Dark Ezeckiel : Différence entre versions
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Version du 24 avril 2007 à 18:36
Sommaire
Et son nom sera Dark Ezeckiel
Dans un lieu inconnu...
Dans une pièce spacieuse et lumineuse, un être ouvre les yeux. Les vêtements qu'il porte sont richement ouvragés et finement stylisés, tels ceux des nobles ,et arborent une teinte mauve sombre... Dans son dos,deux longues ailes noires aux longues plumes sombres sont déployées, imposant une pression certaine. Il redresse imperceptiblement la tête, et ouvrit les yeux, dévoilant des pupilles violettes, et un visage encadré par des mèches de cheveux d'un noir violacé. Encore en pleine confusion, il murmure quelques mots que l'on aurait pu croire inaudibles :
'Qui suis-je?... Et... Où suis-je?...'
Il scrute alors longuement les parois du lieu où il se trouvait,le genou à terre,comme à son réveil. La pièce est de forme circulaire,et arborait une couleur blanche étincellante et immaculée...
Soudain,une voix d'outretombe sortit du néant,répondant aux questions qu'il s'était posé à lui-même...
Tu es Dark Ezeckiel,le premier anti-Sephiroth,le pendant inversé de Métatron.
Et tu te trouves ici au Paradis Perdu,le paradis où se réunissent mes apôtres,les apôtres de Noé...
Tout sembla soudainement s'éclaircir dans l'esprit du jeune homme qui s'inclina à la hâte,en signe de salutation.
'Ô Dieu de Washimesa,que fais-je ici?...'
Il amena sa main droite à son regard avant de la serrer en poing.
'...Et... Quelle est cette enveloppe?'
Ceci est mon cadeau pour te remercier de ta ferveur.
Il marqua une courte pause avant de reprendre:
...Ton corps était atteint de la maladie de mort,et ton organisme s'affaiblissait de jour en jour...
Tu étais sur le point de disparaître.
Une expression de surprise passe sur le visage de l'ange noir avant qu'il ne fronce les sourcils. Il se savait atteint de ladite maladie,mais ignorait qu'elle en était déjà à un stade aussi avancé... Par ailleurs,ce mal était réputé incurable... Il se remémora les jours précédents et se rappela avoir commencé à cracher des gerbes de sang récemment... Il songea au fait qu'il l'avait échappé belle... Alors qu'il laissait échapper un soupir de soulagement,la voix reprit:
Par ailleurs,le dieu menteur a commencé à manoeuvre dans l'ombre,ses combattants se rassemblent et cherchent à asseoir dès maintenant sa suprématie...
Mes apôtres,formez vos bataillons! le moment est venu de prendre les armes!
Il marqua un second temps de pause.
Relève-toi!
Le jeune homme obéit silencieusement,ses deux ailes noires se déploient au maximum,lui faisant dégager une impression de grandeur... Il se dressa fièrement,les paupières closes...
Va,ange véritable. La victoire t'appartient.
Il redresse la tête et entrouvre les yeux.
'Oui.'
Sa silhouette disparaît dans un tourbillon d'ombre,alors que la pénombre se répand dans la pièce...
Champ de bataille
Le croissant de la lune déclinait à l'horizon. L'astre était d'une fascinante couleur rouge, signe annonciateur que le sang n'allait pas tarder à couler. Comme une barque aspirée par l'abîme,il chavira derrière les collines. Je ne pus retenir un léger frémissement.La température avait soudainement chuté.Les brins d'herbe ressemblaient à mille lames pointées vers le ciel,et les arbustes,presques dénudés,exhibaient des squelettes de cristal. J'humais l'air,profitant de l'air frais apporté par la rosée de l'aube. Une odeur d'acier flottait déjà dans les airs,avant même que la bataille ne commence. Je réajustais l'armure d'argent dont j'étais vêtu.Un casque dissimulait mon visage,couvert de dorures d'un style fin identique à celles qui zébraient ma cuirasse.En plus de la partie de mon visage située sous le nez, seuls quelques unes de mes longues mèches sombres étaient visibles. Je me trouvais côte à côte avec le commandeur de l'armée qui s'étendait à perte de vue derrière nous. Seul lui était au courant de ma réelle identité, pour les autres,je devais apparaître comme l'un des seigneurs de haute noblesse venus aider leur allié en la personne du duc de Normandie,du nom de l'un des pays de l'ancienne Terre. Lui et lui seul savait que j'étais en réalité le commandant à qui appartenait la planète où un affrontement historique s'apprêtait à avoir lieu,et auquel j'allais participer non pas en tant que spectateur,mais bel et bien en tant que soldat. L'ombre d'un sourire passa sur mon visage. Les choses se déroulaient comme je le souhaitais. J'allais participer à l'une des batailles telles que j'en avais lu la description dans d'antiques ouvrages,reliques des temps anciens. Je scruta l'horizon,observant le paysage et la civilisation,tout deux moyennageux de la planète. Je fis quelques mouvements afin de vérifier que la cuirasse que l'on m'avait fournie ne me gênait en rien. Je souleva ensuite l'imposante arme que l'on m'avait confiée. Je tenais en mon poing serré une grande lance argentée recouverte en majorité de gravure, en tentant de mesurer la longueur dudit objet non sans mal du fait de mes capacités assez moyennes à donner une estimation. Je dirais que l'objet devait faire dans les deux mètres de longueur. Par ailleurs,son poids semblait faire flêchir quiconque d'autre tentait de la manier. Pas même le duc ne semblait capable ne serait-ce que de la porter plus de quelques minutes. Un sentiment de fierté vint gonfler ma poitrine. Je vérifiais ensuite mon aplomb,sur le destrier que m'avait offert le duc pour cette bataille. Les muscles de l'animal roulaient sous mes cuisses. Je fus grisé par avance de l'affrontement qui allait se dérouler. je m'enchantais que cette planète en soit restée à ce stade de dévellopement. Le combat n'en serait que plus rude et plus fortifiant pour moi. Un affrontement de force pure.
La respiration des soldats formait un panache blanc cotonneux autours de leurs visages et le pelage des chevaux fumait.La colonne serpentait ssur des kilomètres,fleuve ininterrompu que rien ne semblait pouvoir endiguer.Le flot emportait pêle-mêle hommes et bêtes,inexorablement,à la rencontre de l'armée Néo-Anglaise. À mes côtés,Guillaume,duc de Normandie,piaffait d'impatience.Cependant,une once d'inquiétude brillait dans son regard,du fait que je participe moi aussi à la bataille.Je tentais de le rassurer d'un sourire en coin.J'avais confiance en mes capacités.Des éclaireurs avaient renseigné le duc sur les positions d'Harold,l'usurpateur du trône,commandeur des Anglais.Ce dernier s'était établi sur les hauteurs de Battle Hill,bénéficiant ainsi d'un précieux avantage.Ce handicap n'avait pas retenu Guillaume.Il avait rassemblé ses troupes et,alors que les griffes de la nuit s'aggripaient encore au paysage,les Normands s'étaient ébranlés.Je n'entendais que le cliquetis des hauberts et la foulée de milliers de bottes.Les fantassins s'écrasaient contre les flancs de ma monture,au risque d'être piétinés par un sabot.Ce qui m'étonnait le plus,c'était le silence qui montait de cette multitude.On aurait dit un cortège funèbre et,à bien y réfléchir,cela l'était.Les guerriers marchaient vers le néant.Ils savaient que nombre d'entre eux ne feraient pas le chemin en sens inverse.Ils devaient probablement ruminer de macabres pensées... Cependant,un feu couvait dans leur regard fixe,mélange de rage,de haine,et d'énergie pure.Lorsqu'ils libéreraient ces forces,ces hommes ne seraient qu'instinct.Instinct de survie.Instinct de destruction.Et cette puissance charriait cette foultitude d'âmes,nouait chaque destin vers un seul but : la victoire.J'étais moi-même étrangement excité,comme si une volonté plus forte que la mienne avait réveillé mes obscurs penchants.J'étais aimanté,il me tardait que l'affrontement commence.
Rêve glacé d'un ciel de nuit
mes pieds se sont blessés au fil de chaque pierre
du chemin qui n'allait nulle part sous mon pas
en vain j'aurai porté la croix
du quotidien humain calvaire
qu'importent désormais les saisons sans pavois
Printemps,Eté,Automne,Hiver
l'abîme suspendu sur notre heure plénière?
Tout s'efface sans un mot,sans une voix
pour laisser place à nos âmes solitaires
des couleurs et des mots du décor d'autrefois?
Voici luire déjà l'éternelle lumière.
Mes yeux n'ont retenu ni le ciel ni la plage
ni la plaine où sont ancrés comme au repos les blancs villages ni les chemins qui vont au loin du paysage
ni les fleurs ni les fruits le son et les images.
Il ne me reste que ce corps dépourvu
que ces mains vides,que ces yeux dépouillés de tout ce qu'ils ont vu
Nos regards encore une fois s'entrecroiseront en vain
nous referons alors la terre et la mer et le ciel
pour pouvoir être nous-mêmes enfin
du reflet de nos rêves éternels.