Elisabeth bathory : Différence entre versions

De Apocalypsis
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Tout et rien à la foix.
 
Tout et rien à la foix.
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Voila ? C’était la fin ? Elle devait payer le prix de son besoin de vengeance ? Perdre son enveloppe charnelle?
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Non, elle n’en mourrait pas.
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Toujours la vie palpitait en elle.
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Mais elle avait vu.
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Durant quelques secondes elle avait vu, elle avait su.
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La honte l’envahissait, la honte de ces futiles besoins humains.
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La vengeance ? La mort ?
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Rien, ça n’était rien. Elle s’abandonnait, faire partie de ce tout, ne plus être entité unique mais faire partie de l’unique entité. Son âme s’effritait, sa volonté  sombrait.
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Elle -ou il, quelle importance maintenant qu’une futile désignation ? – disparaissait peu à peu... Le vide...Le néant...L’absolu...

Version du 25 mars 2007 à 11:53

(HRP: Modification en cours)


-Comunion.


Plusieurs mois étaient passés depuis qu’Elisabeth était devenue une immortelle depuis tout ce temps elle avait contenu sa colère. Elle faisait maintenant les cents pas envoyant rageusement un vase précieux contre un mur, ses yeux mordorés d’une lueur inhumaine qui reflétaient habituellement la mélancolie que l’on sentait émaner de tout son corps, étaient aujourd’hui reflet de la haine qui s’emparait d’elle. Elle eut un frisson quand elle se remémora le visage de la princesse qui la retenait prisonnière, son nez droit et large, sa bouche tordue et ses yeux larges qui lui donnaient un air naïf. Non, Belgarah n’était pas belle elle était même laide, stupide et prétentieuse.

La colère d’Elisabeth semblât se calmer, elle marchât jusque à son fauteuil d’or massif recouvert de velours rouge s’assit et releva une mèche de ses cheveux d’or roux qui cachait son visage aux traits fins et nobles.

Son empire n’était plus qu’un champ de ruines, sa vie touchait à son terme et sa vengeance restait en reste. Elle pris à ce moment la une décision elle allait agir ce soir.

Quand ses quatre généraux entrèrent dans la pièce deux heures plus tard, elle était toujours assise sur le même fauteuil dos à la porte. Peut à peut Elisabeth sortit de ses rêves ses pensées dans sa tète tourbillonnaient telles un ouragan de papillons noir qui la hantaient continuellement. Elle se levât avec grâce et délicatesse afin de faire fasse aux nouveaux arrivants.

Entièrement vêtus de noir, à leurs ceinture des poignards dans leurs mains des cagoules. Il y avait la trois hommes de taille moyenne à la musculature fine et solide. La quatrième était une femme, sa silhouette était fine et ses yeux comme ceux des trois autres étaient gris et froids, comme la pierre leurs regards forts semblait pouvoir transpercer les murs. Les cheveux de la jeune femme étaient blonds et bouclés ils lui tombaient en cascade sur les hanches et semblaient décalés par rapport à la froideur surnaturelle de leurs propriétaire.

Les quatre s’arrêtèrent au milieu de la pièce face à Elisabeth dans un parfait alignement, silencieux charismatiques, une aura de puissance et de calme les entourant. La grâce et la beauté qu’exerçaient chacun des deux camps était phénoménale.

Sans un mot à ses généraux Elisabeth ordonnât à son pilote d’atterrir.

Ils débarquèrent toujours dans le plus grand silence sur la planète de Belgarah ils entrèrent facilement dans le château car les gardent reconnurent la comtesse. Sitôt entrés, les quatre se séparèrent comme dans une chorégraphie ordonnée au millimètre.

Les gardes furent malgré tout assassinés, silencieux dans les dernières lueurs du soir, animés d’une grâce et d’une souplesse féline, chacun de ces tueurs professionnels semait la mort et la destruction sur son passage. La lumière de la lune rouge de Torania se reflétait dans les lames effilées de leurs poignards.

Ombres dans la clarté, Lumières fulgurantes dans l’obscurité, Visage de la mort dans la nuit, Ils écourtaient de tous, la vie.

Simples gardes, courtisans, Dames de la cour, leurs enfants, Avec une souplesse féline, Une puissance presque divine.

Elisabeth quand à elle continuait sa route, marchant droit devant elle comme si de rien était elle était bien décidée a accomplir ce pour quoi elle était venue.


Elle marchait, montant les escaliers, suivant les couloirs qui n’en finissaient jamais. Quand elle approchât enfin des appartements de la princesse, elle marquât une courte pose. Quelqu'un qui ne la connaissait pas aurais presque pu croire qu’elle hésitait, mais il n’en était rien. L’immortelle avait fermé les yeux et sa respiration était calme, elle savourait ses instants qu’elle attendait depuis si longtemps. Enfin, elle posa sa main sur la poignée et entra dans la pièce, c’était si simple, comme dans un rêve.

Belgarah était debout à son balcon, vêtue d’une chemise de nuit blanche longue, un violon appuyé contre l’épaule, elle jouait un air triste célèbre Toranien elle sentait le vent dans ses cheveux et eut un frisson. Elle cessa de jouer quand elle entendit le claquement de botes sur le parquet ciré de sa chambre. Elle se retournât et aperçut Elisabeth, elle laissa échapper des paroles sur un air surpris :

« -Toi ici ? »

Sa deuxième réaction fut d’appeler la garde regardant vers la porte avec espoir, elle fut encore plus surprise quand une jeune femme blonde qu’elle ne connaissait pas suivie de trois hommes tous vêtus de noir entrer dans la pièce. Elle eut un mouvement de recul quand Elisabeth pris la parole :

« -Bonjours princesse, ne cherchez pas vos gardes, c’est un effort inutile.

Puis se retournant vers ses généraux :

-N’intervenez pas ceci est mon combat. »


Elisabeth s’était redressée de toute sa hauteur, faisant ainsi ressortir sa force et la noblesse de ses traits, elle ferma les yeux et fit ce qu’elle n’avait jamais fait depuis ces longs mois de souffrance depuis lesquels elle était devenue une immortelle, ces mois ou elle avait senti seconde après seconde une douleur immense dans tout son être tout se temps écoulé sans utiliser les pouvoir qui lui avaient été donnés.

Elle recherchait en elle le moindre morceau de pouvoir la moindre parcelle de son énergie.

Quand elle fut enfin prête, elle déversa un flot de pouvoir pur sur la princesse.

Au fur et à mesure que le flot d’énergie grandissait, les deux femmes liées par des filins d’énergies d’une beauté mortelles, s’élevaient dans les air. Quand elles furent environ à la moitié de la hauteur de la pièce, l’ascension de leurs corps inertes s’arrêta, le flot diminuait, à vue d’œil. Soudain il y eut comme un hurlement strident dans la pièce et les torrents de lumières générés par le filin d’énergie s’éteignirent, la princesse retombât lourdement à terre, elle eut un hoquet sursautât puis mourut.

Elisabeth quand à elle, flottait toujours dans les air inconsciente. Quand son pouvoir c’était épuisé, une douleur atroce avait afflué dans tout son corps la contraignant à l’immobilité, elle ne pouvait rien face au phénomène qui se produisait.

Dans sa tète résonnaient des voix inconnues pour elle mais qui lui étaient bizarrement familières, elle existaient c’était tout, comme l’univers existe présent et infini si proche mais si lointain à la foi.

Ces voix étaient celles des immortels à travers les ages, ceux qui l’avait précédée et qui avaient renoncer à vivre, il y avait la la sagesse infinie qu’ils avaient récolté pendant si longtemps leurs façons de vivre et même des choses qu’Elisabeth ne connaissait pas concernant d’autres plans d’existence, des couleurs inconnues, des sensations non humaines.

C’était comme si elle était devenue omniprésente, elle pouvait tout voir tout entendre tout savoir, le commencement de son espèce l’infini de l’univers les immortels étaient ainsi, ils avaient toujours existé et existeraient toujours, transportant quelque part en eux la sagesse, celle qui existait en toutes choses et en tout être, dans un bouton de rose, un enfant dans l’air, dans le moindres grain de matière, même dans l’immatériel.

Elle ne pouvait pas se soustraire à la contemplation de ses choses à ses sensations inconnues, à ces voix inaudible pour tout être humain normal.

Elle croyait que c’était sa la mort, plus aucune conscience de son corps, aucune sensation de ce qui l’entourait plus qu’un infini tourbillon inondée de cette absolu clarté que les mots seuls peinent à définir.

C’était le bonheur pur dénudé des notions de bien et de mal si futiles, libérée de la volonté humaine impure par rapport à toute cette magnificence au delà de tout concept de réflexion, sans maître sans esclave sans chaîne sans souffrances, sans conscience même.

Tout et rien à la foix.

Voila ? C’était la fin ? Elle devait payer le prix de son besoin de vengeance ? Perdre son enveloppe charnelle?

Non, elle n’en mourrait pas.

Toujours la vie palpitait en elle.

Mais elle avait vu.

Durant quelques secondes elle avait vu, elle avait su.

La honte l’envahissait, la honte de ces futiles besoins humains.

La vengeance ? La mort ?

Rien, ça n’était rien. Elle s’abandonnait, faire partie de ce tout, ne plus être entité unique mais faire partie de l’unique entité. Son âme s’effritait, sa volonté sombrait.

Elle -ou il, quelle importance maintenant qu’une futile désignation ? – disparaissait peu à peu... Le vide...Le néant...L’absolu...