Croyez

De Apocalypsis
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Je crois en une grande coalition.
Je crois en les hommes qui constitue la grande coalition.
Je crois en l'effroi des homme qui constitue la grande coalition

Je crois en leur visages livides,
en leur nausées, en la sueur sur leur lèvres.

Je crois au topic brulé.
brûlées jusqu'aux cendres,
brûlées jusqu'aux derniers.

Je crois en la dispersion des chiffres,
leur dispersion sans regrets.

Je crois en la hâte des hommes,
en la précision de leur gestes,
en leur libre arbitre.

Je crois en la destruction des armée,
le reversement de l'argent,
l'extinction de l'ombre.

J'affirme qu'on y parviendra,
qu'il ne sera pas trop tard,
et que la chose se fera sans témoins.

Personne n'en saura rien, j'en suis sûre,
ni leurs femmes, ni les murs,
ni l'oiseau : sait-on jamais ce qu'il chante.

Je crois en la main suspendue,
je crois en les carrières brisées,
en des années de travail pour rien.
Je crois en la honte emporté dans la tombe.

Ces mots planent très haut au-dessus de mes discours.
Ne cherchent nul appui sur quelque exemple que ce soit.
Ma foi est forte, aveugle, et sans aucun fondement.

Gabriel Fore.

Les plongeurs

Oh ! Regardez donc le vide
Qui sépare le néant de l'abyme
Les émotions qu'il dilapide !
Quittez donc un peu vos cymes.

Oh oui, les idéaux qui manquent se ressemblent,
Oh oui, les idéaux qui manquent tremblent ensemble
De froid, de fiévre et de faim
Et pourtant tout ce qu'ils demandent, c'est un peu de votre de pain.

Je vois que vos regards enfiévré
Se pose déjà la question de la vérité
Qu'en est-il, qu'y fait-il ?
Pour que ce gouffre soit si terrible ?

Oh oui, les idéaux qui manquent se ressemblent,
Oh oui, les idéaux qui manquent tremblent ensemble
De froid, de fiévre et de faim
Et pourtant tout ce qu'ils demandent, c'est un peu de votre de pain.

Dans l'ombre sans fond de ces mondes
Vous y trouverez, sans fin, la ronde
De tout ce qui a quitté l'univers
Démocratie, paix, liberté de nos péres

Vous y trouverez, si vous cherchez bien,
Les idéaux qui manquent

Les idéaux qui manquent, oh oui, ils se ressemblent
Les idéaux qui manquent, oh oui, ils tremblent ensemble
De froid, de fiévre et de faim
Et pourtant tout ce qu'ils demandent, c'est un peu de votre de pain.

Il est bien trop sombre,
Ce trou trop longtemps a l'ombre.
Pourtant, parmis les hommes de ces terres
Existent quelque personnalité, délétére !
Qui, eux aussi, existent dans l'ombre
Brillant, aveuglant de leurs flammes l'obscurité
Rayonnant, dans la folie, la paix :
Tout ce qui fait de nous des bons.

Vous y trouverez, si vous cherchez bien
Les idéaux qui manquent
Mais ne desesperez pas : sachez que dans la faille abominable
Les plongeurs vous regarde avec la sagesse des fables.

Les idéaux qui manquent, oh oui, ils se ressemblent
Les idéaux qui manquent, oh oui, ils tremblent ensemble
Sauf quand les plongeurs en leurs seins
Raménent pour l'univers quelques débris de demains.

Liberté

Ô, toi, liberté !
Liberté de l'AST.
Te souviens-tu de ton nom ?
Te rappelle tu de ta fonction ?

Ô, toi, liberté.
Liberté, liberté.
Reconnais-tu ton fiston
Qui s'est perdue en prison ?

Ô, toi, liberté
Liberté de l'opprimé.
Jamais, tes douces chansons
A mes oreilles s'arreteront.