El Zamann

De Apocalypsis
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Chapitre I : La fin de la race Taurène


"J'étais fils d'un forgeron et d'une aide-soignante sur Furnt, la planète de l'Empire Tauren. Cet empire, non , n'était pas évolué du tout... C'est à peine si nous venions de découvrir l'arme à feux, et encore, rares étaient ceux qui l'utilisaient...J'était destiné à suivre la trace de mon père, mais il mourut lorsque j'avais cinq ans. Je fus ensuite fortement influencé par ma mère, et je devins cueilleur et chimiste à l'age de la majorité Taurène, onze ans. Je n'étais pas du tout social et ne restais en contact avec la vie de l'Empire que grâce à ma mère. Lorsqu'elle mourut il y a 82 ans , je n'ai plus connu aucun contact appart avec un seul ami d'enfance, Horst , à qui je vendais mes potions, mes pommades et mes herbes. J'ai vécu comme cela, en totale harmonie avec la nature et les animaux pendant quatorze années. Puis est arrivé le jour où mon ami Horst est venu me voir dans ma caverne. Il était venu me demander de revenir en ville. Je n'avais alors jamais essayer de savoir pourquoi je ne voulais connaître aucun contact...Pourquoi?...Je n'en avais pas le moindre souvenir. Je ne me rappelais pas du bourdonnement joyeux de la foule, des cris des marchands qui essayaient de vendre leur nourriture saisonnière ou leurs objets « exceptionnels », de la voix douce et chantante de la serveuse qui vous propose à boire, celle du père grondant son fils pour avoir fait une bêtise, et toutes les autres choses qui faisaient la joie de la vie en communauté...L'envie de revenir me prit. Et c'est comme cela que je devint un des chimiste les plus connus de Furnt. Tout le monde se pressait devant le seuil de ma boutique pour obtenir un de mes onguements que certains qualifiaient de « divins »...Certains même parcourraient des kilomètres pour venir m'acheter une potion, ou simplement pour venir me poser une question. Mais ceci ne dura que peu de temps... Un beau jour, qui s'annonçait aussi beau que les précédents, un vaisseau atterri sur notre belle planète. Nous n'étions pas naïfs au point de croire ce qu'ils prétendaient être : des dieux. Nos anciens avaient gravés des textes pour nous mettre en garde d'une telle arrivée : « ...des être petits et sans poils, mais disposant d'une arme que nous ne connaissions pas, et qui pouvait nous ravager. ». Cependant, ces êtres, mêmes s'ils s'étaient présentés sous la forme de dieux, devinrent de très bon commerçants et instructeurs de leur technologie. Cette période d'échange dura deux mois .Ensuite, ils nous réclamaient notre planète. Ils avaient en effet découvert qu'elle possédait sept mines de diamants...Le commandant grommela: Maudite sois cette ressource... Comme nous avions refusé, ils envoyèrent une centaine de chasseurs bombardiers sur notre planète n'ayant qu'une mission : tuer. Ce fut un massacre. Je...Je voyais mes frères courir de tous les côtés, ne savant que faire face à ces « machines qui résistaient aux flèches » ... Je les voyaient tomber, les uns après les autres... Et puis il y eu une explosion à côté de moi qui me fit reprendre mes pensées : je devais fuir. A partir de ce moment là, la peur de la mort s’éveilla en moi et j’ai couru comme je n’avais jamais couru auparavant. J’arrivai devant ma caverne lorsque j’aperçu un de ces vaisseaux placé à l’entrée de ma grotte qui s’est révélée être une mine de diamant. Je m’approchai doucement derrière le pilote avide de richesse, et abatis ma hache sur son épaule. L’entaille était profonde mais l’homme, à présent par terre, était encore vivant et tentait d’attraper son arme, en vain. Je m’approchai de son corps en lui écrasant sa mais valide et lui murmura ces paroles : « Tu as été très avide de richesse. Je vais avoir très soif. Soif de vengeance ... » . Et je lui arracha ses parties génitales avec mon autre main. Un cri de douleur très profond sorti de ses entrailles. J’attendis, la main en sang et ses atributs masculins dans la main, plusieurs minutes. Puis , reprenant ma hache et me relevant, je lui fendais le crâne en deux en murmurant : « Amen ». La suite fut étonnante, moi même, je me demande si les dieux ne m’ont pas donné toute la chance que les autres Taurens n’avaient pas eu. Je sortis en hâte et me tourna vers la seule chance qu’il me restait : le vaisseau. Je m’approchai, méfiant, et entrai dans l’objet alors inconnu. L’idiot n’avait même pas activé la défense automatique et je fus donc reconnu par l’engin comme son pilote. Quand je m’assis à la place de pilotage, je donnai un coup de poing sur le tableau de commande. Le vaisseau vacilla et s’envola. Sa vitesse augmentait progressivement et j’eus juste le temps d’apercevoir ma planète en feu ainsi que les humains qui rapatriaient les corps de mes frères. J’attrapai les manettes et me dirigea vers le ciel. Quand je découvrit l’espace , je fus émerveillé par cette grandeur infinie. Mais le vaisseau accéléra d’un coup et je sombrais dans l’inconscient...


Fin du Chapitre I