais il lui restait tout de même des choses a accomplir.
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Il porta un doux baiser sur la main de celle qui l'avait guidé jusqu'à la Jouissance et lui avait fait ouvrir les yeux sur ce bas monde, puis la laissa glisser petit a petit jusqu'à la lâcher. Ses sensations revenaient, son corps redevenait le sien plus que jamais. Et alors qu'il se devait a présent de veiller sur toutes les oeuvres qu'avaient accompli tous ses amis parti, il retourna se glisser parmi les corps en ébullition, retrouver son balai, Grabeuh, Macastril et tous les Reds qui avaient repoussé leur départ. L'extase l'attendait encore dans ce bas monde mais bientôt son chemin recroiserait les siens.
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Il regardait partir les siens, ému, triste et heureux a la fois
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'''Sayan69''' + 43
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Sayan le 69ème pétrit tout ce qui lui passait à portée de mains pendant les longues heures d’orgie Tantrique qu’il connut ce soir là.
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Déjà pour lui les semaines et les jours précédents avaient été une montée vers l’extase tant il voyait l’apogée Red et Nataliaque arriver… Il se savait sur le chemin du Nirvana et il comptait bien profiter du voyage !
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Tous les plaisirs, il les goutta ce soir là, palpant mamelons, fesses, corps féminins souvent, masculins parfois, animaux de temps à autre… il lui sembla même à un moment percevoir une chèvre perverse à la frontière de ses perceptions (elle lui glissa un SLURPPPPP tout à fait jouissif à l’oreille…). Il jouit, fit jouir…
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Il se sentait partout à la fois mordillant, subissant agissant…
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Bientôt il ne se sentit plus nulle part.
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Il fit connaissance avec la dématarialité !
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Il était désormais sur le chemin du Nirvana sans possibilité de retour !
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Quelle joie !
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Il voyait au loin se dessiner la silhouette de ses compagnons, de ses déesses…
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Le Nirvana réservait bel et bien l’apogée Tantrique … l’émotion le portait vers lui…Son premier voyage était fini
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Celui de l’éternité commençait !
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'''Sayyadina Corp''' + 40
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Des cris de jouissance partout, les Loutres s’envoyaient en l’air à l’unisson, les femmes & les hommes se mélangeaient dans un pur esprit tantrique…Des personnes avaient amené des appareils photos pour pimenter la Chose…
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[[Sayyadina Corp]] dans une robe somptueusement rouge, avait bien lâché la main de son amour de toujours, le beau et ténébreux [[Solon]]…Elle avait perçu un tressaillement dans son âme, elle le savait depuis toujours, son Homme allait rester, et les chemins qui les avaient unis depuis le début de cette folle Histoire allait se séparé…
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Ce couple contrastait avec la scène ou tant de passion et de sexe s’entrechoquaient, c’était le jour de la Libération, Sayyadina aurait dû être l’une des Commandantes les plus heureuse de la soirée, mais hélas, ce qu’elle désirait le plus au fond d’elle, c’était de rester pour toujours avec son, homme, c’est être qui avait rallumé l’étincelle de sa petite vie, ce jeune homme, fort et câlin à la fois, ce [[Red Tantra]] qui l’avait si bien compris et qui l’avait, par son amour sincère, amener sur la Voie du Nirvana…
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Triste non ?!
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Janus-Jana, élue Misster Bibendum du mois avait sentit cette note de tristesse dans le cœur de la plus Belle créature de la Création. Essayant de se frayer un chemin entre les amoncellements de corps emboîtés, elle se dirigeait tant bien que mal vers sa Loutres Préférés.
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Savant ce qu’ille devait faire, elle effleura la peau de Solon en accompagnant son geste d’un sourire malicieux, puis, l’entité divine s’éleva dans les cieux pour déverser une pluie de plaisir sur la foule.
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Sayyadina qui de ses yeux avait suivi le mouvement gracieux de Janus-Jana fut estomaquée lorsqu’elle posa les yeux à nouveaux sur son chéri d’amour.
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Il était deux !!
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Par un procédé tout tantrique, elle avait réussi à couper à dédoubler l’Ame de Solon…
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L’un resterait ici, et l’autre suivrait sa femme ainsi que ses amis…
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'''Solon''' + 40
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L’orgie battait son plein, Solon sentait une passion immense. Aux cotés de sa rayonnante femme Sayyadina, il avait oublié toutes choses extérieures, seul lui et elle semblaient être présent. L’air était chaud, il sentait la respiration de Sayyadina sur son torse. A chaque va et vient il sentait le plaisir monter, son corps ne faisait maintenant plus qu’un avec sa tendre et chère. L’un contre l’autre, le couple participait à la plus grande orgie tantrique jamais réalisée…
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La vision troublée, il vit Janus-Jana s’élever peu à peu, comme tout les autres… La main de Sayyadina le lâcha, il la sentait s’éloigner progressivement. Sa vision se troublait de plus en plus… Non, non… Solon avait compris qu’il ne rattraperait pas Sayyadina cette fois… Il n’arrivait plus à bouger, le plaisir l’empêchait de bouger, comme s’il n’avait plus aucune force. Il perdit connaissance…
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Des voix, de nombreuses voix, puis plus rien. Solon ouvrit les yeux, il se trouvait toujours au milieu de Palais des Plaisirs, mais il n’y avait plus personne. Sa poitrine lui faisait horriblement mal. En se levant il eu un flash : tout les Reds étaient là, ils souriaient. Il ne comprenait pas, l’instant d’avant il était auprès de sa femme et la il était seul. Le Nirvana avait accueillit l’Empire des Sens, mais il n’était pas de la partie…
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Comment ne pouvait pas être parti ? Lui qui avait tant fait pour, de sa mise en place à sa fin…
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Apres plusieurs minutes, et de nombreuses interrogations sur lui-même il comprit ce qu’il s’était passé. Son âme, qui voulait aller au Nirvana s’était déchirée lors de l’orgie. Sa partie de plaisir était partie au Nirvana, mais l’autre, rouge ne voulais pas partir. Et c’est pourquoi il était toujours la, son empire avait encore besoin de lui, l’autre partie de son âme restait insatisfaite, il avait encore quelque chose à accomplir.
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Il remit son casque, attristé par le départ de ses alliés les plus proches, mais dans un même temps avec eux, puis sortit de Palais de Plaisir..
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'''Chiana''' + 42
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Caressant son alliance, Chiana regardait l'ascension des siens vers ce Nirvana qu'ils avaient tant espéré tous ensemble. La Quête était bouclée, la longue marche avait abouti à la réussite rêvée, parfaite, inéluctable. Quelques Commandants s'étaient levés et avaient combattu ... Quelques ? Deux seulement ... Deux sur plusieurs dizaines avaient fait mieux que subir, geindre ! Ces Commandants avaient reçu ses félicitations et avaient gagné son respect. Deux seulement pour une horde de mous braillards ... La plénitude offerte par le Nirvana serait si douce à côté des gâchis peuplant la Galaxie ... Néo Dracula était déjà parti pour installer leur nid tantrique.
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Quelques regrets toutefois. Certains restaient en arrière, Chiana alla les embrasser et leur offrit un diamant en forme de coeur qui pulsait d'une jolie lumière au rythme des battements du coeur de la Belle Pirate aux Mille Mondes. Elle les embrassa tous doucement, les caressant tendrement. Ils étaient ses "petits angelots", elle avait veillé sur eux depuis toujours, partageant ses moyens, ses finances, ses planètes. Quand le moral baissait, elle était intervenue auprès de chacun avec des paroles encourageantes ou apaisantes. L'Appel du Plaisir se faisait de plus en plus pressant. Chiana les admirait pour ce courage tout tantrique, cette volonté farouche de garder le rêve accessible à de nouveaux compagnons ou pour cette volonté si belle de recréer là où rien n'avait survécu. La Déesse appelait, le Plaisir si attendu appelait aussi. Les regards irradiaient de la Joie des journées passées à se sentir "Frère" ou "Soeur", les coeurs se parlaient maintenant directement, les émotions répondaient aux émotions. Rester ? C'était encore perdre son Beau Vampire pour partager sereinement l'existance irréelle des Barbares ...
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Chiana laissa courir son doigt sur le visage des "petits" qu'elle avait couvés. Galactor, le Mignon Tout Plein, Macastril, si tendre derrière sa cuirasse, Sayan le 69ème, louant sa Sainte Natalie ... D'autres restaient, ayant promis de veiller à l'héritage laissé derrière ... Grabeuh eut droit à un baiser sur le front et à un sourire d'encouragement derrière ses platines ... Le Barde restait, il chanterait les louanges des Preux, il pourrait enseigner ce qui fut quand les petits crieraient leurs inepties sur ce qu'ils croyaient être. Elle fit envoyer un petit diamant en forme de larmes aux adversaires qu'elle avait apprécié. Tyrian, motivé et si tendre, Wensicia, teigneuse et organisée, Mablane, hurlant mais toujours digne, L'Ibis, toujours si exotique et respectable. Elle repensa à ceux qui avaient gagné quelques doux sentiments : Laura Lee dont la trahison des Red Tantras fut si dignement accomplie, Lanfeust qui avait toujours garder le sourire quand les coups les plus bas lui étaient envoyés. Dans sa robe de mariée, elle se plaça aux côtés de l'Elu de son Coeur, ce fier Vampire si discret mais si aimant et si attachant. Elle attendait dans la clarté tantrique que les corps s'élèvent pour envoyer à la Galaxie un dernier bisou d'adieu.
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[[Angelus L Oméga]] + 43
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Ils avaient réussi.
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Leur mission était accomplie. L’Ultime Dessein, le Choix Final, l’Accomplissement du Tantrisme, la Vague Rouge. La galaxie était rouge, rouge de leur passion, rouge de leur dévouement. Leur message avait été gravé et dans la roche, et dans les cœurs, immortelle relique de leur sagesse. Leur Amour s’était déversé, touchant tout un chacun. Ils avaient réalisé leur Devoir, le partage de leur connaissance, le partage de leur philosophie de vie, leur partage de cette joie débordante qui les habitait. Ils avaient éclairés Origine de leur rouge resplendissant, comme un soleil pourpre, se propageant tel un sourire. Seuls quelques fous s’obstinaient encore à être dans l’erreur, mais le mensonge serait obligé de se soumettre devant cette preuve éclatante.
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C’était l’heure du départ. Le repos du guerrier, le temps d’une nouvelle génération conservant l’enseignement de ses aïeuls. Ils avaient fait leur temps, ils avaient brillamment mené Origine pendant tout ces mois. Maintenant, ils avaient atteint l’apothéose. C’était leur heure de gloire. Ils étaient des êtres accomplis, et ils allaient recevoir leur récompense, LA récompense.
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Aujourd’hui, ils célébraient cette victoire, leur victoire.
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Victoire de l’Amour sur la haine.
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Victoire de la Liberté sur le conditionnement.
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Victoire de l’Oblativité sur l’égoïsme.
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Victoire du Plaisir sur l’abstinence.
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Victoire de la Passion sur l’incertitude.
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Victoire de la Vérité sur le mensonge.
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Angelus avait mené son peuple à la félicité. Il avait acquis le respect de ses pairs, un empire parmi les plus étendu, les plus riches et les plus puissants. Il avait su défendre ses idées brillamment, s’attirer une réputation redoutable sur le plan diplomatique. Il avait enrichi la pensée tantrique et participer à sa propagation. Mais plus que son peuple, c’était une galaxie qu’il avait aidé à émanciper.
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Il était l’heure de la Dernière Cérémonie, la Célébration Finale, le Grand Départ.
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Après avoir sauvé une galaxie, c’était à leur tour d’atteindre la lumière.
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C’était un mélange total des corps. Un véritable bordel comme seul les Reds peuvent en faire. De la peau partout, des lèvres dont on ignore et le type et le propriétaire, des courbes, de la sueur, des gémissements.
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Joie. Passion. Jouissance.
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Ca ondule, ça frissonne, ça jouit dans cet océan de plaisir pur.
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Les orgasmes s’enchaînent en vagues successives, les muscles se bandent, les cris s’étirent, les ongles s’enfoncent.
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Souffles bestiaux. Chaleur qui ruisselle. Contact.
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Angelus est en compagnie de sa semblable Thanatos. Ils transpirent d’Amour, leurs yeux brillent d’admiration pour eux-même et pour ce phénomène cosmique qui prend possession de leurs corps. La Passion les étreint. Plus rien n’existe d’autre que leur corps en fusion, s’accordant à l’unisson. Leurs mouvements sont en harmonie parfaite, ondes sensuelles. Angelus pénétrait l’âme de sa compagne, partageant de manière fusionnelle toutes leurs sensations. Ils avaient pensé au mariage, mais quelle plus belle célébration que celle-ci, au milieu de leurs compagnons de vie, sous le regard rempli d’Amour de leur divinité vénérée. Ils vivaient le tantrisme. Et le tantrisme les vivait.
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Les ailes d’Angelus, brûlantes comme jamais, parcourues de flammèches frissonnantes au rythme de leur passion, s’emboîtent à la perfection avec celles blanches et pures de Thanatos, formant une bulle autour de leurs corps en ébullition. Hors du temps. Hors de l’espace. Les corps se touchent et ne veulent plus se séparer. Chacun est envahi d’un appétit insatiable de l’autre. Les corps s’attirent mutuellement par une force céleste.
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Chacun des Reds Tantra ressent la plénitude l’envahir toujours plus chaque seconde. Une délicieuse et profonde sensation s’installe, grisante, divine. Une quantité innombrables de perceptions diverses, magnifiques traversent leur corps enfiévrés. Chaque fibre, chaque cellule de leur corps chante un cantique glorieux qui occulte toutes leurs pensées. Leurs convulsions de plaisir hurlent leur extase. La vue se brouille sur le rouge omniprésent. Rouge vermeil de la peau, rouge cramoisi du feu de bois reflétant leur béatitude ardente sur leurs pupilles, rouge pourpre des tissus caressant leur peau brûlante. L’odeur de la sueur, de l’encens, de l’haleine se transforment en un tout voluptueux. Une immense vague de sensations chaudes emportent les esprits. Ils se confondent. Il n’y a plus d’individualités, ils forment un tout. Ils se fondent l’un dans l’autre. Il n’y a plus de souffrances, il n’y a que félicité. Leur exaltation s’amplifie toujours plus. Ils ne sont plus eux-mêmes, ils sont quelque chose de plus grand, des esprits en parfaite communion. Le rythme des cris augmente. La jouissance s’enfle, grandit, domine.
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Ils ne sont plus corps, ils sont esprit. Esprit unique.
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Et puis, ils ne sont plus.
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Ils sont autre.
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Ils ont gagné le Nirvana.
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Origine, ceux qui sont partis te saluent !
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Version actuelle datée du 28 juillet 2010 à 07:56

In Voluptate Veritas marque l'ascension collective au Nirvana des principaux dirigeants Reds T au faite de leur gloire après la réalisation de leur grand dessein Red Galaxy.

Cet ultime message d'amour représente aussi la fin, volontaire, de l'Empire des Sens et la libération de ses planètes toutes de rouges teintées.


Janus-Jana +62


Janus-Jana était au centre de la crypte du Palais des Plaisirs. C'était une salle immense, tendue de voilages rouges, recouverte d'un dôme de verre pharaonique au travers duquel l'on pouvait embrasser l'univers du regard. Une voie lactée s'étendait paresseusement, de la lune aux deux soleils vermillions d'Origine. Une léger souffle alizéen faisait danser les voilages, accompagnant la douce lueur rougeoyante de ce crépuscule tantrique.

Les citoyens de l'Empire des Sens au grand complet formaient une ronde autour de l'entité divine, qui elle était plongée dans une intense médiation. Ils formaient trois cercles d'Amour, regroupant leurs énergies afin de célébrer l'ultime réussite, l'accomplissement du grand dessein, l'avènement de Red Galaxy.

Le premier cercle se composait des Reds T eux-mêmes, fidèles parmi les fidèles. La Princesse Déesse Médée, revenue dans le monde matériel pour accomplir le grand dessein, faisait jouer son fouet. La Divine Salope, Chiana, ne quittait plus son Prince Vampire, Néo Dracula. Tous étaient présents : les trois êtres ailés, Angelus L Oméga, Thanatos et l'Angelo s'étaient posés à terre aux côtés du Grand Chambellan Solon et de la farouche Généralissime Sayyadina Corp, du Protoss Grabeuh, de l'Amiral Straken, du Mignon Guerrier de la Déesse Galactor, de la belle Yulée et de son fils à naître, du maquereau pervers Macastril et son homme de main Ridenow, de l'Empereur Nataliaque Sayan69, du fidèle homme d'affaire Eowei, de la psychanalyste Kela, du prophète Zacharias. La chaleur de l'Oeil de l'Aube les entourait de son Amour. On aurait presque pu ressentir sa présence comme celle de Caiman Holding, Eiganjo, Chil Powo ou Chevrozer.

Ils étaient entourés d'un second cercle de fidèles partisans et alliés. Il y avait là l'ensemble de leurs amis helvètes, dont Ocean, Guillaume Tell, Bliz et Ricola. Ils étaient aux côtés des meilleurs élèves de l'école impériale, en passe d'être admis dans le Saint des Saints tantriques, tels que Hopplitte, Andrevon, Hasdrubal, Archevèque et Arya Av Vikern.

Le troisième cercle était composé de simples citoyens de l'Empire des Sens, qui avaient eux aussi été conviés à cette orgie divinement tantrique. Découvrant pour la plupart les ors et les fastes du Palais des Plaisirs, ils parcouraient de leurs yeux ébahis la salle et les invités, n'osant encore participer ouvertement, ne sachant trop ce qui les attendait…quelques barbares, badauds plongés dans leur ignorance, erraient autour du Palais, en quête des miettes de la fête.

¤

Janus-Jana entrait peu à peu en lévitation, se soulevant légèrement du sol et tournant doucement sur ille-même. D'aucun observèrent alors comme un étrange mouvement, à peine perceptible, au sein de la bulle fœtale, dont les vaisseaux semblaient comme entrer en ébullition.

Autour d'Ille les corps commençaient à s'entremêler, tendrement bercés par le rythme des deux coeurs divins. Les participants, entraînés par la sensualité exacerbée des icônes tantriques s'unissaient peu à peu dans un même mouvement, traversant les dernières barrières morales et hiérarchiques, dans la plus pure égalité tantrique.

Janus-Jana ille-même se sentait emportée par la vague d'Amour Absolu qui traversait le Palais des Plaisirs. Touchée de tant de joie partagée, ille sentait sa bulle protectrice fondre devant tant de sensualité. Portée par l'électricité orgasmique, elle avait l'impression d'être en chacun des siens, de ressentir le plaisir de chacun d'eux, comme si elle abandonnait pour un soir son enveloppe divine pour devenir le souffle sensuel du tantrisme qui vivait en chacun des croyants.

C'est ainsi que Janus-Jana atteint l'extase, au moment même ou les Reds T plongèrent dans la jouissance collective. L'entité fut emportée par un Plaisir si fort qu'elle sentit son corps se scinder. A climax de sa gloire galactique, Janus-Jana, traversant une nouvelle fois la petite mort, entra dans l'éternelle félicité du Nirvana.

¤

Lorsque les croyants furent sortis de leur torpeur sensuelle par une immense onde de lumière chatoyante, Janus-Jana n'était plus parmi eux.

A cet instant précis, quelque part dans l'espace interstellaire, dans un univers de lait et de miel, Mata Hari et Al-Kashi se réveillèrent, tendrement enlacés, libres et nus.

Leur Amour Absolu avait ouvert la porte de l'éternité, pour eux-mêmes et pour leurs compagnons de route.



Grabeuh + 52


Grabeuh était aux anges. Comment ne pas recevoir et donner encore plus ? L'amour fusait dans toutes les directions. Il sentait le plaisir rayonner dans toute la pièce, dans tout le palais. Même les plus froids de tous les commandants se seraient sentis remplis d'une extase miraculeuse.

Mais on voyait des larmes couler sur les joues du Protoss. De la tristesse ? De la joie ? Il ne saurait jamais le dire. Il y avait en fait un peu des deux. La joie immense de voir ses compagnons s'en aller dans les plaines verdoyantes du Nirvana. Et en même temps, il allait se sentir bien seul. Sans sa Chiana et son Vampire préféré, sans sa Thanatos et sa batte, sans son Angelus dont la connaissance n'avait d'égale d'égale que son courage, sans son Sayan, 69eme du nom et surtout sans son entité divine, Janus-Jana...


Car Grabeuh avait décidé de ne pas partir. Il restait tant d'amour à donner en Origine...



Macastril + 52


Fusion des corps et des esprits. L’instant T, l’instant Red T était arrivé.

Macastril se tenait là, allongé dans une fosse de coussins, à demi nu, un verre à la main. Plusieurs lanternes murales posaient sur son torse velu une lumière rouge tamisée. Il sortit une clope de la poche de son jean, l’alluma, la porta à sa bouche. Il en aspirait la première bouffée quand il vit les trois femmes descendre vers lui.

Il les connaissait chacune par leur nom : la rousse Katarina, la brune Rachel et la blonde Céline, toutes trois en tenue d’Eve. Katarina, tout particulièrement, ne portait pour tout vêtement qu’un bracelet de cheville doré, qui épousait la délicatesse de sa divine cheville. Les apparitions se posèrent dans la fosse, entourant Macastril. Chacune s’était parfumée d’une essence rare et subtile… et s’était ointe d’huiles. Leur peau luisait sous la chaude semi-obscurité, soulignant les rondeurs avantageuses.

Céline la première toucha Macastril. Elle posa sur les yeux de l’homme un bandeau de tissu noir, qu’elle noua délicatement derrière sa tête. Elle se mit ensuite à lui caresser doucement la poitrine, tandis que les deux autres faisaient habilement glisser son futal, suivi fort peu de temps après du malheureux slibard. L’homme était entièrement nu quand Rachel prit sa main dans la sienne et la guida, la faisant toucher son ventre, effleurer sa poitrine, redescendre sur ses hanches… Tandis que Katarina faisait de même avec l’autre main de Macastril. Le commandant était de plus en plus décontenancé, partagé entre ces deux abîmes de sensualité opposés, privé de la vue, s’abandonnant aux délices du toucher.

Les trois femmes se mirent alors à le caresser de concert, faisant jouer leurs mains expertes sur la totalité de son corps. L’une d’elle, il n’aurait su dire laquelle, embrassa son entrejambe, fit jouer sa langue sur ses cuisses, son ventre… et saisit son sexe entre ses mains. Elle fit courir ses lèvres sur lui, le lapant sans pour autant aller plus loin, rendant Macastril fou d’impatience, puis l’engloutit finalement et lui administra une magistrale fellation, tandis que les deux autres créatures se faisaient de plus en plus insistantes.

La fellation s’arrêta au moment où il allait atteindre le paroxysme de l’excitation, et il sentit que l’une des femmes le chevauchait. Elle se collait à lui, forçant la pénétration, son corps huilé glissant sur celui du commandant en une étreinte douce tout d’abord, puis de plus en plus effrénée, haletante, hurlante. Macastril se retourna, la faisant passer sous lui, mais la femme se retira, lui échappant, et une autre vint le plaquer sur les coussins. Le premier coït fit place à un second, plus torride encore, et l’homme changea à nouveau de partenaire, encore et encore, allant et venant en elles, en une infinité de positions et de postures. Il jouit autant de fois qu’il le put, en une symphonie de souffles rauques et de hurlements stridents.

Quand tout fut terminé, et que les trois sœurs satisfaites se furent endormies, Macastril, chancelant, trempé de sueur et vidé de ses dernières énergies, trouva tout de même la force de se traîner jusqu’au bord de la fosse, agrippant ses quelques vêtements qu’il avait pu rassembler.

Il parvint finalement, au prix de coûteux efforts, à sortir et à tituber jusqu’à la sortie de l’orgie tantrique. Il passa presque inaperçu, se faufilant gauchement entre les divers oasis de plaisir où s’ébattaient ses compagnons tantriques…

Macastril parvint à la sortie presque habillé. Il franchit le pas de la porte.

Désolé les mecs… Le plaisir du Nirvana, pas de problème… Mais votre Nirvana n’est pas le mien. Et le suicide tantrique, très peu pour moi !

Il s’éloigna, passant une veste par-dessus sa nudité. Il espéra vaguement, mais sans trop y croire, ne pas s’être fait repérer.

La nuit était claire. Les lunes de Newdeun brillaient… Mais un autre astre, légèrement plus petit brillait également dans le ciel. Une petite bulle rouge, dans laquelle deux formes semblaient étrangement s’enlacer…

Une nouvelle étoile prenait place dans le panthéon d’Origine.

Macastril la salua en pensée, puis il passa son chemin.



Un chapitre se ferme…

Un autre s’ouvre.

Puissions-nous, Originaires, en être dignes.



Néo Dracula + 50

Gagné par le huitième ciel tantrique, Néo Dracula jouissait de cet immense moment orgiaque avec ses camarades.

La chaleur exquise de la salle ne faisait qu'amplifier la jouissance générale, faisant rougir les visages suaves des Reds.

Mais soudain, alors que les cris d’extrêmes sensations se faisaient entendre, le temps s'était figé aux yeux du vampire.

Le Tantrique Buveur de sang voyait en effet ses compagnons figés en pleines prouesses sexuelles, lui même immobilisé et seulement doté de la vue. Dans cet instant à la nature plutôt surnaturelle, le plaisir du vampire grimpait en flèche, à son agréable surprise.

À présent, le plaisir submergeait tellement Néo Dracula qu'il s'attendait même à une implosion de son corps, les flux de plaisir étant tellement intenses. Doté de l'usage de sa voix, le vampire aurait certainement laisser échapper un cri, un de ces cris qui vous pourfendent les tympans comme si de rien n'était.

Et alors soudain du blanc. Blanc progressant en rose. Rose dérivant au rouge. Le vampire constatait une sorte de colonne dans laquelle il semblait s'élever à grande une vitesse, colonne décorée de motifs Tantriques et de paysages de grands monuments de Plaisirs. Il avait retrouvé ses sens. La crypte du Palais des Plaisirs devait être lointaine.


Néo Dracula s'élevait vers le Nirvana. Le même plaisir ultime qui l'avait arraché d' Origine l'accompagnait toujours, étouffant sa surprise.

Puis son ascension s'arrêta. La simple vue du décor qui l'avait attendu repoussait encore davantage le plaisir qu'il éprouvait.


Il n'était pas encore au bout de ses émotions : Devant lui se tenait Al-Kashi et Mata Hari ! Ils souriaient d'avoir ouvert les portes du Nirvana à leur serviteur Vampire préféré...

En s'inclinant devant eux, le vampire ne put retenir un flot de larmes : des larmes de pur bonheur Tantrique...

Alors, un gloussement de bonheur venait de se produire dans son dos.

Avec de l'amour qu'il n'avait encore jamais vécu aussi intensément, Néo Dracula vit s'avancer sa resplendissante femme pirate, portant encore sa tenue de mariée...

Leurs compagnons arrivaient tour à tour. Néo Dracula se plaça au coté de sa Belle Chiana, observant avec elle l’arrivée de leurs compagnons Tantriques.

La famille allait enfin se compléter pour rester unie jusqu'à la fin des temps.



Médée + 50

Un soleil rouge se couchait sur la plaine de Colchide. Des milliers de feu s’allumèrent en quelques minutes pour permettre aux milliers d’hommes et de femmes présentent de pouvoir fêter la Grande Messe du Plaisir. La grande Déesse Médée était revenu sur la planète originaire de la Red T pour présider la cérémonie juste après la disparition de Janus-Jana.

Après quelques heures, le rassemblement c’était transformé en orgie à des dimensions encore jamais atteinte dans la galaxie. L’alcool coulait à flot et des milliers de litres d’haoma avait été bu. Médée présidait la cérémonie impie. Des mages plongés dans leur état second, formait un cercle, écoutant Médée tout en profitant de divers plaisir Certains vases d’Hamoa, suite à un mauvais mouvement d’un mage, volèrent en éclat et l’haoma doré se mêla à l’or de sécrétions corporelles présentent dans la plaine.

Médée ne quittais pas sa position qu’elle s’était ordonnée pour présider ce rituel. Quand à Médée, elle ne prêta aucune attention jars brisé. Elle poursuivit le rituel, les yeux rivés à la flamme de l’autel. Les flammes jaunes rugissant des feux voisins illuminait toujours autant le ciel. Entre-temps, Médée continuait d’alimenter le feu sacré de l’autel. Et, ces lèvres posèrent les célèbrent questions : Je te demande ceci, ô Globalité Constante, réponds moi sincèrement : Lequel de ceux qui m’écoutent est vertueux et lequel est malfaisant ? Prononce-toi. Et moi-même, suis-je mauvais, ou est-il mauvais, celui qui perversement me tiendra à l’écart de ton salut ? Comment ferai-je pour ne pas le juger malfaisant ?

Je ne sacrifie qu’à la Globalité Constante, à son éclat et à ses plaisirs fougueux. Car, quand le soleil se lève, alors la terre, créée par la Globalité Constante, devient propre. Les eaux courantes deviennent propres. Les eaux des puits deviennent propres. Les eaux de la mer deviennent propres. Les eaux verticales deviennent propres. Toutes les saintes créatures deviennent propres. Que la Globalité Constante ne se lève pas et les devas détruiront tous les objets du monde matériel. Mais celui qui offrira un sacrifice à la Globalité Constante, à son éclat et à ses plaisirs fougueux, résistera aux ténèbres et aux devas et à cette mort qui rampe dans l’invisible…

Médée se retourna vers l’assemblé laissant le feu se consummer : « Je suis revenu vers vous pour amener vers le Nirvana, et maintenant que toutes les conditions sont prêtes je vais vous montrer le chemin à suivre. »

Médée sorti une lame de sa jupe rouge et se trancha la trachée. Le sang commença à couler le long de son coup puis de son torse et immaculât le sol. Médée tombât à genoux. Tandis que son sang doré écume et bouillonne, les lèvres de l’impératrice se mirent à psalmodier une prière. Puis la voix de Médée s’éleva, ses yeux s’élluminaire d’une couleur rubis. Une Aura l’engloba toute entière. La voix muât et ce n’était plus la sienne mais d’une personne extérieur à son corps. C’est maintenant la Globalité Constante, en « personne » qui parle par la bouche de son prophète agonisant : « Parce que Médée a renoncé au stoïcisme et embrassé le Plaisir, la Globalité Constante lui accorde maintenant la gloire de la vie éternelle jusqu’à la fin du temps infini, comme je récompenserai tous ceux qui suivront ma Vérité »

Médée leva une deuxième foi sa dague et planta la lame aiguisé au milieu de ses si jolie seins. Tombant en avant sur l’autel, Médée sortit son fouet et serra volontairement contre sa poitrine seul vestige de sa gloire passé...



Espiritu del Caimano + 45

El Caïmano portait une longue tunique de soie rouge, au dessous de laquelle on distinguait les ficelles ô combien affriolantes d'un string noir.

Perdu dans ses pensées, il avançait dans la salle où s'entremêlaient corps et âmes, dans une chaleur suffocante. La moiteur des corps chauds faisait perler des gouttes de sueur sur son torse viril et velu. Sa tunique lui collait à la peau et l'on pouvait voir ses muscles saillir.

Dans cette salle se déroulait un spectacle hors du commun, qui transcendait la compréhension humaine. La lumière d'une Lune coruscante pénétrait dans la salle et illuminait tous les corps qui, dans des mouvements lents, s'unifiaient.

Voir ces êtres ardre de plaisir les uns pour les autres procurait à l'adamantin Caïmano un plaisir indescriptible... Durant cette bacchanale, il éprouva le plus profond regret pour ceux qui n'avaient accès, ou se refusaient l'accès au plaisir ultime.

Il parcourait la salle où, entre maintes statues callipyges, se mêlaient gémissements extatiques et halètements, et se dit que le Nirvana ouvrait ses portes à tous ces fidèles qui, dans un Requiem à l'amour, offraient le corps à l'Eternité. L'immarcescible amour dont témoignaient les fidèles à leur Déesse avait quelque chose de surréaliste, d'ineffable.

Dans la pénombre, il distinguait des dos humides portant la traces d'ongles dans la chair, des poitrines piriformes, des amas de corps...

Le Nirvana les attendait...



Galactor + 43


Alors que l'ambiance était a son summum et que les échanges corporels se rapprochaient de la fusion, de l'union parfaite, Galactor ressentit un frisson traverser son corps de haut en bas, et de l'avant a l'arrière. Il se sentait partir, attiré par une Aura sensuelle qui le guidait vers le plaisir éternel, le tantrisme dans toute sa splendeur, l'accès au Nirvana lui était donc ouvert.

Dans la sueur des corps et de la chaleur des souffles, le guerrier voyait sa Déesse, dont la bulle avait disparue, s'élever et, plus resplendissante et rougeoyante que jamais, disparaître dans un nuage calorifique et transcendant, elle était partie !


S'en suivi plusieurs personnes, grand nombre de Reds suivaient la Tantrique Divinité a travers ce nuage, tous accédaient enfin au but recherché, l' aboutissement d'une oeuvre, d'une ère !

Puis vint le tour de Galactor, son corps s'allégea, ses sens semblait se déconnecter de la réalité, il sentait son Esprit partir, ailleurs, dans un autre monde ! C'est alors qu'une main, qui n'était autre que celle de la Déesse Janus-Jana saisit la sienne, l'attirant délicatement vers le nuage grandissant, son coeur battait a tout rompre, mais il restait calme. Mais a l'instant ou son corps allait s'évaporer, Galactor s'arreta, son regard se figea, et observa la scène.

Son heure n'était pas encore arrivée !

Certes son Esprit était prêt a rejoindre le 7ème ciel, mais il lui restait tout de même des choses a accomplir.

Il porta un doux baiser sur la main de celle qui l'avait guidé jusqu'à la Jouissance et lui avait fait ouvrir les yeux sur ce bas monde, puis la laissa glisser petit a petit jusqu'à la lâcher. Ses sensations revenaient, son corps redevenait le sien plus que jamais. Et alors qu'il se devait a présent de veiller sur toutes les oeuvres qu'avaient accompli tous ses amis parti, il retourna se glisser parmi les corps en ébullition, retrouver son balai, Grabeuh, Macastril et tous les Reds qui avaient repoussé leur départ. L'extase l'attendait encore dans ce bas monde mais bientôt son chemin recroiserait les siens.

Il regardait partir les siens, ému, triste et heureux a la fois


Sayan69 + 43

Sayan le 69ème pétrit tout ce qui lui passait à portée de mains pendant les longues heures d’orgie Tantrique qu’il connut ce soir là.


Déjà pour lui les semaines et les jours précédents avaient été une montée vers l’extase tant il voyait l’apogée Red et Nataliaque arriver… Il se savait sur le chemin du Nirvana et il comptait bien profiter du voyage !


Tous les plaisirs, il les goutta ce soir là, palpant mamelons, fesses, corps féminins souvent, masculins parfois, animaux de temps à autre… il lui sembla même à un moment percevoir une chèvre perverse à la frontière de ses perceptions (elle lui glissa un SLURPPPPP tout à fait jouissif à l’oreille…). Il jouit, fit jouir…


Il se sentait partout à la fois mordillant, subissant agissant…


Bientôt il ne se sentit plus nulle part.


Il fit connaissance avec la dématarialité !

Il était désormais sur le chemin du Nirvana sans possibilité de retour !

Quelle joie !


Il voyait au loin se dessiner la silhouette de ses compagnons, de ses déesses…

Le Nirvana réservait bel et bien l’apogée Tantrique … l’émotion le portait vers lui…Son premier voyage était fini


Celui de l’éternité commençait !



Sayyadina Corp + 40

Des cris de jouissance partout, les Loutres s’envoyaient en l’air à l’unisson, les femmes & les hommes se mélangeaient dans un pur esprit tantrique…Des personnes avaient amené des appareils photos pour pimenter la Chose…

Sayyadina Corp dans une robe somptueusement rouge, avait bien lâché la main de son amour de toujours, le beau et ténébreux Solon…Elle avait perçu un tressaillement dans son âme, elle le savait depuis toujours, son Homme allait rester, et les chemins qui les avaient unis depuis le début de cette folle Histoire allait se séparé…


Ce couple contrastait avec la scène ou tant de passion et de sexe s’entrechoquaient, c’était le jour de la Libération, Sayyadina aurait dû être l’une des Commandantes les plus heureuse de la soirée, mais hélas, ce qu’elle désirait le plus au fond d’elle, c’était de rester pour toujours avec son, homme, c’est être qui avait rallumé l’étincelle de sa petite vie, ce jeune homme, fort et câlin à la fois, ce Red Tantra qui l’avait si bien compris et qui l’avait, par son amour sincère, amener sur la Voie du Nirvana…

Triste non ?!

Janus-Jana, élue Misster Bibendum du mois avait sentit cette note de tristesse dans le cœur de la plus Belle créature de la Création. Essayant de se frayer un chemin entre les amoncellements de corps emboîtés, elle se dirigeait tant bien que mal vers sa Loutres Préférés. Savant ce qu’ille devait faire, elle effleura la peau de Solon en accompagnant son geste d’un sourire malicieux, puis, l’entité divine s’éleva dans les cieux pour déverser une pluie de plaisir sur la foule.

Sayyadina qui de ses yeux avait suivi le mouvement gracieux de Janus-Jana fut estomaquée lorsqu’elle posa les yeux à nouveaux sur son chéri d’amour.

Il était deux !!

Par un procédé tout tantrique, elle avait réussi à couper à dédoubler l’Ame de Solon…

L’un resterait ici, et l’autre suivrait sa femme ainsi que ses amis…




Solon + 40

L’orgie battait son plein, Solon sentait une passion immense. Aux cotés de sa rayonnante femme Sayyadina, il avait oublié toutes choses extérieures, seul lui et elle semblaient être présent. L’air était chaud, il sentait la respiration de Sayyadina sur son torse. A chaque va et vient il sentait le plaisir monter, son corps ne faisait maintenant plus qu’un avec sa tendre et chère. L’un contre l’autre, le couple participait à la plus grande orgie tantrique jamais réalisée…

La vision troublée, il vit Janus-Jana s’élever peu à peu, comme tout les autres… La main de Sayyadina le lâcha, il la sentait s’éloigner progressivement. Sa vision se troublait de plus en plus… Non, non… Solon avait compris qu’il ne rattraperait pas Sayyadina cette fois… Il n’arrivait plus à bouger, le plaisir l’empêchait de bouger, comme s’il n’avait plus aucune force. Il perdit connaissance…

Des voix, de nombreuses voix, puis plus rien. Solon ouvrit les yeux, il se trouvait toujours au milieu de Palais des Plaisirs, mais il n’y avait plus personne. Sa poitrine lui faisait horriblement mal. En se levant il eu un flash : tout les Reds étaient là, ils souriaient. Il ne comprenait pas, l’instant d’avant il était auprès de sa femme et la il était seul. Le Nirvana avait accueillit l’Empire des Sens, mais il n’était pas de la partie… Comment ne pouvait pas être parti ? Lui qui avait tant fait pour, de sa mise en place à sa fin…

Apres plusieurs minutes, et de nombreuses interrogations sur lui-même il comprit ce qu’il s’était passé. Son âme, qui voulait aller au Nirvana s’était déchirée lors de l’orgie. Sa partie de plaisir était partie au Nirvana, mais l’autre, rouge ne voulais pas partir. Et c’est pourquoi il était toujours la, son empire avait encore besoin de lui, l’autre partie de son âme restait insatisfaite, il avait encore quelque chose à accomplir.

Il remit son casque, attristé par le départ de ses alliés les plus proches, mais dans un même temps avec eux, puis sortit de Palais de Plaisir..



Chiana + 42

Caressant son alliance, Chiana regardait l'ascension des siens vers ce Nirvana qu'ils avaient tant espéré tous ensemble. La Quête était bouclée, la longue marche avait abouti à la réussite rêvée, parfaite, inéluctable. Quelques Commandants s'étaient levés et avaient combattu ... Quelques ? Deux seulement ... Deux sur plusieurs dizaines avaient fait mieux que subir, geindre ! Ces Commandants avaient reçu ses félicitations et avaient gagné son respect. Deux seulement pour une horde de mous braillards ... La plénitude offerte par le Nirvana serait si douce à côté des gâchis peuplant la Galaxie ... Néo Dracula était déjà parti pour installer leur nid tantrique.

Quelques regrets toutefois. Certains restaient en arrière, Chiana alla les embrasser et leur offrit un diamant en forme de coeur qui pulsait d'une jolie lumière au rythme des battements du coeur de la Belle Pirate aux Mille Mondes. Elle les embrassa tous doucement, les caressant tendrement. Ils étaient ses "petits angelots", elle avait veillé sur eux depuis toujours, partageant ses moyens, ses finances, ses planètes. Quand le moral baissait, elle était intervenue auprès de chacun avec des paroles encourageantes ou apaisantes. L'Appel du Plaisir se faisait de plus en plus pressant. Chiana les admirait pour ce courage tout tantrique, cette volonté farouche de garder le rêve accessible à de nouveaux compagnons ou pour cette volonté si belle de recréer là où rien n'avait survécu. La Déesse appelait, le Plaisir si attendu appelait aussi. Les regards irradiaient de la Joie des journées passées à se sentir "Frère" ou "Soeur", les coeurs se parlaient maintenant directement, les émotions répondaient aux émotions. Rester ? C'était encore perdre son Beau Vampire pour partager sereinement l'existance irréelle des Barbares ...

Chiana laissa courir son doigt sur le visage des "petits" qu'elle avait couvés. Galactor, le Mignon Tout Plein, Macastril, si tendre derrière sa cuirasse, Sayan le 69ème, louant sa Sainte Natalie ... D'autres restaient, ayant promis de veiller à l'héritage laissé derrière ... Grabeuh eut droit à un baiser sur le front et à un sourire d'encouragement derrière ses platines ... Le Barde restait, il chanterait les louanges des Preux, il pourrait enseigner ce qui fut quand les petits crieraient leurs inepties sur ce qu'ils croyaient être. Elle fit envoyer un petit diamant en forme de larmes aux adversaires qu'elle avait apprécié. Tyrian, motivé et si tendre, Wensicia, teigneuse et organisée, Mablane, hurlant mais toujours digne, L'Ibis, toujours si exotique et respectable. Elle repensa à ceux qui avaient gagné quelques doux sentiments : Laura Lee dont la trahison des Red Tantras fut si dignement accomplie, Lanfeust qui avait toujours garder le sourire quand les coups les plus bas lui étaient envoyés. Dans sa robe de mariée, elle se plaça aux côtés de l'Elu de son Coeur, ce fier Vampire si discret mais si aimant et si attachant. Elle attendait dans la clarté tantrique que les corps s'élèvent pour envoyer à la Galaxie un dernier bisou d'adieu.




Angelus L Oméga + 43

Ils avaient réussi. Leur mission était accomplie. L’Ultime Dessein, le Choix Final, l’Accomplissement du Tantrisme, la Vague Rouge. La galaxie était rouge, rouge de leur passion, rouge de leur dévouement. Leur message avait été gravé et dans la roche, et dans les cœurs, immortelle relique de leur sagesse. Leur Amour s’était déversé, touchant tout un chacun. Ils avaient réalisé leur Devoir, le partage de leur connaissance, le partage de leur philosophie de vie, leur partage de cette joie débordante qui les habitait. Ils avaient éclairés Origine de leur rouge resplendissant, comme un soleil pourpre, se propageant tel un sourire. Seuls quelques fous s’obstinaient encore à être dans l’erreur, mais le mensonge serait obligé de se soumettre devant cette preuve éclatante.

C’était l’heure du départ. Le repos du guerrier, le temps d’une nouvelle génération conservant l’enseignement de ses aïeuls. Ils avaient fait leur temps, ils avaient brillamment mené Origine pendant tout ces mois. Maintenant, ils avaient atteint l’apothéose. C’était leur heure de gloire. Ils étaient des êtres accomplis, et ils allaient recevoir leur récompense, LA récompense.

Aujourd’hui, ils célébraient cette victoire, leur victoire. Victoire de l’Amour sur la haine. Victoire de la Liberté sur le conditionnement. Victoire de l’Oblativité sur l’égoïsme. Victoire du Plaisir sur l’abstinence. Victoire de la Passion sur l’incertitude. Victoire de la Vérité sur le mensonge.

Angelus avait mené son peuple à la félicité. Il avait acquis le respect de ses pairs, un empire parmi les plus étendu, les plus riches et les plus puissants. Il avait su défendre ses idées brillamment, s’attirer une réputation redoutable sur le plan diplomatique. Il avait enrichi la pensée tantrique et participer à sa propagation. Mais plus que son peuple, c’était une galaxie qu’il avait aidé à émanciper.

Il était l’heure de la Dernière Cérémonie, la Célébration Finale, le Grand Départ. Après avoir sauvé une galaxie, c’était à leur tour d’atteindre la lumière.

C’était un mélange total des corps. Un véritable bordel comme seul les Reds peuvent en faire. De la peau partout, des lèvres dont on ignore et le type et le propriétaire, des courbes, de la sueur, des gémissements. Joie. Passion. Jouissance. Ca ondule, ça frissonne, ça jouit dans cet océan de plaisir pur. Les orgasmes s’enchaînent en vagues successives, les muscles se bandent, les cris s’étirent, les ongles s’enfoncent. Souffles bestiaux. Chaleur qui ruisselle. Contact. Angelus est en compagnie de sa semblable Thanatos. Ils transpirent d’Amour, leurs yeux brillent d’admiration pour eux-même et pour ce phénomène cosmique qui prend possession de leurs corps. La Passion les étreint. Plus rien n’existe d’autre que leur corps en fusion, s’accordant à l’unisson. Leurs mouvements sont en harmonie parfaite, ondes sensuelles. Angelus pénétrait l’âme de sa compagne, partageant de manière fusionnelle toutes leurs sensations. Ils avaient pensé au mariage, mais quelle plus belle célébration que celle-ci, au milieu de leurs compagnons de vie, sous le regard rempli d’Amour de leur divinité vénérée. Ils vivaient le tantrisme. Et le tantrisme les vivait. Les ailes d’Angelus, brûlantes comme jamais, parcourues de flammèches frissonnantes au rythme de leur passion, s’emboîtent à la perfection avec celles blanches et pures de Thanatos, formant une bulle autour de leurs corps en ébullition. Hors du temps. Hors de l’espace. Les corps se touchent et ne veulent plus se séparer. Chacun est envahi d’un appétit insatiable de l’autre. Les corps s’attirent mutuellement par une force céleste.

Chacun des Reds Tantra ressent la plénitude l’envahir toujours plus chaque seconde. Une délicieuse et profonde sensation s’installe, grisante, divine. Une quantité innombrables de perceptions diverses, magnifiques traversent leur corps enfiévrés. Chaque fibre, chaque cellule de leur corps chante un cantique glorieux qui occulte toutes leurs pensées. Leurs convulsions de plaisir hurlent leur extase. La vue se brouille sur le rouge omniprésent. Rouge vermeil de la peau, rouge cramoisi du feu de bois reflétant leur béatitude ardente sur leurs pupilles, rouge pourpre des tissus caressant leur peau brûlante. L’odeur de la sueur, de l’encens, de l’haleine se transforment en un tout voluptueux. Une immense vague de sensations chaudes emportent les esprits. Ils se confondent. Il n’y a plus d’individualités, ils forment un tout. Ils se fondent l’un dans l’autre. Il n’y a plus de souffrances, il n’y a que félicité. Leur exaltation s’amplifie toujours plus. Ils ne sont plus eux-mêmes, ils sont quelque chose de plus grand, des esprits en parfaite communion. Le rythme des cris augmente. La jouissance s’enfle, grandit, domine. Ils ne sont plus corps, ils sont esprit. Esprit unique. Et puis, ils ne sont plus.


Ils sont autre.

Ils ont gagné le Nirvana.



Origine, ceux qui sont partis te saluent !