Berserk

De Apocalypsis
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Berserk Alnia : +24

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Avez vous déja eu l'occasion de croiser du regard un des dessins du peintre préhistorique Giger ? Le genre d'oeuvre psychotique et torturée, provoquant un malaise à chaque coup d'oeil ? On peut aisément dire que l'architecte à l'origine du Palais Déviant était fortement inspiré par ces oeuvres lorsqu'il dessina les plans de ce monument au style si particulier.

Une base gothique pour le batiment, toute en arcades, en arc-boutants et en colonnades, servait de fondation au batiment. Hérissé de pics sur les façades, l'aspect du palais était assez repoussant. Froide, l'apparence du lieu provoquait une sensation désagréable, un frisson parcourant l'échine. On aurait dit que le palais était couvert d'une peau écailleuse, une apparence vivante, mais métallique. "Gritchèque" était le mot le plus approprié pour parler de cet édifice. Au sommet, sur une des tours, se trouvait une petite chapelle sombre, car mal éclairée au moyen d'un vieux lustre à chandelles. Sous ce lustre se trouvaient plusieurs personnes.

La plupart avaient des cagoules en cuir sur le visage avec des fermetures éclair au niveau de la bouche, pour les empécher de parler. On voyait facilement qu'il s'agissait d'hommes dans la fleur de l'age, mais leurs corps couverts de plaies et de cicatrices montraient aussi qu'ils avait été frappés à de nombreuses reprises. La dernière personne était quant à elle une jeune femme aux cheveux rouges. Elle était habillée d'un petit ensemble noir en velour : un corset lacé de rouge, moulant ses formes, une jupe courte , ainsi qu'une paire de bottes montantes elles aussi noires, lacée avec une cordelette rouge vif assortie au ruban du bustier. Eux étaient presque nus, ne portant qu'un simple bout de tissu cachant tant bien que mal leur entre-jambe, "sous le coup de l'émotion" devant la jeune femme.

Alnia, car il s'agissait évidemment d'elle, tenait à la main une bougie, faisant couler lentement de la cire brûlante sur les parties les plus tendres et sensibles des corps des trois autres déviants, à genoux devant elle, et elle profitait de chaque cri de douleur comme d'un orgasme intense. Dans son autre main se trouvaient la clé des colliers en cuir qui maintenaient ses esclaves au sol, la tête baissée. Elle s'amusait avec des aiguilles stériles et transperçait la peau des soumis, léchant à chaque fois les gouttes de sang qui se formaient, ce qui provoquait au passage quelques frissons supplémentaires aux suppliciés. Elle prenait un malin plaisir à tourner l'aiguille une fois qu'elle était enfoncée dans la chair, afin d'augmenter la douleur.

Lorsqu'un était placé sur la potence pour subir se faire tritturer la peau à la pince coupante, les autres étaient à quatre pattes, tenus en laisse au pied d'Alnia, léchant les de celle-ci bottes avec humilité. Puis, au bout d'un moment, ils échangeaient, avant de se faire fouetter par la cravache de leur maitresse.

Elle leur crachait dessus, les faisait s'entasser les uns sur les autres, s'asseillait sur eux comme s'ils étaient de simples objets dont elle pouvait disposer à sa guise. Et elle leur imposait d'en redemander encore et encore. Tout était bon pour les humilier et provoquer chez eux la pire honte possible.

L'odeur d'encens mélée à celle de la cire chaude, l'architecture torturée, les cris, tout rendait la pièce totalement cauchemardesque, comme sortie d'un antique film d'horreur italien, mélant une ambiance maléfique à un érotisme palpable.

A la fin de la séance de torture, elle les fit rentrer chacun dans leur cage et leur fit donner dans des gamelles individuelles une bouillie que même un animal affamé aurait refusé de manger. Elle les ressortirait demain et recommencerait le même rituel, encore et encore, jusqu'à ce que les soumis soient incapables de penser et ne veuillent plus qu'obéir aveuglément à leur maitresse. Les Berzerkers, soldats d'élite de la race déviante, devaient être dressés comme des chiens à servir la moindre volonté d'Alnia. Vivre n'était plus une chose qu'ils avaient le droit de faire. Tout était fait pour leur maitresse, le moindre de ses désirs, la moindre de ses volontés devait être accompli, même son plus petit caprice devait trouver satisfaction.

Et puis, il faut dire qu'Alnia trouvait une certaine satisfaction à disposer de ces jeunes hommes pour son petit plaisir personnel... Elle se demandait finalement si elle n'allait pas les garder comme ça...