Théorie des Phases et Voyages Spatiaux

De Apocalypsis
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I. L'Hyperespace

Les rêves de conquête spatiale, durant la Préhistoire, ont longtemps été freinés par un principe physique fondamental (découlant d'une théorie visionnaire bien qu'incomplète dite de "Relativité Restreinte"):

  • La vitesse d'un photon dans le vide, soit c, est la vitesse maximale pouvant être atteinte par un corps, et ce uniquement si celui-ci est dépourvu de masse.

La véracité de ce principe n'a pas été remise en cause.

La conséquence évidente est que les appareils spatiaux de l'époque ne purent quitter le système solaire originel avant longtemps, et ce uniquement pour gagner des systèmes proches comme le mythique "Proxima Centauri" (voir exo-archéologie).


L'apparition de la technologie antigravifique modifia quelques peu la donne, car elle permit l'invention de compensateurs inertiels créant un effet d'"annulation de masse" mais les vaisseaux ne pouvaient toujours pas dépasser la vitesse de la lumière, limitant ainsi fortement l'expansion spatiale humaine.

Il était impossible d'exercer un contrôle administratif sur des planètes situées à plus d'une année lumière, et extrêmement difficile de le faire pour des systèmes situés dans ce rayon.


Les procédés de propulsion conventionnels avaient atteint le maximum de leurs capacités, et si l'Humanité colonisa progressivement l'Espace, ce fut de manière totalement anarchique.

Cette période est connue sous le nom d'Interhistoire.

C'est durant cette période qu'apparut la technologie Hyperspatiale, qui allait permettre l'édification d'organisations multi-systémiques vers la fin de l'Interhistoire.

Pour décrire le principe de l'Hyperespace, on peut commencer avec une image simple: la feuille de papier.

Prenez une feuille de papier tout ce qu'il y a de plus classique (ils en ont certainement au Musée le plus proche). Soient deux points A et B.

Vous êtes en A et voulez aller en B. Première solution: le trajet conventionnel. Si A est à 1 mètre de B, aucun problème. A un million de parsecs, les choses se compliquent.

Alors vous pliez la feuille et faîtes coïncider A et B. Bienvenue dans l'Hyperespace.


Eléments de Théorie Hyperspatiale

Les trous noirs sont des objets supermassifs connus depuis le XX° siècle Préhistorique. Ils constituent en fait des objets supermassifs qui déforment la structure de l'espace de manière considérable. Mathématiquement, le trou noir constitue une singularité: si on essaye de décrire son comportement par des équations certains paramètres tendent vers l'infini.

Au milieu du XXI° siècle UTP, certains chercheurs ont émis l'hypothèse que les trous noirs pourraient être des "portes" vers d'autres univers, ou encore des "passages" pour d'autres lieux dans l'Univers.

Bien qu'en apparence farfelue, cette théorie était étayée par de solides arguments calculatoires.

La démonstration complète en fut achevée au XXII° siècle UTP, par A.Zorobov et H.Ijisato, deux scientifiques présumés Japindiens.

  • Le Premier Théorème d'Ijisato-Zorobov montre l'existence de trous noirs symétriques, c'est à dire "interconnectés". On dit aussi "singularité conjuguée". Ce Théorème permet, pour un trou noir donné, de déterminer localisation et caractéristiques du Trou Noir symétrique (avec une marge d'erreur assez importante, c'est pourquoi on parle d'Approximation d'Ijisato pour la seconde partie du Théorème).
  • Le Second Théorème d'Ijisato-Zorobov montre qu'un corps dépourvu de masse arrivant selon une trajectoire confondue avec l'axe de rotation du Trou noir peut être transféré dans le trou Noir symétrique, au niveau d'une zone appelée "cône de transfert" ou "Région de Zorobov". La localisation précise du lieu d'arrivée dépend d'une multitude de facteurs: distance réelle séparant les deux trous noirs, énergie véhiculée par le corps transféré, et surtout vitesse de rotation du trou noir.

NB: les deux Théorèmes ne sont applicables que pour les trous noirs dits de "Kerr", ou trous nois dynamiques, qui sont animés d'un mouvement de rotation constant.