Horlbar
Homme de taille moyenne mais à la puissance physique colossale, ses cheveux ras surmontant un front haut et au visage jeune, masqué par sa combinaison, le Commandant Horlbar est l’homme le plus important du complexe baptisé Consortium. Accompagné par son ordonnance personnelle, une femme plus large d’épaules que la plupart des guerriers présents, il assiste à l’entraînement de ses hommes, des tas de muscles sans cervelle, mais peu importe, puisque ce sont des soldats, censés se sacrifier pour des objectifs qui les dépassent.
Lorsque le Commandant défile, le silence est de mise, et les quelques inattentifs qui ne le remarquent pas ne commettent jamais cette erreur deux fois… Il n’existe pas de pire ordure sur la planète que ce tas de ferraille, il a passé sa vie à se battre, et dans les arènes de sa planète natale, il a fait partie de groupes de guerriers qui sont parvenus au sommet à l’époque. C’est pourquoi lorsqu’il parle, on l’écoute, il a l’expérience du combat et le petit malin qui pense pouvoir lui opposer sa force comprendra rapidement que ce qu’il a en face de lui n’a plus grand chose d’humain, les prothèses métalliques, les générateurs de produits chimiques et les puces ont remplacé presque tous ses os, ses muscles, son sang et ses nerfs, lui donnant un temps de réaction, des réflexes, impitoyables, et une insensibilité totale à la douleur.
Il considère ses troupes comme de la chair à canon, des obus vivants mis au monde dans le but de faire le plus de dégâts en mourant. Peut-on considérer qu’un tel homme a un cœur ? Difficilement, le seul concept s’approchant de l’amitié que peut éprouver un dur comme ce guerrier reste la simple estime, le respect face à des talents en matière de stratégie…