Les Premiers : Différence entre versions

De Apocalypsis
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==La voie de Gaïa==
 
==La voie de Gaïa==
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De N'Tyr, publié à l'AG le 01/04 ETU.
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La plupart d'entre nous ont le sentiment que la Terre constitue plus qu'une boule de roc, ayant à sa surface une mince couche d'air, d'océan et de vie. Nous sentons que notre appartenance est ici, comme si cette planète constituait vraiment notre foyer. En pensant de cette manière, nous avons donnés, il y a longtemps de cela, le nom Gaïa.
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Cette conception constitue le sujet d’une sérieuse réflexion tant éthique que politique et théologique. Il devient nécessaire d’examiner notre place dans le monde alors qu’apparaissent des définitions et des explications concurrentes du rôle de l’humanité. L’utilisation nuisible de la technologie humaine à notre époque, au service tant du capitalisme et du socialisme industriels que du militarisme et du consumérisme, a de multiple manières sérieusement mis en danger plusieurs des écosystèmes des planètes.
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La science n'est pas mauvaise en soit, mais l’épopée de la science de nos ancêtres part de l’opposition entre subjectivité et objectivité et donne naissance à une représentation où les deux mondes deviennent hétérogènes. Plus exactement, on entreprend de distinguer deux substances, la chose pensante, "res cogitans", l’esprit, privilège de la conscience humaine, et la chose étendue, la "res extensa", domaine de la matière. Ainsi se départage l’opposition nette entre sciences humaines et sciences de la nature. Les hommes, à tord pensent que l’univers matériel doit être considéré comme une machine et rien d’autre qu’une machine. La matière est en soi dépourvue de fin, de vie et d’esprit.
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Il y a deux conception de l’environnement : d’une part, une conception anthropocentrique de la Création dans laquelle l’humanité est perçue comme étant l’espèce supérieure qui dirige et domine ; et, d’autre part, une conception complètement non anthropocentrique qui laisse aux autres espèces la tache de mettre de l’ordre dans les dégâts causés par l’homme à l’environnement, tache pour laquelle elles ne semblent pas posséder les qualités requises. Une théologie politique de l’environnement utilisant l’analyse sociale, économique et culturelle pour montrer comment l’agent humain peut mettre de l’avant une société davantage en harmonie avec l’idée de société juste, pacifique et durable devient ainsi, à la lumière de la confusion culturelle et intellectuelle causée par notre insensibilité écologique, un champ important de réflexion.
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Il existe bien sur une multitude d’approches qui permettent d’analyser le rôle de l’homme dans l’environnement.
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Notre hypothèse, l’hypothèse Gaia constitue un autre de ces cadres. Cette approche est importante car elle nous est stimulante et réformatrice. Semblable à la révolution que nos ancêtres terriens ont connu avec Copernic, qui a obligé l’humanité à reconsidérer la place centrale qu’elle s’était elle-même octroyée au sein de l’univers, l’hypothèse Gaia possède le potentiel pour provoquer une transformation semblable des fondements de la culture.
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Elle nous remet en question sur certaines suppositions acceptées depuis longtemps concernant l’évolution, l’importance de l’homme dans la détermination des changements environnementaux, ainsi que les rapports existant entre la vie et l’environnement lui-même.
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L’hypothèse Gaia est à l’opposé de celle de Darwin, la théorie de l’évolution de Darwin insiste sur la compétition dans la lutte pour la survie. Gaia, elle, est la coopération.
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L’endosymbiose selon laquelle deux espèces ou davantage peuvent coopérer entre elles de façon si étroite qu’elles peuvent finir pas n’en former qu’une seule.
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Plutôt que la compétition, c’est la l’interrelation qui constitue, le leitmotiv de la nature. Nous ne somme qu’un, plongé dans la biosphère comme un grandiose organisme vivant et intégré, (sans ligne de couture).
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La vie n’a pas conquis par la lutte mais par la mise en place de réseaux. Nous devons nous considérer comme un grandiose projet de coopération, t’elle la nature à son origine.
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Gaia constitue un seul système naturel qui s’est créé lui-même d’une manière coordonnée et orientée vers un but, alors c’est clairement Gaia qui forme l’unité de base de l’évolution et non la chose vivante individuelle comme l’affirme les néo-darwiniens.
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En fait, Gaia constitue l’évolution elle-même. Dans cette perspective, la compétition constitue non pas la caractéristique principale mais elle est secondaire ; et la survie des êtres constitue non pas un fait hautement individualiste mais le fruit d’un effort coopératif.
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Nous somme encore à un stade où l'homme est toujours un animal. Depuis toujours il exploite abusivement la nature comme une simple ressource. ais la nature est bien plus que cela, elle l'origine de l'humanité, ce qu'il lui à permis de devenir ce qu'il est, sans Elle l'homme ne serait rien.
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Sachez pour finir mes frères, que Gaia est partout, chaque vies, chaque âmes, c'est pourquoi nous nous devons de respecter le monde entier car c'est ainsi que nous la respectons.
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Puisse la Voie de Gaia vous éclairer.
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"Tellus, déesse sainte,
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Mère de la Nature vivante
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Nourriture de la vie
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Tu punis et récompenses en éternelle équité
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Et, lorsque la vie nous a quittés,
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c'est en Toi que nous trouvons refuge
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Car tout ce que Tu distribues
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En Ta Matrice retourne.
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C'est justement que l'on Te nomme Mère des dieux
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Puisque par Ton équité
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Tu as conquis le pouvoir des dieux
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Tu es vraiment mère des peuples et des dieux
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Puisque sans Toi rien ne peut prospérer, rien ne peut exister
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Tu es puissante - des dieux Tu es
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La Reine et aussi la Déesse."
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Depuis les temps les plus reculés, c'est ainsi que la Terre, en tant que Déesse Mère, fut perçue par les hommes. Une analogie profonde la lie au pouvoir de la féminité, capable de donner la vie, qu'elle nourrit, soigne et entretient. Elle est aussi pourvoyeuse de mort, celle qui accueille le mort dans son sein. Elle est donc berceau et tombeau et, maîtrisant le rythme des saisons et les cycles de la vie, elle porte en elle-même les mystères de la régénération de la Vie, donc de l'immortalité.
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Comme la femme, elle a au moins trois visages : celui de la jeune fille, celui de la mère et celui de la vieille femme. Elle est la terre accueillante et fleurie au printemps ; la terre porteuse des fruits mûrs à la fin de l'été et la terre desséchée, dure et vieillie en hiver. Mais le mystère de la mort porte en lui-même les germes de la renaissance. Dans le tissage sans fin des fils de la vie, à la fin de ce cycle, au plus profond de la mort et de la vieillesse, une fois de plus, la Nature reverdit et reprend le doux visage de la jeune déesse, rayonnante de vie et de beauté.
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La Déesse à travers les âges
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Dans les temps préhistoriques, la Grande Déesse est représentée comme la procréatrice de vie, personnification centrale de la force de fécondité. Elle détient le secret de la naissance et de la génération. Pour l'homme du paléolithique, elle est la figure centrale qui préside aux mystères de la vie et de la mort. La Déesse Mère était la Terre fertile dans le sein de laquelle toute vie prenait naissance.
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Avec l'apparition de l'agriculture, qui remplaça la cueillette et la chasse, le mystère se transféra au monde végétal : la Terre Mère figurait le sein maternel qui contient la semence des récoltes à venir et d'où elles sortiront quand la saison sera venue.
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Avec les temps modernes, la Déesse et la Nature sont disséquées par le dieu rationnel de la science. L'ancienne vision du monde concevait la Terre comme un corps vivant, un être, une Mère primordiale qui portait de façon immanente le pouvoir de la vie.
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L'hypothèse Gaia soutient que la Terre est un système vivant qui s'autorégule, un macro organisme au sein duquel règnent la coopération et la réciprocité. La synergie fonctionne dans la mesure où les macro et micro-organismes qui la composent se maintiennent dans un équilibre dynamique, chacun dans sa niche écologique. L'ordre de la globalité permet d'intégrer dans un Tout cohérent une multitude de différences, grâce à une intelligence globale qui est ce que les Anciens entendaient par Théos. C'est pourquoi ils considéraient que la Terre était dotée non seulement d'un corps physique mais aussi d'une âme, donc d'une sensibilité et d'un Esprit, d'une intelligence propre.
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En notre fin de siècle, qui est aussi fin de millénaire et fin de civilisation, nous sentons confusément qu'un nouvel hiver sombre et froid s'étend sur le monde. Les forces de mort l'emportent et notre Terre Mère est menacée de toutes parts, saccagée par nous avec une violence inouïe au cours de ce siècle, bien plus que dans toute l'histoire passée.
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Il ne dépend que de nous de changer notre regard sur cette Terre Nature, et de lui rendre sa dignité d'Etre, au delà des "avoirs" que nous cherchons à lui arracher, car nous avons compris aujourd'hui qu'une profonde interdépendance existe entre notre Mère Terre et nous. Il est temps de faire émerger à nouveau ce très archaïque et profond sentiment d'appartenance commune, de racine une qui relie tous les hommes et tous les êtres vivants au sein de cette Déesse Mère nourricière et généreuse.
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Si nous réapprenons à contempler la nature non seulement avec nos yeux mais aussi avec notre cœur, peut-être redeviendrons-nous des philosophes, des amoureux de cette Sophia, Sagesse immémoriale qu'elle porte en son sein et qu'elle ne dispense qu'aux initiés, à ceux qui ont accepté de mourir au monde des apparences pour renaître au monde du Réel, s'unissant aux sources de l'Etre Universel. Ainsi pourront renaître l'ancienne Sagesse et revivre les anciens Mystères, avec une vision plus large cependant qui fera de chaque être notre frère. Pour cela, nous devons inverser la formule de Delphes et apprendre à "nous reconnaître dans l'autre et dans la Nature pour apprendre à nous connaître nous-mêmes".
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Sommes-nous prêts à relever le défi qui verra renaître une nouvelle aube et fleurir un nouveau printemps pour l'humanité et notre mère Gaia ?

Version du 21 avril 2006 à 22:24

(Galaxie 0)

Groupement créé par ERLORAK,Son Envoyé qui prône la reconnaissance et l'acceptation de La Vérité, étant le fait que l'univers a été créé par Gaïa, La Grande Déesse, et que chaque âme fait partie de Son Immensité et destinée à l'enrichir lors de sa mort. Ils tentent d'amener La Sagesse dans les coeurs des hommes afin de pouvoir s'épanouir dans La Vérité car La Toute Puissante a décidé que les hommes étaient enfin assez mûrs pour l'accepter.

Manifeste des Premiers: La Vérité

-Schloug !

[Quel est ce bruit ? Les caméras installées dans la chambre de visioconférence de la planète Altruitis entre en fonction et vous transmette les images par hologrammes. Lentement, un pied dépasse la porte qui venait de s’ouvrir et se pose sur le sol. Quel genre de créature peut posséder un pied pareil ?? Il est de couleur brun-terre et a l’air terriblement lourd. On dirait qu’il fond perpétuellement, il est liquide, mais pourtant garde la forme d’un pied, comme si un champ de force le maintenait dans cette forme. Il dégouline dans la pièce, mais pourtant reste entier. Le reste du corps tarde à le rejoindre, on dirait que la créature à du mal à se déplacer tellement elle est lourde. Une fois qu’elle a traversé la porte, elle se dirige vers le centre de la chambre, a première vue elle a l’intention de parler. Durant son trajet, vous pouvez mieux l’observer : son corps est de même consistance que son pied et de même couleur, il est parcouru de fluides liquides, qui forment des vagues et des bulles à sa surface. Un mot vous vient à l’esprit : boue ! En même temps qu’elle se rapproche, vous pouvez sentir son odeur grâce aux capteurs olfactifs. Que c’est fort ! Votre odorat est littéralement soufflé par la puissance de ces odeurs. Un mélange de bois millénaire resté dans une sombre forêt, d’harmonie de toutes les senteurs estivales des plus belles fleurs, des effluves dégagées par une chute d’eau douce entourée d’arbres luxuriants durant l‘été et encore d’autres odeurs toutes aussi colossales provenant des plus belles choses de la nature. Une fois que la créature arriva au centre de l’assemblée, une ouverture se forme sur ce qui doit être sa tête :]

-Blurp…Blurp. Amis Commandants je vous parle, J’ai été envoyé ici par la Mère des Mères, pour vous annoncer la Bonne Nouvelle. Je sais que cette nouvelle va vous surprendre voir vous effrayer ou que votre esprit, par un mécanisme de défense, ne va même pas y croire. Cela est normal, il faudra faire des efforts pour comprendre la portée de mes paroles. Pourtant ! Pourtant, si vous accepter la vérité, vous comprendrez enfin le Sens de la Vie, la raison de votre présence ici.

Écoutez-moi ! Vous tous, ici présent, ainsi que touts les habitants de vos planètes, chaque être vivant, est issu de la Mère, la Grande Gaïa, Le Centre du Monde. Le monde a été crée PAR la Dame Nature, Notre Mère. Chaque âme est une minuscule parcelle de sa toute Immensité, envoyée à la vie pour s’enrichir, pour s’élever, et pour retourner ensuite partager le Savoir avec Elle. Oui ! Nous sommes des enfants de la Créatrice ! Chacun parmi vous a son Amour Infini, un Amour plus grand que vous ne pourriez l’imaginez, vos esprits étant trop petit pour en accueillir tant. Tout l’univers a été créé dans ce seul but : le partage de Son Amour et Son Evolution par notre biais. Dieu est un de Ses Fils, désigné afin d’intervenir dans l’Univers dans les cas critiques, et non pas le créateur comme il aime à le penser. Réjouissez-vous ! Vous connaissez enfin la Vérité, l’Omnipotente ayant décidé que vous êtes assez mûr pour la comprendre et que cette vérité ne vous empêchera pas de continuer sur la voie de l’Enrichissement Mental. Je suis son envoyé parmi vous, son Fils ! Soyez en paix, n’ayez plus peur de la mort, mais n’allez pourtant pas à sa rencontre plus vite, car toute vie trop courte est une vie inutile pour la Déesse de l’Univers. Je vous invite à me rejoindre, vous qui avez compris, vous qui croyez, vous qui savez ! Rejoignez-moi, pour répandre la Bonne Parole à travers l’univers ! Notre Mère Universelle vous en sera reconnaissante. Nous nous consacrerons à la connaissance et à la réflexion pour élever nos âmes et ainsi contribuer à Sa Grandeur.

Mon corps est naît lors d’une immense manifestation de Son Amour envers Vous ! Je suis naît de son Cœur, au milieu de Sa Toute Puissance. Je suis issu d’un concentré de Sa Création. Je suis venu pour vous sauver ! La Mère sait que vous saurez m’écouter, ouvrir votre cœur à La Voie Qui Sauve, vous différencier de tout vos ancêtres qui furent aveugles, comprendre que ce moment est le plus grand qu’aie jamais vécu l’humanité, le moment de La Révélation !

[Sa voie emplissait toute la pièce et tous les cœurs]

Je vous laisse méditer à cette nouvelle, qui va bouleverser l’univers entier jusqu’à sa fin. Venez faire partie des Premiers, les Premiers êtres à avoir reconnu La Vérité lors de son annonce. Entrez dans l’histoire ! Ce jour sera un jour le début d’un nouveau calendrier, dans une civilisation épanouie d’un point de vue spirituel car elle aura accepté et reconnu La Vérité.


ERLORAK, l’Etre de Boue, le Premier.


  1. Vidéo de la manifestation d’ERLORAK après son retour sur sa planète mère. Archive N°355228 #

[L’Etre de Boue s’avança vers le pupitre. Les personnes présentes étaient médusées, ne reconnaissant pas son bon Commandant alors qu’elles avaient festoyés la veille son retour. Les enfants étaient craintifs et se cachèrent derrière les adultes. Les hommes et femmes avaient l’air inquiet, redoutant les changements de leur chef militaire et diplomatique. Les vieillards étaient intéressés, enfin un évènement intéressant se disaient-ils. Une fois arrivé sur l’estrade, son corps dégoulinant de boue, tous subissait une tension terrible. Sa « bouche » s’ouvrit, et il commença à parler.]

Ami mon peuple, je vous parle. L’ancien Commandant ERLORAK est mort, mais ne vous en chagrinez pas, ce qui en est ressorti est plus grand encore. Je sais que cette journée à été très inquiétante pour vous, c’est pourquoi je me dois de vous confesser ce qui s’est passé : Alors que mon ancien corps dormait paisiblement, j’ai été appelé par une entité supérieure, et c’est « avec » Elle que je suis resté une journée entière. Je vous annonce que j’ai été choisi par la mère Gaïa pour être son envoyé ! Réjouissez-vous, vous êtes le premier peuple qui s’en approche tant ! Je vais essayer de vous expliquer clairement ce que j’ai appris, et qui m’a tant transformé.

La Mère de Tous est la créatrice de l’univers tout entier. Elle est à l’Origine. Avant que la matière, le monde physique apparaisse, elle existait déjà, mais dans une dimension où le temps et l’espace n’existait pas, elle était seule. C’est pourquoi L’Ennui la gagna, seule entité consciente. Alors, elle créa ! Le monde entier fut créé à partir de Son Essence ! Un débordement d’Amour pour le monde physique qu’elle avait créé fit apparaître les créatures vivantes, qui évoluèrent pour atteindre La Conscience. Chaque atome, chaque âme fait partie de son Tout. Dès lors, nous servirent à enrichir cet être par notre évolution. Chaque connaissance, chaque découverte, chaque réflexion l’enrichi, car lors de notre mort, nous revenons en fait en Son Sein et partageons toute notre existence.

Ainsi, chers amis, vous connaissez La Vérité, je sais que vous en ferez bon usage.

[Et, sans que l’on s’y attende, il y eu une immense ovation, de la part du peuple rassuré et heureux de connaître La Vérité.]

  1. Fin de la vidéo#

[L’univers, immense, puissant, massif, grondant. La galaxie, partie du tout, créatrice, belle. Le système stellaire, lumineux, mouvant, chaleureux. La planète, luxuriante, riche, colorée, ronde. La forêt, bruyante, dangereuse, vivante.

Un pic rocheux surplombant une chute d’eau. Une douce mélodie composée des remous de l’eau, de la brise légère, du bruissement des feuilles, du chant des oiseaux, des cris sauvages. Des odeurs agréables, bois, feuilles, fruits, fleurs, nature ! L’air est chaud et doux, paisible vent réconfortant. Sur le rocher, une créature, ERLORAK, l’Etre De Boue se repose, admirant La Création.]

- Le monde est magnifique, Douce Mère, tu as créé une merveille. Chaque feuille, chaque son, chaque odeur est un hymne à la perfection. L’homme est incapable de créer de plus belles œuvres d’art que celle Tu fis il y a si longtemps. Aveuglé par la société qu’il a lui-même créé, l’homme est devenu incapable d’admirer ce qui l’a engendré. Tendre Mère, j’ai peur de ne pas être capable de vaincre cet abrutissement réticent, cet cécité si ancrée chez eux. Il est pourtant si facile d’être heureux, il suffit d’ouvrir les yeux ! Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. S’apercevoir que le voisin n’est pas un ennemi, que le monde n’est pas plus beau quand on le modifie. L’homme est un animal qui se dit social mais qui s’enferme sur sa vision et ses idées, où autrui n’est souvent pas accepté à sa juste valeur. Il a oublié qu’il est né de La Nature, qu’il y retourne à sa mort et qu’il lui doit donc respect. Mais les folies personnelles de certains entraînent l’ensemble vers sa fin. Mère Nature, Toi qui est à L’Origine de tout cela, pourrait-Tu m’éclairer ? Pourquoi l’homme ne comprends-t-il pas que son salut se trouve dans les autres ? Pourquoi m’avoir donné à moi, ancienne pauvre âme, cette mission impossible ? Tu aurais du te douter que l’homme, si ancré dans son passé, ne pouvais se résoudre à changer. Pourquoi maintenant ? Les hommes ont-ils vraiment grandis ? Assez pour reconnaître que tout leur passé est fondé sur Le Mensonge ? Est-il prêt à La Révolution de L’Esprit ? Préjugés, convictions, fanatisme, l’homme est incapable de se remettre en question. Ô Grande Mère, Tu as pourtant décidé que L’Univers était prêt à accepter La Vérité, dans toute sa grandeur et son sens. Pourtant, pourtant,...

La voie de Gaïa

De N'Tyr, publié à l'AG le 01/04 ETU.


La plupart d'entre nous ont le sentiment que la Terre constitue plus qu'une boule de roc, ayant à sa surface une mince couche d'air, d'océan et de vie. Nous sentons que notre appartenance est ici, comme si cette planète constituait vraiment notre foyer. En pensant de cette manière, nous avons donnés, il y a longtemps de cela, le nom Gaïa.

Cette conception constitue le sujet d’une sérieuse réflexion tant éthique que politique et théologique. Il devient nécessaire d’examiner notre place dans le monde alors qu’apparaissent des définitions et des explications concurrentes du rôle de l’humanité. L’utilisation nuisible de la technologie humaine à notre époque, au service tant du capitalisme et du socialisme industriels que du militarisme et du consumérisme, a de multiple manières sérieusement mis en danger plusieurs des écosystèmes des planètes. La science n'est pas mauvaise en soit, mais l’épopée de la science de nos ancêtres part de l’opposition entre subjectivité et objectivité et donne naissance à une représentation où les deux mondes deviennent hétérogènes. Plus exactement, on entreprend de distinguer deux substances, la chose pensante, "res cogitans", l’esprit, privilège de la conscience humaine, et la chose étendue, la "res extensa", domaine de la matière. Ainsi se départage l’opposition nette entre sciences humaines et sciences de la nature. Les hommes, à tord pensent que l’univers matériel doit être considéré comme une machine et rien d’autre qu’une machine. La matière est en soi dépourvue de fin, de vie et d’esprit.

Il y a deux conception de l’environnement : d’une part, une conception anthropocentrique de la Création dans laquelle l’humanité est perçue comme étant l’espèce supérieure qui dirige et domine ; et, d’autre part, une conception complètement non anthropocentrique qui laisse aux autres espèces la tache de mettre de l’ordre dans les dégâts causés par l’homme à l’environnement, tache pour laquelle elles ne semblent pas posséder les qualités requises. Une théologie politique de l’environnement utilisant l’analyse sociale, économique et culturelle pour montrer comment l’agent humain peut mettre de l’avant une société davantage en harmonie avec l’idée de société juste, pacifique et durable devient ainsi, à la lumière de la confusion culturelle et intellectuelle causée par notre insensibilité écologique, un champ important de réflexion.

Il existe bien sur une multitude d’approches qui permettent d’analyser le rôle de l’homme dans l’environnement.

Notre hypothèse, l’hypothèse Gaia constitue un autre de ces cadres. Cette approche est importante car elle nous est stimulante et réformatrice. Semblable à la révolution que nos ancêtres terriens ont connu avec Copernic, qui a obligé l’humanité à reconsidérer la place centrale qu’elle s’était elle-même octroyée au sein de l’univers, l’hypothèse Gaia possède le potentiel pour provoquer une transformation semblable des fondements de la culture. Elle nous remet en question sur certaines suppositions acceptées depuis longtemps concernant l’évolution, l’importance de l’homme dans la détermination des changements environnementaux, ainsi que les rapports existant entre la vie et l’environnement lui-même.

L’hypothèse Gaia est à l’opposé de celle de Darwin, la théorie de l’évolution de Darwin insiste sur la compétition dans la lutte pour la survie. Gaia, elle, est la coopération. L’endosymbiose selon laquelle deux espèces ou davantage peuvent coopérer entre elles de façon si étroite qu’elles peuvent finir pas n’en former qu’une seule. Plutôt que la compétition, c’est la l’interrelation qui constitue, le leitmotiv de la nature. Nous ne somme qu’un, plongé dans la biosphère comme un grandiose organisme vivant et intégré, (sans ligne de couture). La vie n’a pas conquis par la lutte mais par la mise en place de réseaux. Nous devons nous considérer comme un grandiose projet de coopération, t’elle la nature à son origine.

Gaia constitue un seul système naturel qui s’est créé lui-même d’une manière coordonnée et orientée vers un but, alors c’est clairement Gaia qui forme l’unité de base de l’évolution et non la chose vivante individuelle comme l’affirme les néo-darwiniens. En fait, Gaia constitue l’évolution elle-même. Dans cette perspective, la compétition constitue non pas la caractéristique principale mais elle est secondaire ; et la survie des êtres constitue non pas un fait hautement individualiste mais le fruit d’un effort coopératif.

Nous somme encore à un stade où l'homme est toujours un animal. Depuis toujours il exploite abusivement la nature comme une simple ressource. ais la nature est bien plus que cela, elle l'origine de l'humanité, ce qu'il lui à permis de devenir ce qu'il est, sans Elle l'homme ne serait rien.

Sachez pour finir mes frères, que Gaia est partout, chaque vies, chaque âmes, c'est pourquoi nous nous devons de respecter le monde entier car c'est ainsi que nous la respectons.

Puisse la Voie de Gaia vous éclairer.



"Tellus, déesse sainte, Mère de la Nature vivante Nourriture de la vie Tu punis et récompenses en éternelle équité Et, lorsque la vie nous a quittés, c'est en Toi que nous trouvons refuge Car tout ce que Tu distribues En Ta Matrice retourne. C'est justement que l'on Te nomme Mère des dieux Puisque par Ton équité Tu as conquis le pouvoir des dieux Tu es vraiment mère des peuples et des dieux Puisque sans Toi rien ne peut prospérer, rien ne peut exister Tu es puissante - des dieux Tu es La Reine et aussi la Déesse."


Depuis les temps les plus reculés, c'est ainsi que la Terre, en tant que Déesse Mère, fut perçue par les hommes. Une analogie profonde la lie au pouvoir de la féminité, capable de donner la vie, qu'elle nourrit, soigne et entretient. Elle est aussi pourvoyeuse de mort, celle qui accueille le mort dans son sein. Elle est donc berceau et tombeau et, maîtrisant le rythme des saisons et les cycles de la vie, elle porte en elle-même les mystères de la régénération de la Vie, donc de l'immortalité.

Comme la femme, elle a au moins trois visages : celui de la jeune fille, celui de la mère et celui de la vieille femme. Elle est la terre accueillante et fleurie au printemps ; la terre porteuse des fruits mûrs à la fin de l'été et la terre desséchée, dure et vieillie en hiver. Mais le mystère de la mort porte en lui-même les germes de la renaissance. Dans le tissage sans fin des fils de la vie, à la fin de ce cycle, au plus profond de la mort et de la vieillesse, une fois de plus, la Nature reverdit et reprend le doux visage de la jeune déesse, rayonnante de vie et de beauté.

La Déesse à travers les âges

Dans les temps préhistoriques, la Grande Déesse est représentée comme la procréatrice de vie, personnification centrale de la force de fécondité. Elle détient le secret de la naissance et de la génération. Pour l'homme du paléolithique, elle est la figure centrale qui préside aux mystères de la vie et de la mort. La Déesse Mère était la Terre fertile dans le sein de laquelle toute vie prenait naissance.

Avec l'apparition de l'agriculture, qui remplaça la cueillette et la chasse, le mystère se transféra au monde végétal : la Terre Mère figurait le sein maternel qui contient la semence des récoltes à venir et d'où elles sortiront quand la saison sera venue.

Avec les temps modernes, la Déesse et la Nature sont disséquées par le dieu rationnel de la science. L'ancienne vision du monde concevait la Terre comme un corps vivant, un être, une Mère primordiale qui portait de façon immanente le pouvoir de la vie.

L'hypothèse Gaia soutient que la Terre est un système vivant qui s'autorégule, un macro organisme au sein duquel règnent la coopération et la réciprocité. La synergie fonctionne dans la mesure où les macro et micro-organismes qui la composent se maintiennent dans un équilibre dynamique, chacun dans sa niche écologique. L'ordre de la globalité permet d'intégrer dans un Tout cohérent une multitude de différences, grâce à une intelligence globale qui est ce que les Anciens entendaient par Théos. C'est pourquoi ils considéraient que la Terre était dotée non seulement d'un corps physique mais aussi d'une âme, donc d'une sensibilité et d'un Esprit, d'une intelligence propre.




En notre fin de siècle, qui est aussi fin de millénaire et fin de civilisation, nous sentons confusément qu'un nouvel hiver sombre et froid s'étend sur le monde. Les forces de mort l'emportent et notre Terre Mère est menacée de toutes parts, saccagée par nous avec une violence inouïe au cours de ce siècle, bien plus que dans toute l'histoire passée.

Il ne dépend que de nous de changer notre regard sur cette Terre Nature, et de lui rendre sa dignité d'Etre, au delà des "avoirs" que nous cherchons à lui arracher, car nous avons compris aujourd'hui qu'une profonde interdépendance existe entre notre Mère Terre et nous. Il est temps de faire émerger à nouveau ce très archaïque et profond sentiment d'appartenance commune, de racine une qui relie tous les hommes et tous les êtres vivants au sein de cette Déesse Mère nourricière et généreuse.

Si nous réapprenons à contempler la nature non seulement avec nos yeux mais aussi avec notre cœur, peut-être redeviendrons-nous des philosophes, des amoureux de cette Sophia, Sagesse immémoriale qu'elle porte en son sein et qu'elle ne dispense qu'aux initiés, à ceux qui ont accepté de mourir au monde des apparences pour renaître au monde du Réel, s'unissant aux sources de l'Etre Universel. Ainsi pourront renaître l'ancienne Sagesse et revivre les anciens Mystères, avec une vision plus large cependant qui fera de chaque être notre frère. Pour cela, nous devons inverser la formule de Delphes et apprendre à "nous reconnaître dans l'autre et dans la Nature pour apprendre à nous connaître nous-mêmes".

Sommes-nous prêts à relever le défi qui verra renaître une nouvelle aube et fleurir un nouveau printemps pour l'humanité et notre mère Gaia ?