Concert Géant Grabeuhtesque : Différence entre versions
Ligne 47 : | Ligne 47 : | ||
Il lache alors son arme, reprends sa guitare et recommence à jouer, tout ce qui lui passe par la tête jusqu'au petit matin... Le Nirvana peut bien attendre... | Il lache alors son arme, reprends sa guitare et recommence à jouer, tout ce qui lui passe par la tête jusqu'au petit matin... Le Nirvana peut bien attendre... | ||
+ | |||
+ | [[catégorie:Discours]] | ||
+ | [[Catégorie:Reds T]] |
Version actuelle datée du 24 février 2007 à 00:21
Il est 20H. Grabeuh et son groupe ne sont pas encore arrivés, et les spectateurs commencent à s'impatienter. Macastril a déjà trouvé le buffet, Galactor s'empiffre avec tous les canapés au jambon qu'il peut trouver, et peu se font prier pour se faire resservir une bière bien fraiche...
C'est alors que la salle devient plus sombre. Les projecteurs illuminent la scène. Un jeune protoss arrive dans le rond de lumière au centre, attrape un micro et commence à parler : "Bonsoir, je suis Zeratul, je fais partie du groupe « JmaMuse" et nous faisons la première partie de Grabeuh. Mon groupe et moi allons vous interpreter les morceaux de notre nouvel album : "trous qui sont tout noirs et revelations surprenantes", en vente sur Aïur et dans toutes les bonnes FNACs..."
Deux templiers noirs viennent prendre place derrière Zeratul pendant qu'un technicien apporte une guitare à celui-ci : un des deux a une basse à la main, l'autre vient s'installer derrière la batterie, déjà en place depuis l'ouverture de la salle.
Ils commencent à jouer quelques morceaux assez enjoués : du bon pop-rock teinté d'electro, comme au temps préhistoriques. Les titres s'enchainent, aucun ne se ressemble, mais tout le monde y trouve son compte. Une fois terminé, les chanteurs de JmaMuse sortent de scène, qui redevient noire.
On entends alors une légère agitation sur la scène, il se passe quelque chose, mais personne ne sait quoi...
Soudain : "1, 2, 1, 2, 3, 4 !"
La musique démarre avec des effets pyrotechniques démentiels : des flammes jaillissent du devant de la scène et viennent danser au dessus de la tête des spectateurs. Pendant ce temps, le Grabeuh's Band commence à jouer le premier morceau de la soirée : "J'ai mal aux pieds", titre légendaire qui leur a valu un disque d'or pour leur premier album. Vient ensuite un autre morceau d'anthologie : "Qu'il est bon de manger !", succès gigantesque dans les boites de nuits de Newdeun.
A la fin de ce second morceau, Grabeuh s'adresse à son public : "Vous allez bien les gens ? Ca se passe bien ?" , auquel le public répond par une série de cris. "Je sens que nous avons un public un peu endormi les gars... Va falloir leur montrer de quoi on est capables, vous pensez pas ? On leur fait quoi ?" Il regarde alors la fosse : "Vous voulez quoi ? "Le beurre c'est gras" ? Vous êtes sûrs ?" et le groupe commence à interpréter ce morceau de jazz aussi connu que pouvait l'être "What a wonderful life" du temps de la musique terrienne. Un écran géant s'allume derrière le groupe. On y voit des formes étranges danser, mais le tout va plutot bien avec la musique.
Ils passent alors leur répertoire en revue : des morceaux de rock aux parties plus electro, puis quelques morceaux de leur album hiphop. Il faut dire que le Grabeuh's Band avait testé un peu tous les genres musicaux, et tels Kubrik exellent dans tous les domaines cinématographiques, ils avaient révolutionné un peu le style musical visité à chaque album.
En arrivant à la partie folk, Grabeuh troque sa guitare électrique contre une guitare acoustique. Cet instrument n'est presque plus utilisé de nos jours, mais quelques rares musiciens préfèrent encore le son pur et riche de cet instrument archaïque, alors que le nombre d'échantillons numériques d'instruments dépasse presque le nombre d'insectes sur Terre, du temps où elle était encore peuplée. Enfin, là n'est pas le problème, et Grabeuh montre pendant cinq ou six morceaux que les instrument de l'ancienne Terre ont encore des leçons à donner aux suites de 0 et de 1 des instruments numériques. "Mes chaussettes sont sâles" est un franc succès auprès du public, déjà conquis depuis longtemps.
On arrive enfin à la partie classique. Grabeuh s'installe au piano et joue deux morceaux de Mozart. Pendant ces deux morceaux, on fait faire de la place au centre de la salle : des techniciens installent une piste de danse rudimentaire, et Grabeuh reprend sa guitare et commence à jouer "j'aime tes cheveux", le plus célèbre slow qu'il ait été donné d'entendre en Origine. Quelques couplent osent se mettre à danser, bientôt suivis d'autres, et tout le monde finit par se retrouver dans les bras de quelqu'un. Certains disent même avoir vu Galactor, bourré à l'astro-pastis en train de serrer un balais dans ses bras... Après deux ou trois autres slows, Grabeuh s'adresse à nouveau au public : "Il est lheure ! L'heure de passer aux choses sérieuses ! Allez coucher les enfants, les femmes enceintes et les vieux, l'heure du hard rock enflammé est arrivée ! Ca va chauffer dans les chaumières les enfants !"
Les flammes du début du concert repartent de plus belle, et on a bientôt l'impression de se retrouver dans une des parties les plus chaudes de l'Enfer. Même les blattes de l'Izakaya partent en Pogo, mais se font écraser une à une par les bottes de Macastril qui s'élance contre un groupe de personnes.
A la fin du concert, tout le monde est ravi, seul Grabeuh commence à sentir l'émotion le gagner. Il sait que l'heure du grand final est venue...
Il s'approche du bord de la scène, et parle au public. Il a une boule dans la gorge et essaye d'articuler au maximum pour cacher son trac : "Public génial, ambiance géniale, vous nous avez gratifié ce soir du meilleur concert de notre carrière. Mais je dois vous annoncer une nouvelle que nous n'avons pas rendue publique avant ce soir : le groupe se dissout. Le groupe se dissout, car il est temps que chacun trouve sa voie. La mienne a été la musique et l'Empire, et il est temps pour moi de tirer ma révérence : Adieu !"
Il sort alors un pistolet de sa poche, l'arme, et le pose sur sa tempe. Comme ses amis, il a décidé d'en finir ce soir. Il repense à tout ce qui s'est passé pendant ces quelques mois où il a pu faire partie de l'Empire des Sens.
Mais, en cet instant fatidique, Grabeuh est pris d'un doute terrible. Tout d'un coup, il se met à redouter la mort... Cette mort, ce Nirvana pourtant tant espéré, tout d'un coup, il sent que ce n'est pas pour lui... Il ne mérite pas encore de s'y faire une place...
Tenter une réincarnation grace aux roues du Karma ? Non, il n'y aurait aucun interet : mourir au bout de deux jours, par représailles des "résistants" sur des petits commandants pour agrandir leurs empires, Grabeuh ne voulait pas avoir à surbir ce sort...
Il parle tout seul, comme s'il s'adressait aux Red Tantras, en pleine orgie, préparant leur départ pour le Nirvana.
"Mes amis, je suis devant un dilemne, alors que l'heure de la fin approche... J'ai plus que tout envie de vous rejoindre au Nirvana, mais je ne peux me résigner à abandonner mon peuple... Eh puis... J'ai l'impression d'avoir encore quelque chose à accomplir en ce bas monde, avant de pouvoir vous rejoindre, vous qui serez là-haut...
Ce qui fut rouge restera. Peut-être que la couleur et la manière changeront, mais Grabeuh ne peut pas partir alors qu'il reste encore des personnes à aimer en Origine... Je vous ai rejoint pour pouvoir dispenser de l'amour à tous les peuples, et il reste encore des coeurs froids..."
Il lache alors son arme, reprends sa guitare et recommence à jouer, tout ce qui lui passe par la tête jusqu'au petit matin... Le Nirvana peut bien attendre...