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'''Ariétan'''

Planète inconnue 13h05 ETU

Une brume s?élevait alors que la douleur et l?état de choc se dissipaient, Ariétan ouvrit les yeux, et resta allongé, observateur de cet environnement.

- restez allongé Monsieur, vous avez été secoué
- Ou sommes nous donc ? 
- Si je le savais je vous le dirait, apparemment nous avons atteris on ne sais ou suite à l?explosion.


Ariétan s?assis sur le sol et observa la carcasse fumante de ce qui restait du Navire Amiral.

- Des survivants ? 
- Oui monsieur, nous avons dérivé durant plusieurs jour dans la navette de survie, celle-ci a ensuite rencontré une atmosphère et nous nous sommes écrasés, accompagné de la carcasse du Navire Amiral.
- ?.. des nouvelles des autres vaisseaux ? 
- Non Monsieur?. Désolé
- Paix à leur âme.

Il se leva alors et fit le tour d?horizon de ce qui semblait être une sorte de marécage, des plantes sombres aux allures menaçante, accompagnée d?une eau trouble étaient maitre des lieux.

- Qu?avez-vous pu récupérer du matériel de bord ? 
- Pas grand-chose Commandant, seul quelques fusils, et des vivres pour 3-4 jours.
- La balise de détresse ? 
- Elle ne fonctionne plus , tout comme l?ensemble des dispositifs de transmission.
- Et bien nous voila dans de beaux draps? bon organisez des groupes nous allons explorer les environs, il faut en priorité trouver une source d?eau potable, ainsi que d?éventuels vivres.
- Bien Monsieur, nous allons nous séparer en trois groupes, vous vous et vous avec moi, vous deux avec le Ministre, vous trois dans cette direction, chacun prend un fusil, on reste à porté de vue, ok ? 

L?inquiétude pouvait se lire sur les visages mais tous en c?ur

- « Bien reçu »

Ariétan sorti la seule et unique arme en laquelle il eu toujours confiance, une somptueuse épée, frappée de l?effigie de la Justice. 

- Bien, allons y 
- A vos ordre Monsieur le Ministre.

Les trois groupes commencèrent à avancer difficilement au travers du marécage

- Bon sang mais où sommes nous Monsieur ? 
- Je n?en sais rien, il fais très froid, peut être avons-nous atterris sur les planètes nord de la CRG
- Comment peut on héberger des gens décemment avec un froid pareil ? 
- Les installations sont équipée, pas de panique.
- Encore faudrait t?il savoir si nous sommes encore dans le 135. 
- Certe?.

A ce moment là, les hautes herbes s?écartèrent pour laisser place à une vaste clairière, au centre de celle-ci un vaisseau s?était écrasé.

- Nous ne sommes pas seul apparemment Commandant Ariétan
- Effectivement, allons voir.

Les trois groupes s?approchèrent afin d?identifier le vaisseau et éventuellement des survivants

- C?est une navette d?exploration XR56 un ancien modèle mais increvable

Son regard se fixa soudainement sur l?emblème, une boite de stimulos.

- Des ultrèmes !

Tous les hommes saisirent leurs armes et les dégainèrent rapidement en scrutant anxieusement les alentours.

Ariétan tenta de les rassurer.

- Baissez vos armes ! ne trouvez vous pas qu?il y ai eu assez de sang versé ?! c?est un ordre !

Les hommes rengainèrent , non sans amertumes et crainte. 

Soudain, un homme apparu par-dessus les fourrés et s?exclama.

- Incapable de vous défendre sans arme ?!

L?homme était de forte carrure et respirait la folie guerrière.

Ariétan le fixa et lui demanda

- Qui êtes vous donc mon brave ? 
- Mon brave ? pouark ! gardez vos formules de faibles, je suis le Soldat Gourdon de la 56ème légion ultrème.
- Et je peux savoir ce que vous faites par ici ? 
- Ça ca vous regarde pas !

Le sous officier d?Ariétan s?approcha

- Dit donc tu vas parler mieux au commandant !
- Je parle à qui je veux, comme je veux, je suis libre !

Ariétan ne pu s?empêcher de sourire lorsqu?il entendit cette phrase, il savait pertinemment qu?il avait à faire à un vrai ultrème.

- Bon messieurs gardons notre énergie pour plus tard, nous sommes tous dans le même pétrin, alors avançons ensemble au lieu de nous marcher sur les pieds.

A ces mots, Gourdon se retourna et fixa le Garde des Sceaux 

- Jamais je ne collaborerais avec vous !

Ariétan fit mine de ne pas avoir entendu et poursuivit :

Je suis le Ministre Ariétan, voici mon groupe amiral avec le Sergent Deris à sa tête.

- Superbe brochette !

Deris était exaspéré par les méthodes de politesses plus que moyennes de celui-ci, il s?approcha d?Ariétan et lui glissa à l?oreille.

- Pouvons nous lui faire confiance ? 
- Nous n?avons guère le choix, d?autre part il n?est point sur qu?il puisse survivre seul ici.

Gourdon se retourna, pris son arme à la main, la rangea dans sa housse et s?exclama : 

- Alors on y va ? 
- ? mais vous venez avec nous finalement ? 
- Je vous ai dit l?ultrémisme c?est la liberté, donc je change d?avis si j?en ai envie !
- Et bien vous nous en voyez ravis.

Suite à cela, les hommes s?enfoncèrent dans la forêt qui se trouvait devant, explorant inconsciemment ce paysage.

L?on entendit la voix porteuse de Gourdon

- Je crois qu?il y a un village devant nous dans 2-3 jours de marche.
- Et comment savez vous cela ? 
- Parce que j?ai vu une énorme pointe de métal qui sortait de la forêt avant de m?écraser et je doute que cela soit un arbre.
- Très bien allons y on verra bien ce que l?on y trouve?..


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Note,la suite est ici: 

http://www.apocalypsis.org/archives/beta2/galaxie_0/forums_galactiques/1/4/viewtopic-3212-1.html