Très Saint Livre de l'Ultrème

De Apocalypsis
Révision datée du 9 février 2006 à 23:27 par GOlstein (discussion | contributions) (Desordre des chapitres)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Le Très Saint Livre de l'Ultrème doit être suivi à la lettre. Il n'y a pas d'interprêtation possible.

Ce texte a une valeur supérieure à la Constitution de l'Empire Galactique Ultrémiste. Le Très Saint Livre peut être utilisée pour condamner ou justifier tout acte.


Extrait du préambule du Très Saint livre de l’Ultrème ( écrit par Ultrémis avant d’abandonner l’usage de sa raison )

  • J'ai horreur de tous les métiers. Maîtres et ouvriers, tous paysans, ignobles. La main à plume vaut la main à charrue. - Quel siècle à mains ! - Je n'aurai jamais ma main. Après, la domesticité mène trop loin. L'honnêteté de la mendicité me navre. Les criminels me dégoûtent comme des châtrés : moi, je suis intact, et ça m'est égal.
  • La race inférieure a tout couvert - le peuple, comme on dit, la raison ; la nation et la science.
  • Oh ! la science ! On a tout repris. Pour le corps et pour l'âme, - le viatique, - on a la médecine et la philosophie, - les remèdes de bonnes femmes et les chansons populaires arrangés. Et les divertissements des princes et les jeux qu'ils interdisaient ! Géographie, cosmographie, mécanique, chimie !...
  • La science, la nouvelle noblesse ! Le progrès. Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?
  • C'est la vision des nombres. Nous allons à l'Esprit. C'est très-certain, c'est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m'expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire.
  • Allons ! La marche, le fardeau, le désert, l'ennui et la colère.
  • A qui me louer ? Quelle bête faut-il adorer ? Quelle sainte image attaque-t-on ? Quels coeurs briserai-je ? Quel mensonge dois-je tenir ? - Dans quel sang marcher ?


Chapitre 34 : Naitre par en-haut

1 Il y avait un homme qui s'appelait Puduku.

2 Il vint trouver Ultrémis de nuit et le salua en ces termes :- Maître, nous savons que c'est Dieu qui t'a envoyé pour nous enseigner car personne ne saurait accomplir les signes miraculeux que tu fais si Dieu n'était pas avec lui.

3 Ultrémis lui répondit :- Vraiment, je te l'assure : à moins de renaître d'en hauts, personne ne peut voir le royaume de Dieu.

4 - Comment un homme peut-il naître une fois vieux ? s'exclama Puduku. Il ne peut tout de même pas retourner dans le ventre de sa mère pour renaître ?

5 - Vraiment, je te l'assure, reprit Ultrémis, à moins de naître d'eau, c'est-à-dire d'Esprit, personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

6 Ce qui naît d'une naissance naturelle, c'est la vie humaine naturelle. Ce qui naît de l'Ultrème est animé par l'Ultrème.

7 Ne sois donc pas surpris si je t'ai dit : Il vous faut renaître d'en haut.

8 Le vent souffle où il veut, tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour quiconque est né de l'Ultrème.

9 Puduku reprit :- Comment cela peut-il se réaliser ?

10 - Toi qui enseignes le peuple, tu ignores cela ? lui répondit Ultrémis.

11 Vraiment, je te l'assure : nous parlons de ce que nous connaissons réellement, et nous témoignons de ce que nous avons vu ; et pourtant, vous ne prenez pas notre témoignage au sérieux.

12 Si vous ne croyez pas quand je vous parle des réalités terrestres, comment pourrez-vous croire quand je vous parlerai des réalités Ultrèmes ?

13 Car personne n'est monté au ciel, sauf celui qui en est descendu : l'Ultrème.

14 Dans le désert, Ultrémis a élevé sur un poteau le serpent de bronze. De la même manière, l'Ultrème doit, lui aussi, être élevé

15 pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui aient la vie éternelle.

Chapitre 11 :

Et Il S'avança parmis les Fidèle. Et Il Se racla la gorge, et tous eurent la vision du saint qui sommeillait en Lui.

- Euh... Bonjour.

Et La foule devint comme folle a ces quelques mots. Devant, une jeune femme lança son bébé qui vint se splasher avec un drôle de bruit de colonne vertebrale fracassé sur la scéne. Deux hommes du fond moururent d'une crise cardiaque ; et tous, oui, tous, hurlérent devant ce manifeste d'Ultrémiste Ultréme. Et Le très Saint s'avança dans la lumière, dérapa sur le corps ensanglanté du bébé précité et se ramassa sur le sol.

- Merde ! MAIS QUI M'A DONNE DES EMPOTEE PAREIL ! QUE CELUI QUI A GERBE SUR LA SCENE SE DENONCE, OU ...!

Et Le Très Saint sortit une scie tronsonneuse de sa Sainte robe, avec la ferme intention d'en découdre. Mais la foule n'écoutait déjà plus. Elle était en transe, totalement déconnecté de la réalité ; et déjà les premiers rangs commençait leur suicide rituelle, se noyant dans une cuve de bière Laponne comme jadis le Prophète.

Le Très Saint fit de Ses Saintes Mains des Saint Signaux aux Saints Gardes Armée jusqu'aux dents qui attendaient devant la porte.


Chapitre 87 :

87 Tandis qu'il marchait en direction du sud-nord-est, Le Maître apperçu deux hommes qui se disputaient.

88 Il s'approcha d'eux et leur dit :

89 " Pourquoi vous disputez-vous ainsi ? "

90 L'un des deux hommes, se nomant bertold, lui dit :

91 " Nous avons fait une course pour savoir qui de nous deux est le plus rapide et j'ai franchi la ligne d'arrivé avant lui, j'ai donc droit à la coupe. "

92 La Maître se tourna vers l'autre homme, du nom de galatias, qui lui dit :

93 " Il est arrivé avant moi mais uniquement parcequ'il est parti avant moi. "

94 Et les deux hommes recommencairent a se disputer.

95 L'Abbé Ramouflon regarda le Maître et lui demanda :

96 " Seigneur, que faire ? Voici un dilemne bien délicat. "

97 Le Maître le regarda et aussa les épaules dans un soupir :

98 " Bah, qu'est ce que je m'en fous c'est leur problème."

99 Puis il s'interrompi et ajouta :

100 " Quoique j'ai bien une idée pour les départager. "

101 En entendant cela les deux hommes implorerent :

102 " Pitié Seigneur, dis-nous ce que nous devons faire pour savoir qui de nous deux est le plus rapide. "

103 Le seigneur dit,

104 " C'est tres simple, vous voyez cet arbre au sommet de cette coline ? Bien, cela est simple, à mon signal vous partirez et le premier à me ramener un de ses fruit sera alors considéré comme le plus rapide. "

105 Les deux hommes furent illuminés par la justesse des propos du Maître et se mirent en position de départ.

106 Le Maître dit " partez ! "

107 Et les deux homme coururent le plus vite qu'ils pouvait en direction de la coline.

108 Le Maître pris alors la coupe et s'enfuit en direction de l'ouest et dit :

109 " Quels idiots "

110 Plusieurs minutes plus tart l'Abbé Ramouflon qui le suivait a petite foulées lui dit :

111 " Seigneur, quelle leçon, vous leur avez apris qu'importe la querelle des hommes, seul l'Ultrémisme est le vainqueur. "

112 Et la Maître dit :

113 " Ah oui, tiens, aussi... 'pas con. "

Chapitre 87 : Epitre d'Ultrémis aux autorités compétentes après avoir été arrêté pour vol à l’étalage ( il avait tenté de subtilisé une glace au citron )

<< Prêtres, professeurs, maîtres, vous vous trompez en me livrant à la justice. Je n'ai jamais été de ce peuple-ci ; je n'ai jamais été chrétien ; je suis de la race qui chantait dans le supplice ; je ne comprends pas les lois ; je n'ai pas le sens moral, je suis une brute : vous vous trompez... >>

Oui, j'ai les yeux fermés à votre lumière. Je suis une bête, un nègre. Mais je puis être sauvé. Vous êtes de faux nègres, vous maniaques, féroces, avares. Marchand, tu es nègre ; magistrat, tu es nègre ; général, tu es nègre ; empereur, vieille démangeaison, tu es nègre : tu as bu d'une liqueur non taxée, de la fabrique de Satan. Ce peuple est inspiré par la fièvre et le cancer. Infirmes et vieillards sont tellement respectables qu'ils demandent à être bouillis.


Chapitre 41 : De l'usage de la Raison

Je ne suis pas prisonnier de ma raison. J'ai dit : Dieu. Je veux la liberté dans le salut : comment la poursuivre ? Les goûts frivoles m'ont quitté. Plus besoin de dévouement ni d'amour divin. Je ne regrette pas le siècle des moeurs sensibles. Chacun a sa raison, mépris et charité : je retiens ma place au sommet de cette angélique échelle de bon sens.

Quant au bonheur établi, domestique ou non... non, je ne peux pas. Je suis trop dissipé, trop faible. La vie fleurit par le travail, vieille vérité : moi, ma vie n'est pas assez pesante, elle s'envole et flotte loin au-dessus de l'action, ce cher point du monde.

Comme je deviens vieille fille, à manquer du courage d'aimer la mort !

Si Dieu m'accordait le calme céleste, aérien, la prière, - comme les anciens saints. - Les saints ! des forts ! les anachorètes, des artistes comme il n'en faut plus !

Farce continuelle ! Mon innocence me ferait pleurer. La vie est la farce à mener par tous.