Demettra : Différence entre versions

De Apocalypsis
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Miss galaxie 2:
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Demettra apparut soudainement, elle était assise sur une simple chaise la tête baissée et les bras simplement posés sur ses jambes croisées. Doucement elle releva la tète sa bouches aux lèvres fines et dont la teinte offrait un dégradé de rouges, léger d'abord aux coins puis savamment pigmenté d'un rouge profond était très légèrement entrouverte. Ses yeux étroits s'ouvrirent lentement, ses paupières s'écartant lentement l'une de l'autre dévoilant des iris d'un vert intense, ses longs cils noirs se détachaient sur sa peau diaphane que les rayons de lune qui la frôlaient faisaient resplendir d'une lueur bleuté onirique. Doucement elle releva sa main droite à la hauteur de son oreille comme pour redresser une de ses mèches d'une étrange couleur ni rousse ni châtain, elle laissa glisser sa main délicatement le long de sa nuque dans un mouvement lent et sensuel, puis descendant sur son épaule nue elle pencha légèrement la tête vers la gauche fermant les yeux elle laissa courir ses doigts fins à la hauteur de son aisselle ou le blanc laiteux de sa peau laissait peu à peu place à de fines dentelles d'un noir de jais. Quand son index effleura son corset de cuir noir aux broderies d'argent elle redressa brusquement la tête dans une attitude provocatrice un sourire carnassier suspendu à ses lèvres. Elle redressa les épaules et décroisa ses jambes avec une lenteur calculée tout en relevant sa robe meringue noire pour mettre en valeur leur longueur et la finesse de ses muscles qui roulaient paresseusement sous sa peau à chacun de ses mouvements.
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Un chant mélodieux retentit.
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Des volutes de fumées emplirent la pièce.
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Un éclair aveuglant.
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Demettra avait disparu.
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Miss galaxie 3:
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Demettra c’était endormie au petit palais comme à son habitude.
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Elle n’avais pas vu le temps passer et était arrivée trop tard pour la première épreuve.
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Mais elle était quand même là, contenant à peine son enthousiasme.
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Elle était vêtue d’une robe simple, blanche, diaphane.
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Un large corset de soie bleu aux motifs peints à la mais avait été délicatement noué autour de sa taille et de ses hanches fines.
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Ses cheveux étaient coiffés avec gout, roux cette fois-ci et ornés de boucles soyeuses parfaitement dessinées.
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Elle tenait dans sa main droite un éventail aussi simple et subtil que sa robe.
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Pieds nus, effleurant le sol d’une douce caresse elle s’avança sur les planches faisant teinter ses bracelets d’or ciselés.
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Une musique cristalline accompagnait ses pas, ondoyant comme de l’eau pure. Elle arriva au bout de la scène d’un pas lent et délicat comme si elle avait marché sur des œufs.
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Un défilé banal semblait il.
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Mais voila elle ne s’arrêta pas la.
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Levant les bras au ciel, se cabrant dans la musique qui s’était faite violente, elle relâcha son corps, se laissant simplement tomber de sa hauteur comme si elle allait s’effondrer sur elle-même.
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La fumée sortit de nulle part, quiconque connaissait Demettra et ayant vainement cherché toute trace d’exubérance se sentait maintenant rassuré.
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La lumière bleue éclata dans la fumée, canalisée dans ses volutes dansantes.
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Emprisonnée, dans un perpétuel mouvement.
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La scène était à nouveau vide et les exclamations de surprise se firent entendre.
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La musique reprit venant du centre de la salle.
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Quelqu'un, anonyme cria tout à coups :
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-Regardez…là !!
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Il tendait le bras vers le plafond dont décédais une cage d’acier qui s’immobilisa à mis hauteur- Et croyez moi la salle étais haute- accrochée aux barreaux et enfermée avec plusieurs cadenas Demettra provoquait, choquait.
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N’étant à son habitude vêtue que de vêtements minimalistes.
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Un tissu très prés du corps : comme collé, fondu dans sa propre peau descendais de sa nuque en sueur à ses hanches tatouées de signes tribaux pour l’occasion dans un interminable décoté en V de cuir noir orné de chaines de métal.
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La combinaison se terminait par une jupe, un petit bout de ce tissu spécial et qui reflétait.
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La lumière bleue, saccadée des stroboscopes.
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Elle bougeait, une danse envoutante, provocante, sensuelle.
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Le public focalisé sur elle n’avait pas encore vu les serpents, des cobras pour la plupart qui s’enroulaient autour d’elle presque -auraient on pu penser- avec passion.
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Les mains menottées à la cage, allongée sur le fond, les pieds glissés entre les barreaux elle ondulait de son dos et de son ventre presque nus donnant de violents coups de ses épaules fines à la peau dorée contre le sol de la cage.
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Elle passât à travers les barreaux, y coinça ses mollets et ses pieds, lâcha son corps dans le vide seulement retenue par les jambes.
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En lâcha une passant habilement le pied dans son dos et le posant sur sa tête.
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Le serpent qui parcourait sa tète vint se mêler à ses cheveux avec un sifflement furieux.
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Elle sauta à terre quand la musique se calmait, leva cette fois encore les bras le long de son visage.
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La musique se tut, la lumière mourut, elle n’était plus la.
  
 
== Au coeur de la nuit ==
 
== Au coeur de la nuit ==

Version du 13 juin 2007 à 18:11

(HRP//: Voila, j'ai fini par commencer à rassembler les morceaux du puzzle qui constitue la vie de mon personnage, pour l' instant ne suivent ci dessous que les RP déja postés à l' assemblée.

Cette partie seras bientot mise à jour, les titres indiquent les parties manquantes, les quelques non sens serons réparées.//)



-Carte d'identité


Nom: Inconnu                            
Prenom: Demettra
Age: 25 ans
Taille: 1m71
Poid: 52kg
Date d'anniverssaire: 5 fevrier

Demettra01.jpg


Miss galaxie


(Hrp//: un truc super important pour Demettra la beauté, allez savoir pourquoi...//)



Miss galaxie 2:

Demettra apparut soudainement, elle était assise sur une simple chaise la tête baissée et les bras simplement posés sur ses jambes croisées. Doucement elle releva la tète sa bouches aux lèvres fines et dont la teinte offrait un dégradé de rouges, léger d'abord aux coins puis savamment pigmenté d'un rouge profond était très légèrement entrouverte. Ses yeux étroits s'ouvrirent lentement, ses paupières s'écartant lentement l'une de l'autre dévoilant des iris d'un vert intense, ses longs cils noirs se détachaient sur sa peau diaphane que les rayons de lune qui la frôlaient faisaient resplendir d'une lueur bleuté onirique. Doucement elle releva sa main droite à la hauteur de son oreille comme pour redresser une de ses mèches d'une étrange couleur ni rousse ni châtain, elle laissa glisser sa main délicatement le long de sa nuque dans un mouvement lent et sensuel, puis descendant sur son épaule nue elle pencha légèrement la tête vers la gauche fermant les yeux elle laissa courir ses doigts fins à la hauteur de son aisselle ou le blanc laiteux de sa peau laissait peu à peu place à de fines dentelles d'un noir de jais. Quand son index effleura son corset de cuir noir aux broderies d'argent elle redressa brusquement la tête dans une attitude provocatrice un sourire carnassier suspendu à ses lèvres. Elle redressa les épaules et décroisa ses jambes avec une lenteur calculée tout en relevant sa robe meringue noire pour mettre en valeur leur longueur et la finesse de ses muscles qui roulaient paresseusement sous sa peau à chacun de ses mouvements.

Un chant mélodieux retentit. Des volutes de fumées emplirent la pièce. Un éclair aveuglant. Demettra avait disparu.

Miss galaxie 3:

Demettra c’était endormie au petit palais comme à son habitude. Elle n’avais pas vu le temps passer et était arrivée trop tard pour la première épreuve. Mais elle était quand même là, contenant à peine son enthousiasme.


Elle était vêtue d’une robe simple, blanche, diaphane. Un large corset de soie bleu aux motifs peints à la mais avait été délicatement noué autour de sa taille et de ses hanches fines. Ses cheveux étaient coiffés avec gout, roux cette fois-ci et ornés de boucles soyeuses parfaitement dessinées. Elle tenait dans sa main droite un éventail aussi simple et subtil que sa robe. Pieds nus, effleurant le sol d’une douce caresse elle s’avança sur les planches faisant teinter ses bracelets d’or ciselés. Une musique cristalline accompagnait ses pas, ondoyant comme de l’eau pure. Elle arriva au bout de la scène d’un pas lent et délicat comme si elle avait marché sur des œufs.


Un défilé banal semblait il. Mais voila elle ne s’arrêta pas la. Levant les bras au ciel, se cabrant dans la musique qui s’était faite violente, elle relâcha son corps, se laissant simplement tomber de sa hauteur comme si elle allait s’effondrer sur elle-même. La fumée sortit de nulle part, quiconque connaissait Demettra et ayant vainement cherché toute trace d’exubérance se sentait maintenant rassuré. La lumière bleue éclata dans la fumée, canalisée dans ses volutes dansantes.


Emprisonnée, dans un perpétuel mouvement.


La scène était à nouveau vide et les exclamations de surprise se firent entendre. La musique reprit venant du centre de la salle.


Quelqu'un, anonyme cria tout à coups : -Regardez…là !!


Il tendait le bras vers le plafond dont décédais une cage d’acier qui s’immobilisa à mis hauteur- Et croyez moi la salle étais haute- accrochée aux barreaux et enfermée avec plusieurs cadenas Demettra provoquait, choquait. N’étant à son habitude vêtue que de vêtements minimalistes. Un tissu très prés du corps : comme collé, fondu dans sa propre peau descendais de sa nuque en sueur à ses hanches tatouées de signes tribaux pour l’occasion dans un interminable décoté en V de cuir noir orné de chaines de métal.


La combinaison se terminait par une jupe, un petit bout de ce tissu spécial et qui reflétait. La lumière bleue, saccadée des stroboscopes. Elle bougeait, une danse envoutante, provocante, sensuelle. Le public focalisé sur elle n’avait pas encore vu les serpents, des cobras pour la plupart qui s’enroulaient autour d’elle presque -auraient on pu penser- avec passion.


Les mains menottées à la cage, allongée sur le fond, les pieds glissés entre les barreaux elle ondulait de son dos et de son ventre presque nus donnant de violents coups de ses épaules fines à la peau dorée contre le sol de la cage. Elle passât à travers les barreaux, y coinça ses mollets et ses pieds, lâcha son corps dans le vide seulement retenue par les jambes.

En lâcha une passant habilement le pied dans son dos et le posant sur sa tête.

Le serpent qui parcourait sa tète vint se mêler à ses cheveux avec un sifflement furieux. Elle sauta à terre quand la musique se calmait, leva cette fois encore les bras le long de son visage. La musique se tut, la lumière mourut, elle n’était plus la.

Au coeur de la nuit


(HRP//:Le petit palais de Demettra existe depuis déja longtemps, parti de rien il à finalement pris une place importante dans sa vie. Il est maintenant un lieu incontournable quand on s'interesse à sa vie.//)



(Ambiance musicale conseillée: http://www.youtube.com/watch?v=dpPsjMOBkcU)


Une musique électronique, puissante, une basse lourde, un rythme énergique une voix mélodieuse aux sonorités cristallines qui semble venir de partout à la foi.

Le petit palais résonne, ses tours d'architecture gothiques s'élancent vers le ciel comme si elles voulaient percer les nuages gris qui ornent le ciel d'argent, la lourde, haute porte est d'acier travaillé dans la masse, un mélange subtil de finesse combiné à une matière brute ou de fines goûtes d'acier fondu semblent couler vers le haut comme vers le bas, à gauche comme à droite.

Puis on passe la porte, les murs de pierre brute sont longées par de hautes colonnes taillées de main d'homme, chaque pas sur le sol de marbre résonne d'un écho morbide qui ajoute à l'impression de grandeur mais d'oppression, presque d' emprisonnement sur soi que l'air lourd propage.

Arrive enfin une deuxième porte, identique à la première, moins lourde peut être mais tout aussi haute, le choc se produit de l'autre coté, la musique alors étouffée prend de la puissance, vibre dans l'air, murmure dans la pierre et retourne se perdre dans les multitudes de cousins et de poufs de couleurs chaudes qui occupent le sol de marbre.

Des chandeliers d'or à douze chandelles chacun fournissent une lumière tamisée qui ne parvient pas à éclairer en totalité les hauteurs vertigineuses des plafonds de pierre, loin dans le noir résonne des cris, des cris de plaisir et des rires. Des hommes et des femmes affalés sur les cousins s'abandonnent à l'ivresse et aux plaisirs de la chair des fontaines occupent le centre de la pièce, rejetant dans des bassins immenses des torrents d'alcools forts, exotiques au goût épicé.

Voila le petit palais de Demettra, une merveille cachée au coeur de la nuit où touts est permis et où le péché devient loi, un joyau qui ne brille que la nuit et ou - bien sur- tout le monde est convié...



Réponses à Hiro:

Carry venais de se lever avec sa mauvaise humeur habituelle, à croire qu'être insupportable était un critère de choix pour travailler chez Demettra.

Elle pestait contre cet inconnu qui n'était pas foutu de boire la même chose que les autres...


Yuki n'avais rien perdu de l'échange et regardais cette blondasse de Carry se tortiller dans sa combinaison de dentelle en s'éloignant sur ses talons aiguilles en argents top lourds et grotesques.

Yukihana s'approcha lentement sans un bruit de l'inconnu qui leva la tête vers elle d'instinct.

Quand le regard de la fille se planta dans ses yeux, elle esquissa un mouvement de recul : Les yeux de l'homme étaient beaux, bleus, un bleu très pale. Mais ils étaient vides. Mais sans regard.

Son habitude des convenances envers les clients lui permit de reprendre de l' aplomb, elle marcha vers lui, de plus en plus près. Elle s'allongeât à ses cotés.

Envoya valser en arrière sa chevelure d'ébène et posa sa main à la taille de l'homme. Il ne pouvait voir ni ses lèvres rouges bien dessinées ni ses yeux noirs légèrement bridés mais elle se mettait en avant d'instinct.

Elle parla de sa voix la plus douce.

" Bonjour, curieux inconnu, je ne vous ai jamais vu ici, d'où venez vous ? "

-

En regardant le Phoenix d'un air surpris elle prononçât ces quelques mots.

"Je me nomme Yukihana Sahanaki, comment savez vous d'où je viens puisque vous ne voyez pas mon visage ? "

-

Elle baissa les yeux, nerveuse, elle frottait de sa main libre la peau de sa nuque ou était nettement représenté la marque du phoenix barré d'une croix brune : Le signe de l'esclavage.

Elle laissa dégouliner une larme le long de sa joue mais attendit d'avoir retrouvé son calme avent de parler.

" Oui, je suis née sur Osaka, j'ai grandi dans les quartiers nord de Tanawaheï la ville principale d'une petite île au large d'Heïkat.

J'avais environ douze ans quand l'empereur Odaishi Nazaka décida de rallier les royaumes indépendants.

Mon père est mort à la guerre, ma mère préféra mourir. Ma soeur et moi avons choisit la vie. La vie oui. Mais à quel prix.

J'avais quatorze ans lorsque nous fumes vendues. "

Elle pris sa main et la posa sur sa nuque.

" Je ne pense pas que vous puissiez la sentir mais voila ma marque. La marque de l'esclavage.

J'ai fui au plus vite cette planète pourrie pour ne plus jamais y remettre les pieds. "

Entre temps Carry était revenue, elle avait déposé les boissons sans un regard à Yuki.

" Et vous quelle est votre histoire ? "

-


Elle caressa doucement la marque en silence, ils avaient beaucoup de points communs.

Elle laissa glisser sa main le long de son torse, elle sentait sous ses doigts fins des muscles bien dessinés, finalement elle n'aurais pas perdu sa journée et finirais par aimer ce travail si tous les clients étaient comme lui.

Elle ne se souvenait pas de son nom mais peu lui importait, elle était bien avec lui et c'est tout ce qui comptait.

En réponse à sa question elle appuya son visage sur l'épaule de l'homme.


L'arrivée de Sharey:

Elle semblait bien chétive la nouvelle gérante du petit palais, petite, mince, avec une imposante chevelure blonde. Ses mains fines, moites tremblaient légèrement quand elle passa pour la première fois la porte de cet endroit étrange.

Il lui faudrait sûrement longtemps pour s'habituer à ses ambiances. Mais elle y arriverait.

Elle était forte malgré les apparences et à dix neuf ans seulement elle était déjà chef des services secrets de Demettra.

Elle avait l'habitude d'un milieu social civilisé et ce qu'elle découvrait ici ébranlait ses convictions, elle voyait maintenant une autre face de la galaxie qui commençais -même si elle ne se l'avouais pas- à lui plaire. Tout le monde avait -et à juste titre- de grands espoirs en son avenir.

Sharey monta au balcon, le seul lieu du petit palais interdit aux clients. Elle aussi y croyait, et elle ferait de son mieux pour cumuler toutes les responsabilités qu'on lui avait donné.

Même si les filles du palais rivalisaient d'idées intéressantes pour prendre sa place.


Disparition:

Sharhey leva les yeux vers l'homme qui lui avais parlé, elle le connaissait. Du moins elle l’avait déjà vu, il s'appelais Leid selon ses souvenirs. Elle réfléchit à la façon dont elle allait le dire, le sujet était sensible.

Pesant chacun de ses mots elle désinformais de son mieux.

-Oui il y à en effet un problème: Demettra à disparut. Voila plusieurs jours qu'elle n'est pas venue au petit palais, elle à également déserté le concours qu'elle à elle même organisé.

Elle baissa la tête, honteuse de son mensonge. Mais –pensait elle- il l’avait sûrement interprété comme de l’inquiétude ou de la tristesse.

Une main se posa sur l’épaule de Nezhal, une jeune femme d’une vingtaine d’années avec un regard espiègle et curieusement intelligent pour une des filles du palais se tenais derrière lui. ELLE vous attend au petit salon.

Lui apparemment n’attendais personne car ses paroles le surprirent.


Soda et Demettra:

Apres l’avoir frappé, Demettra était resté plantée la, regardant les émotions différentes se succéder sur son visage avec un certain amusement.

Pour son retour, elle avait choisi le petit palais et la voila à peine arrivée et déjà en train de se faire tripoter sans autre forme de procès. Apres réflexion elle décida d’en rire et de jouer la finesse, son rire cristallin résonnait dans la nuit sombre mais encore jeune :

« Ce n’est rien et une promenade me feras du bien surtout en si agréable compagnie »

Elle fixait ses yeux, son sourire en s’efforçant de ne pas penser qu’ils lui donnait un air naïf. Apres tout il avais rapidement repris contenance et il ne fallais pas se fier aux apparences.

Il se mit à marcher, elle lui emboîta le pas.

-

A ces mots, Demettra marqua une courte pause, c’était vrai qu’est ce qui l’avait poussée à accepter cette promenade ? Si ce n’est la solitude et peut être cette curiosité maladive qui l’avait toujours habité elle jeta un regard d’apparence distrait analysant pourtant les détails du tatouage qui parcourait son cou avent de répondre.

" Vous avez raison, je ne vous connais que par vos interventions nombreuses à l’assemblée. Peut être avais je simplement envie de vous connaître, de discuter ou peut être –Elle lui fit un clin d’oeil – que vous me plaisez. "

La jeune femme éclatât d’un rire frais, naturel, différent du numéro de rire forcé qu’elle venais de lui servir. Il l’amusait et elle se sentait d’humeur joueuse.

" Mais que faisiez vous donc seul dans cette partie de la capitale ? Ce sont des quartiers assez mal fréquentés malgré la richesse apparente. On pourrait croire que vous complotez quelque chose... "

-

Cela faisait bien longtemps qu’elle ne croyais plus au prince charmant mais elle se laissa aller à le croire, après tout elle avais besoin de rêver ce soir la.

Relevant une mèche de ses longs cheveux qu’un vent frais avait rabattu sur son visage, Demettra lança un regard malicieux à Soda et continua sur un ton égal.

" Je me posait la question, d’où vous viens ce mystérieux tatouage qui met tellement vos yeux en valeur ? D’ailleurs, que représente t’il? "

Elle avait glissé cette question naturellement sans montrer qu’elle se la posait depuis un moment déjà.

En attendant la réponse, elle plongea ses yeux d’un brun doré dans ceux de cet homme qu’elle ne connaissait pas quelques heures plus tôt en le défiant du regard

-

Souriant, un clin d’œil coquin, un regard insolent Demettra lança d’une voix rieuse.

" Essayez donc..."

la jeune femme semblais malgré tout pensive, le visage de Soda c’était soudain assombrit.

Elle s’en voulais beaucoup d’avoir réveillé en lui de si noires pensées et cherchais, péniblement ses mots.

Elle aurais voulu s’excuser, le réconforter quelque peux.

Ce serment ne c’était pas réveillé pendant tellement d’années maintenant qu’il y avais peu de chances que cette malédiction tombe sur lui.

Elle avais beaucoup écouté restreignant ses paroles à de simples banalités et se sentais comme perdue, ne supportant pas que les mots lui manquent à ce point.


Décidant alors que les mots seraient inutiles elle effleura le tatouage du bout de ses doigts fins sur toute sa longueur, plongeant le regard dans ses yeux bleus. Son regard grave lui donnait un certain charme qui n'étais pas pour lui deplaire.

Leurs pas les avaient ramenés devant les grilles du petit palais, Demettra en habituée des lieux qu’elle avait conduit son compagnon d’un soir non pas le long de l’allée principale mais celui d’une petite allée parallèle bordée de statues.

Le lierre avait établis son empire sur les constructions de pierre taillée dans la masse et le chemin se perdait dans les profondeurs d’un jardin à l’anglaise.

-

Demettra posa sa main sur le visage de Soda, cueillant cette larme intruse comme une rose incrustée de diamants.

Et comme toujours sans réfléchir, sûrement guidée par des motivations dont son être conscient ignorait tout, elle l’embrassa.

Elle regretta presque immédiatement son geste, elle était trop impulsive. Lui, il était plutôt sérieux, intelligent, pondéré.

Elle vivais dans l’excès et avais remisé sa morale depuis bien des années. Et voila que maintenant elle regrettait un geste qui faisait partie de son quotidien, non elle se sentais trop impure pour lui.

D’ailleurs d’où lui venaient ses pensées ? Sûrement d’un passé très lointain, elle étouffa un rire sans joie et se dit qu’elle n’avais peut être pas tout perdu de son éducation respectable.

Lui ? Il ne devait pas non plus la comprendre et pour cause, elle ne se comprenait pas elle-même.

Oui elle avais bien ri de sa déconfiture quand il avais compris avoir heurté non pas un vulgaire arbre ou un poteau mais bel et bien un être humain et qui plus est une des personnes qu’il s’attendais peut être le moins à rencontrer.

Oui elle se sentait maintenant comme une petite enfant prise en faute et elle détestait ça.

Oui lui devait s’amuser de son comportement, si seulement sa avait été le cas elle en aurais ri avec lui.

Mais non il la sondait maintenant avec un regard calme qui lui faisait froid dans le dos. Non pas qu’il fut particulièrement effrayant bien au contraire, mais Demettra détestais le calme quand elle-même paniquait.


Contre toute attente elle le gratifia d’un sourire, comme pour s’excuser et simuler l’aplomb qu’elle n’avait pas, reprenant malgré tout peu à peu confiance.


Elle refusait que qui que se soit remarque son hésitation et il ne serais pas de ceux la.

-Affaire Blind/ Meyen



         Demettra02.jpg                


Demettra s’éveille elle jette un coup d’œil vers l’entrée de ses appartements, elle s’étire lentement comme un chat puis se redresse sur son immense banquette dans un demi sommeil. « -Que me voulez vous ? Dit-elle enfin d’une voix sèche à la jeune femme prostrée au sol qui vient de la réveiller.

-Excusez moi Majesté, la commandante Stella vous envoie un message par l’holo-scan. Dit la femme d’une voix tremblante. Demettra se retourne paresseusement exhibant du même coup ses jambes fines à la peau brunie par le soleil.

« Soit, passez moi la communication. » Puis s’adressant aux gardes :

« Faites donner le fouet à cette idiote qui m’a réveillé. » L’holo-scan de sa chambre s’allumât alors, un hologramme à taille réelle apparut alors, c’était une jeune femme aux cheveux d’un noir profond et à la peau claire, ses yeux bleus brillaient d’une perversité insoupçonnée. Elle pris la parole ce fut d’une voix douce et cristalline.

« -Bonsoir Demettra, j’ai conscience qu’il est tard mais les événements se sont précipités. Sans surprise Demettra répondit.

-Bonsoir Stella que me vaut cet appel ?

-Blind est sur le point de mourir commandante, voulez vous que je vous branche sur ses caméras de bort ? -Inutile Stella et qu’en est il de Sandor et Meyen ?

-Sandor a attaqué Meyen selon vos plans Madame, tout marche à la perfection.

-Bien parfait Stella, vous pouvez disposer.

-Oui Madame mais qu’en est il de notre accord?

-Oh bien sur ou avais je la tète, la flotte et l’empire de Blind est à vous faites comme bon vous semblera, je vous ferais parvenir les chroniques par X-Com.

-Oui Madame. »

La communication s’arrêta, la jeune femme disparut.

Demettra se dirigeât vers son bureau, elle saisit un carnet de cuir, elle relut quelques lignes :

«  […] Mon plan est en marche, Meyen seras bientôt une affaire réglée, je l’ai convoqué il y à de cela deux jours et je lui ai dit que Sandor Dharan voulais le tuer, qu’une offensive était menée contre lui. Je lui ai conseillé de mentir : « -Trouve n’importe quelle raison aussi futile soit elle pour l’attaquer avent qu’il le fasse ou tu seras perdu. » Bien sur il m’a cru immédiatement. J’ai alors pris contact avec le commandant Blind, je ne pouvait supporter la soudaine prise de pouvoir de MunSu j’avait décidé de le déloger sans prendre de risque, Blind était le personnage idéal, il aimait le pouvoir au moins autant que moi. »

Elle cessa de lire, puis pris une plume et écrit.

« Tout se serais passé dans les règles si Blind avait été plus discret, Les services secrets de MunSu apprirent son entreprise, de peur de me mètre en danger, ma seule solution était de se débarrasser de Blind. Ce soir la je pris contact avec son second, Stella une jeune femme intelligente en qui j’avais confiance. Elle faussa les informations de Blind, lui faisant de faux rapports, Blind courait au coupe gorge et moi comme toujours je m’en sortais. Me rendant auprès de MunSu habillée de soie légère et connaissant son goût pour les jolies femmes je me glissa dans ses appartements avec plusieurs danseuses ; me faufilant près de lui je lui glissait à l’oreille la trahison de Blind l’affaire Blind était réglée et je m’assurait les bonnes grâces de MunSu. »

Demettra termine ses écrits et pose sa plume, Voila l’affaire était réglée, elle allait maintenant visionner les derniers instants de Blind, le pauvre, pourtant il avait un potentiel….


-Le retour d’un inconnu



-Hellfire’s rédemption



             Demettra03.jpg


Demettra marchais seule dans les ténèbres, un pas lent chacun de ses pas étaient une caresse, délicatement déposé ses chaussons de satin frôlaient le sol de pierre sans le moindre bruit comme si elle avais pu voler à quelques centimètres du sol, elle descendait inlassablement des escaliers de pierre polie par le temps la jeune femme s'arrêta devant une porte de bois noir haute de plus de six mètres de style gothique finement ciselé à la main, elle poussa le battant de cette entrée qui seule issue aux ténèbres semblais garder le paradis ou les enfers.

Dans ces catacombes, couloirs de la mort palpitais la vie, comme une pulsation cardiaque la musique jouait avec la pierre l'imprégnant de sa puissance et de sa profondeur subtile une vibration qui résonnait dans le coeur de Demettra et embarquait son âme à chaque envolée sans rien gâcher de ce moment parfait, indéfinissable juste onirique car la jeune femme redécouvrais avec stupeur la chapelle du palais ou elle avais toujours vécu, un lieu sacré ou les araignées avaient maintenant établit leur empire sur la pierre faisant courir des toiles de soie fines d'un bout à l'autre d'un plafond dont les quarante cinq mètres de hauteur se perdaient dans la noirceur des ténèbres. Demettra ne pus retenir une larme devant tant de splendeur oubliée, elle s'avança devant l'autel de la déesse Nerina la superbe d'où naissait le rosier sacré avec ses roses noires à la robe entremêlée de rouge comme autant des goûtes de sang versées. Demettra n'avais jamais cessé de croire en Nerina la superbe, déesse traîtresse qui avais ensuite perdu goûtes après goûtes de son sang divin avant que l'on lui accorde enfin le pardon de ses péchés, elle étais un symbole pour la jeune femme, la déesse du sang versé et du plaisir charnel qui autorisait le péché si il étais ensuite expié dans le sang.

Demettra s'allongea sur la pierre froide de l'autel, elle frissonna quand sa peau laiteuse toucha le marbre froid, elle portait une robe blanche diaphane qui laissait entrevoir des formes parfaites, la belle tenait dans ses mains jointes un poignard au manche d'argent travaillé représentant un ange enlaçant un démon. Les larmes aux yeux Demettra promena la lame aiguisée le long de ses poignets tançant une ligne sanglante avant de croiser les bras sur sa poitrine, elle continuais de pleurer mais l'effet ne se fit pas attendre, une sensation de bonheur l'envahit, contrant la douleur engourdissant ses sens dans un épais brouillard, Demettra remuais les lèvres dans des paroles imperceptibles :

" Pardonne moi Oh Nerina car j'ai péché.. "

Le sang versé coulait comme une minuscule rivière sur l'autel de marbre noir parcourant de minuscules gouttières creusées à même la pierre qui guidais le sang offert au pied du rosier qui s'en abreuvais. Demettra sentais le froid la parcourir, emmenant avec lui toute cette détresse, ce besoin d'une force supérieur, de protection, d'espoir, elle était juste bien comme si elle s'endormait. Le sang coulais et imprégnais la terre nourricière rappelant qu'ici, loin dans les profondeurs une jeune femme offrais ses forces sa foi et l'essence même de sa vie...

Cette musique, cette obscurité, Demettra revint à elle, sa robe avais retrouvé son blanc immaculé, l'autel brillait à la lueur de chandelle qu'elle ne se souvenais pas avoir allumé, on avait pansé ses blessures, la déesse l'aurais elle entendue ? Elle se jeta à genoux à bas de l'autel pour prier, le corps le coeur, l'âme pleins de nouvelles certitudes.


-Hellfire contre Insurgés



-Ma vie; mes pensés


Voila un voile qui se lève sur le passé de Demettra et sur les moments les plus noirs de sa vie.


"C'était le soir.

Un soir comme je les aimais.

Un splendide soir d'été ou l'azur du jour se fondait dans l'encre de la nuit dans une multitude de dégradés de pourpre, de jaune et d'orangé.

Le ciel était bleu : comme toujours.

Mais un bleu profond.

Infini.

Sans un nuage.

Je me prenais à regretter que mes yeux ne fussent pas bleus. Si ils l'avaient été, j'aurais pu me perdre totalement dans le ciel comme si une partie de moi faisait partie de lui.

Rêveuse.

Libre.


Je frissonnais, une brise légère s'était levée, caressant l'herbe fine et odorante de la prairie.

Mon esprit vagabondait : -S'envolais sur les ailes d'un papillon. -Voyageais avec le vent ; loin la bas, par delà les collines...


C'était sa ma conception du bonheur, rien de plus que la simple solitude, le calme et une étendue verdoyante à perte de vue.

Seule, je m'évadais.

Graine de poète, un brin philosophe voluptueusement lovée sous le ciel de velours.

Je ressentais le besoin de donner des mots, des phrases, des adjectifs à chaque chose que je voyais.

Décrire l'indescriptible ; définir l'indéfinissable.

C'est devant mes innombrables échecs que je recommençais encore et toujours avec le même acharnement et un émerveillement devant la simple complexité de la nature à chaque fois renouvelé.

Je sais maintenant que ceci est une caractéristique bien humaine après tout.

Notre esprit à besoin de structures rigides et fixes : D'idées toutes faites et de faits établis dans un monde où -et je le remarque aujourd'hui de plus en plus - tout est relatif.


Ainsi nous classons les végétaux en leurs donnant le nom d'arbres ou de fleurs, nous classons les couleurs par des noms, nous différencions même les hommes entre eux.

Nous avons besoin de savoir que la nature obéit à des lois...

Toutes ces idées sont le fondement même de la pensée humaine à bien y réfléchir, elles répondent à un besoin constant d'etre rassurés.

C'est ce qui nous différencie des animaux, des végétaux ou des minéraux.

La même matière nous constitue pourtant.

Mais après tout, méritons nous vraiment le nom d'homme?

J'ai bien souvent vu les hommes faire des choses qui n'avaient rien d'humain.

Ainsi, de fil en aiguille je me suis déjà éloigné du sujet d'origine.

Voila comment en quelques lignes je suis passé d'un soir d'été et de ses doux paradoxes à une réflexion sur la nature humaine.

Je trouve l'esprit humain délicieusement tordu. Voila une des raisons qui me font entretenir se journal.

L'autre est plus pratique, ma vie change peu à peu et échappe à mon contrôle.

Il faut malgré tout que je garde ses souvenirs qui peu à peu m'échappent pour ne pas que l'oubli me gagne alors que je me vide de l'essence même de ce qui faisait ma vie :

La liberté."


La jeune femme visiblement épuisée ferma les yeux et posa sa plume. Ses yeux bruns étaient cernés de noir, sa peau était blanche, livide.

Des lèvres fines d'un rouge rosé soulignaient un visage inexpressif qui avait du un jour être magnifique.

La femme qui était assise sur cette chaise n'était plus qu'un vestige de la vraie Demettra, sauvage et indomptable qu'elle avait toujours été.

Elle serra contre elle son carnet de cuir rouge en étouffant un éternuement rauque.

Un miaulement la tira du léger état de torpeur dans lequel elle semblait maintenant plongé en permanence.

Elle marchât d'un pas lent et difficile vers son lit.

C'en était fini de sa belle démarche féline et chaloupée, elle titubait maintenant à chaque pas.

Ses longs cheveux qui battaient à ses hanches avaient subit récemment une coloration gris perle.

Alors qu'ils lui donnaient il y à peu de l'allure et de la grâce, ils pendaient maintenant comme des ficelles informes et grossières, accentuant sa déchéance.

Elle s'allongea sur le lit, on devinait à travers ses vêtements trop larges les ruines de ce qui avait été un corps aux formes parfaites.

Demettra était maigre, anorexique, ses cotes se détachaient nettement, ses hanches qui avait été rondes et délicatement dorées, se résumaient aujourd'hui à des os recouverts par de la peau blanche.

Son chat, Flamme était lui aussi allongé la, elle plongeât ses mains fines et décharnées dans la fourrure du petit animal.

Celui-ci se mit immédiatement à ronronner en souriant avec son sourire de chat, il avait fermé les yeux et frottait sa tête contre le visage de Demettra.

Ils restèrent de longs instants comme sa, le silence seulement percé par le bruit de leurs respirations : Celle de Demettra légèrement plus lente que celle de l'animal.

Ils s'endormirent tout les deux.



Déjà une heure que je parcours ce foutu hangar de long en large, personne.

Je décide de sortir, le froid qui me mord alors les mains et le visage n'arrange pas mon humeur... Il devrait être la depuis le temps.

Je ne peut pas partir maintenant, j'en suis bien incapable, ma curiosité -Encore cette foutue curiosité- m'obsède. Elle me tien en laisse, captive et comme un chien je tourne en rond retenue par des barreaux invisibles.

Ce soir, la lune est presque pleine, j'aimerais sentir la chaleur de ses rayons à travers les nuages de glace; mais il fait froid, humide et cette lumière se perd dans le ciel d'encre.

Le froid me tien dans son étau, le vent qui s'est levé me gifle le visage, des larmes se forment aux coins de mes yeux et glissent le long de mes joues. J'attends.

Les quais sont déserts, tout semble attendre ; attendre oui mais...quoi ?

Soudain une impression de vertige me saisit, une ombre glisse sur le béton trempé de pluie. C'est lui ! Je ressens sa présence.

Je redresse mon dos crispé par le froid, une vague de panique m'envahit quelque chose n'est pas normal... J'entends un très léger signal sonore qui semble lointain, un simple Bip.

Puis tout s'enchaîne, des pas précipités, un homme qui court. Mon coeur s'accélère mes jambes se délient et je me met à courir.

Trop tard. Une explosion. Le hangar a sauté.

Une lumière vive envahit l'espace qui m'entoure, une vague de chaleur semble me saisir entre les omoplates, l'explosion ne m'a pas atteinte.

Je m'écroule, soudain touchée par une douleur fulgurante.

Non l'explosion ne m'a pas atteinte.

Allez dire sa au bout de taule qui viens de me traverser le dos...

Je rassemble mes forces et essaye de me lever. Grossière erreur mon ventre se crispe dans un dernier effort pour se redresser, la douleur est si insupportable que je retombe immédiatement au sol vidée de tout courage. Un hoquet de douleur, et en plus je suis mal tombée, je porte mes mains à mon abdomen, un liquide chaud vient lécher mes paumes gercées.

Et merde cette horreur me traverse de part en part. Je vois le coté positif maintenant faute d'autre chose, je ne serais plus jamais curieuse. Encore un bon point, je ne sens plus mes jambes, au moins c'est une partie de ma saloperie de carcasse en moins à me traîner. J'ai des picotements dans les bras, j'ai froid.


Pourquoi j'ai froid ? J'ai tellement froid que sa me brûle. Ma tête résonne, un voile se forme devant mes yeux et mes oreilles, j'ai l'impression de me déconnecter du monde qui m'entoure...

Tout vas si bien maintenant, pourquoi lutter ? Je flotte, c'est si merveilleux, je pars... A bon ? Mais pour aller où? Tout ce que je sais c'est que je glisse de ma propre conscience, j'ai l'impression que c'est ma dernière pensée.

Penser ? Pour quoi faire. Dormir. Je veux dormir...

Demettra se réveilla en sursaut, encore ce rêve étrange


Brusquement, se levant sans prendre le temps de se vêtir, elle se précipita dans la salle de bain, l’air constamment recyclé de la station spatiale lui brulant les poumons. Elle s’arrêta net devant le lavabo.

Soudain, son ventre se contracta. Une envie de vomir, mais seule de l’eau s’échappait de ses lèvres entrouvertes dans une expression de dégout. Depuis combien de temps ne mangeait elle plus ? Deux semaines, peut être trois.

Elle avait perdu le compte, mais son corps lui devait se nourrir.

Le miroir de la salle de bain lui renvoyait une image qui ne reflétait plus la vie, son beau visage maintenant malingre aux joues rondes devenues osseuses.

Ses mains tremblantes ouvrirent le placard, précipitant vers elle des sachets de plastiques remplis de liquide : des perfusions prémontrés. Ce liquide, sa vie.

Elle tendit son bras aux veines durcies, bleuies, couvert d’ecchymoses. Autant de stigmates du mal qui la rongeait.

Bizarrement, sa main ne tremblât pas quand palpant la veine elle enfonçât l’aiguille guidée pas une longue pratique.

Précipitamment, elle adaptât un second sachet plus petit au tube déjà branché, réglât le débit à une goute toutes les cinq minutes et posât le tout sur l’étagère la plus prés de la baignoire dans laquelle elle se glissait.

L’appareil sophistiqué reconnut immédiatement une présence, réglant de lui-même la température de l’eau, légèrement plus chaude que celle de l’air.

Dans quelques minutes elle glisserait dans une douce torpeur ou ses cauchemars ne viendraient pas a hanter.

Hellfire: La cosa-nostra



…Oui comme l’avais dit Ju « la roue tourne » et elle tournera bientôt, d’ailleurs la chandelle, elle est bientôt consumée. Minuit sonne. 80% contre 30 précédemment. Assise à son bureau Demettra frissonne, plus que quelques secondes.

Une sonnerie retentit, mal captée par son antique webcam.

Fin des ventes.

Son offre est la plus intéressante, elle est momentanément soulagée, d’autant plus qu’elle vient d’acquérir 50% des actions chez « Plastoc mastoc ».

Demettra actionnaire majoritaire dans une entreprise de prothèses mammaires.

Fatiguée de rester immobile elle s’étire, la nuit viens de commencer et elle doit rester là, derrière son bureau, à travailler et cette fois elle ne peu pas utiliser sa technique de travail préférée : déléguer.

Sa liaison X-net saute encore comme toujours. Elle assène un coup sur le modem. Connexion rétablie.

Elle commença un message, distraite jetant ses idées pêle-mêle au fur et à mesure qu’elles lui venaient à l’esprit.

Expéditeur : Demettra

Destinataire : Munsu

Sujet : Super nouvelle

Message :

Bonjour bonjour,

Si je te dérange en plein travail –En espérant que tu travaille- c’est pour te faire part de mes nouvelles activités, je n’étais pas très présente ces derniers temps et je m’en excuse.

Aux dernières nouvelles en plus du marché du sex, j’ai enfin mis la main sur l’industrie de la beauté, prothèses mammaires c’est moi, recherches sur les produits de lifting, encore moi. Je me lance également dans la mode, avec déjà 200 ateliers de haute couture ratachés à ma compagnie et ce n’est qu’un début. Des établissements qui n’arrivent certes pas à la cheville de mon petit palais –si tant est qu’il puisse en avoir- sont en constructions sur plusieurs planètes au plus prés de la bordure extérieure. Le principe est simple, placer les bonnes personnes aux bons endroits, remuez le tout et il en résulte l’installation d’au moins un établissement par ville de plus de 1 000 habitants. Je me fais en ce moment même une petite fortune réinvestie dans un domaine dans lequel vous ne pensiez pas me trouver, la création des Mc Dy, restaurants à petit prix qui distribuent une nourriture calorique et grasse à souhait. Un désastre pour la santé mais les populations locales y sont devenues accro. Mon nouveau domaine s’étend déjà beaucoup, mais je me lance dans un nouveau secteur, les jeux d’argent. J’ai besoin de vous tous pour mener ce projet à bien, je préviens tout le monde au plus vite, rejoignez moi tous au petit palais des que possible. Je disparais momentanément pour mettre en place mes propres services secrets, je les prévois de faible envergure, c'est-à-dire limités à mes propres bâtiments.

Je ne suis pour une fois pas restée inactive mais ne vous y habituez pas trop je ne suis vraiment pas faite pour rester derrière un bureau.

Amicalement,

Demettra

Elle se détendit et se dit que son score était déjà intéressant pour ce que certains auraient appelé " une faible femme ".


Mais elle restait pensive, la présence d’une femme dans la familiga ne lui semblais pas naturelle et elle avait tellement l’habitude de travailler à sa manière que le soudain lien qui l’entravais à ses collègues et amis semblait la gêner. Pas profondément bien sur, mais rien n’étais pas clair dans son esprit. Apres tout oui la nuit ne faisait que commencer et elle n’allait pas rester ici seule avec ses pensés et à rien faire. Se levant, direction le hangar elle prendrait le premier chasseur B à sa disposition pour le Hellfire café.


Les truc qui ont pas marché


Une bonne ambiance, de la fumée des néons, des vieux tubes mélangés aux dernières nouvautés, des tentes de soie sous lesquelles trônent des canapés confortables et colorés accompagnés de tables basses et d'innombrables petits poufs colorés le tout sur des tapis orientaux.

C'est la cour des miracles.

Derière le bar en acier brossé dans lequel sont incrustés des hublots qui donnent sur un aquarium ou nagent des poissons exotiques, un jeune barman habillé en pirate épathe les clients en jonglant avec des coktails colorés puis les fait glisser le long du bar.

Des jeunes serveuses pieds nus, dans des robes de bohémiennes, Portant un foulard autour les la tete, de grandes boucles d'oreilles, aportent les comandes dans les discrets tintements de leurs bracelets.

La piste de danse est vide, les premiers clients viennent à peine d'arriver, on en attend beaucoup d'autre d'ici la fin de la journée.







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(Personnages précedents: Elisabeth bathory)