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De Apocalypsis
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La porte centrale de l'assemblée s'ouvre. Dans l'encadrement, une femme.


Lia.


L'assemblée devient un nuage de chuchottements.

La jeune femme avance, faisant promener sa main contre le mur.

Au fur et à mesure, les commandants présents découvrent la triste surprise: un bandeau recouvre ses yeux. Sur celui ci, deux taches noirâtres occupent la place de ses yeux verts. Les personnes assises près de l'allée remarquent que le sang coule encore un peu.

Se guidant de la main, son pas prend doucement de l'assurance. Elle finit par arriver à la tribune.


" Bonjour.

Comme vous ne le voyez pas, je n'ai rien perdu pendant ma présence. Mais c'est beaucoup comparé au sentiment de gain que j'éprouve... Beaucoup ici peuvent réellement me comprendre. Je souhaite parler longuement de ce qui s'est passé mais ce lieu et ce moment sont les plus propices. Sachez néanmoins que cette apparition était entièrement ma volonté, et que les irresponsables n'en subiront aucune conséquence. "

Sa tête tourne pendant son discours, guidée par un regard maintenant invisible. L'habitude sans doute...


"Je vai maintenant partir. Les choses vont continuer en l'état... On m'a caché les troubles de cette galaxie: j'ignore qui en est la conséquence. Le passé est maintenant très prometteur pour ces personnes qui ont tout intérêt à conserver leurs méthodes pacifiques et diplomatiques.

Je dis que je suis sur le point d'entrer en guerre, mais que l'honneur, le respect et la diplomatie deviennent facultatifs. Avec ces valeurs, certains montrent qu'ils méritent leur place en ces lieux."

Elle prend une profonde inspiration, en essuyant une goutte rougeâtre qui coule du bandeau.

"Sachez que je ne veux plus contruire notre futur. La qualité et l'efficacité du travail effectué me poussent à arrêter. Le monde de demain sera la conséquences de nos erreurs à tous. C'est pourquoi certains actes nécessaires devront rester impunis. Les affaires diplomatiques s'arrêtent. Les combats doivent commencer."


La commandante retourne alors vers sa place habituelle, tout en gardant en permanence la main contre le mur ou un pupitre...la volonté habite toujours ce corps abimé. Elle est accueillie par un membre du service d'interpretation en pleurs.