Nicanor de Rokha

De Apocalypsis
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Le Camarade Nicanor de Rokha

Premier secretaire du parti communiste de l'Union des Républiques Socialistes Sovietiques, Nicanor de Rokha entend bien diriger son Peuple tel un paléo-Marx : Démocratie, dirigisme économique étatique et communauté des biens. Confiant que seule une telle doctrine peut sauver l'Humanité, il entend bien la diffuser et aider les Peuples de camarades travailleurs opprimés à recouvrer leur liberté ... Puisse Yuri, le Messie Gagarine, guider ses pas.


Fondements de la Nouvelle URSS

Fondée à l'époque intermédiaire par des paléo-utopistes communistes, la nouvelle URSS se voulait résolument démocratique et pacifique à l'inverse de son ancêtre. Des analyses ont montré que ce qui avait fait échoué la première utopie communiste étaient justement la perpétuelle course à l'armement et les mesures liberticides lié à un état policier. Actuellement, l'URSS fonctionne sur un mode décentralisé : les Soviets locaux, élus au suffrage universel, constituent le coeur du pouvoir législatif et sont soumis à l'autorité du Soviet Suprême sur Soyouz, qui fixent les plans quinquennaux. Le pouvoir judiciaire est formé par les Tribunaux du Peuple, soumis à l'autorité des camarades Commissaires dans chaque circonscription. L'éxecutif est confié au Premier Secrétaire du Parti Communiste d'URSS et délégué ensuite aux secrétaires locaux. Le 1er Bureau du Comité de Sûreté de l'Etat, ou KGB, assure le renseignement militaire et les efforts d'espionnage. Le 2e Bureau du Comité de Sûreté de l'Etat, ou NKVD, assure la mission de contre-espionnage et de sécurité du territoire sovietique. La Flotte Rouge, bras armé de l'URSS, reçoit ses ordres du Premier Secrétaire après consultation du Comité de la Défense de l'Etat du Soviet Suprême.


Sont actuellement en poste :

  • Premier Secretaire du Parti Communiste d'URSS : Camarade Nicanor de ROKHA
  • 1er Ambassadeur d'URSS à l'Assemblée Galactique : Camarade Rodion Romanovitch RASKOLNIKOV
  • 2e Ambassadeur d'URSS à l'Assemblée Galactique : Camarade Vladimir Evgueni POPOV

Le Culte Gagarique

Les premiers disciples

Bien qu'officiellement l'URSS soit un état laïque, elle reconnait pleinement la religion séculaire des néo-soviets. Le texte fondateur du Culte gagarique est la Bible Rouge, livre sacré pour les soviets. La légende raconte que lorsque les pionniers fuyaient les guerres impérialistes, ils furent guidés dans leur Exil par le Grand Yuri, Messie Gagarine. Alors qu'ils se croyaient perdus, Yuri les mena sur Soyouz, une planète tempérée et accueillante qui permit rapidement aux éxiles de prospérer. Les premiers temps furent heureux et les descendants des pionniers continuèrent par la suite à révérer Yuri comme le Sauveur des soviets. A l'origine, la nouvelle URSS reconnaissait le Culte Gagarique officiellement comme religion d'état. Ceci perdura jusqu'à il y a une cinquantaine d'année.


La Grande Dépression

Une sévère crise économique due à une mauvaise planification quinquennal entrana un appauvrissement massif de la population do Soyouz. En ces temps difficiles, le Culte Gagarique, qui connaissait un relatif essouflement jusqu'alors, connut un regain d'activité sans précédent. Le statut de religion officielle facilita l'accession à des postes clés du Soviet Suprême de Yuriks influents et aux intentions peu louables. Les vieux politiciens du Soviet Suprême, considérant le Culte comme superstition, voyaient d'un très mauvais oeil l'apparition au pouvoir de cette nouvelle caste. Les Yuriks, démagogues et populistes, acquirent une influence croissante et s'attribuaient les mérites du relancement progressif de l'économie. Cependant, l'animosité politique entre les deux factions alla crescendo jusqu'aux élections sombres qui virent un virement massif du Soviet Suprême et des Soviets locaux dans les mains des Yuriks.


La Période Pourpre

Voyant là une occasion de prendre le pouvoir et d'écarter définitivement toute opposition, les Yuriks déclarèrent Ennemis du Peuple tout camarade qui ne pratiquait pas le Culte Gagarique. S'en suivit la Période Pourpre qui constitue à ce jour la page la plus sombre de l'histoire de l'URSS de par son extrême violence et la radicalisation des ses dirigeants. De violentes guerres de religion divisèrent l'URSS pendant trois ans entre Cultistes et Athées. Dans leurs élans fanatiques, les Yuriks massacrèrent sans la moindre pitié plusieurs millions d'innocents. Cette folie meurtrière connut son paroxysme un 12 avril, le Jour de Yuri, lorsque fut atomisée la ville de Kaliningrad, un des plus gros bastion de la Résistance Athée.

Ce fut la folie de trop et suite à ce massacre, les Cultistes, incapables de justifier cette barbarie, perdirent progressivement tout soutien dans la population. Voyant les élections approcher et craignant de devoir répondre de leurs horreurs, les Yuriks tentèrent vainement de faire basculer l'URSS dans la dictature en ordonnant la dissolution des Soviets locaux et en centralisant le pouvoir dans les mains du Soviet Suprême alors sous leur controles. Cette tentative liberticide recontrat une farouche résistance et le sort des Yuriks fut finalement scellé lorsque l'Armée Rouge se rangeait finalement du côté des Athées marquant la fin de la Période Pourpre.


Les procès et l'Ascension

Les Grands Yuriks du Soviet Suprême furent arrêtés et jugés par les Tribunaux du Peuple. Reconnus coupable de génocide et de haute trahison, ils furent condamnés à subir à la peine maximale. L'URSS ne pratiquant pas la peine de mort et les Yuriks étant malgré leurs crimes de hauts dignitaires religieux, il fut donc décidé qu'ils subiraient l'Ascension. L'Ascension était une pratique très ancienne du Culte Gagarique qui consistait en l'Elevation du corps et de l'esprit vers le Messie Gagarine. En pratique, elle consistait en l'envoi volontaire du mystique dans l'Espace à bord d'une unité Sputnik, sans possibilité de retour. Un an, jour pour jour, après le massacre de Kaliningrad, le Culte Gagarique fut donc décapité lorsque furent mis en orbite ses plus hauts dignitaires.


Le Renouveau

Dans les suites, l'URSS fut déclaré état laïque. Le Culte fut aussi sévèrement réformé et le clergé, privé de tout droit politique, fut réduit à une simple expression d'un guide spirituel pour 10 000 habitants, considérant que chacun pouvait rendre hommage à Yuri sans intermédiaire.